Les animaux c’est nous
Mais comment ça se passe ? Comment peut-on prendre un chaton et l’écorcher vivant, puis le laisser mourir dans la rue ? Qui peut donner naissance à une telle idée et surtout la mettre en œuvre ? L’histoire de Leone, le chat décédé à Cava dei Tirreni, dans la province de Salerne, à cause des horribles blessures infligées par un « humain » encore inconnu, nous fait frissonner et en même temps enflamme un sentiment de colère et de désespoir envers ce que nous définissons « humain ». Parce que la véritable humanité est ce que l’on voit dans les yeux tristes de Leone, dont le regard, sur la photo prise par les volontaires, transmet un immense sentiment de gratitude envers ceux qui ont tenté de lui sauver la vie. Une âme bienveillante qui, malgré l’horreur qu’il a subie, est encore capable de communiquer de l’amour à ceux qui l’ont aidé.
L’animal, dans ce cas (et pas seulement dans ce cas) n’est pas celui qui est couché dans une cage, avec son corps recouvert de gaze, mais quelqu’un d’autre. Cette personne qui, pour une raison qui échappe à tout mécanisme d’un esprit sain, a décidé de capturer le petit Leone, un chaton errant pesant une poignée de kilos, et de le torturer sans pitié. Un geste sadique et démotivé commis contre un être sans défense et innocent. Un sort épouvantable, à ne pas souhaiter même au pire ennemi, pas même à ceux qui pratiquent cette violence sans sourciller.
Au-delà de l’empathie que l’on peut avoir envers les chats, ou les animaux en général, nous sommes confrontés à un acte criminel qui ne peut et ne doit pas rester impuni. Car soyons clairs, celui qui a réussi à réduire Leone à ces conditions a tous les atouts pour être une personne dangereuse pour la société. Un « monstre » et je n’ai pas honte de le définir comme tel. Les vétérinaires qui ont soigné le chat et les associations de défense des animaux réclament « justice », mais il ne sera certainement pas facile de retrouver celui qui a commis un acte aussi horrible.
Un humain lâche, qui exprime ses fantasmes malsains en massacrant un animal sans défense, ne se rendra probablement pas de son plein gré. Aujourd’hui, c’est encore plus vrai, compte tenu de la résonance qu’a eu l’histoire de Leone. Une histoire qui, une fois de plus, nous montre tels que nous sommes, bien moins humains qu’on voudrait le croire. Beaucoup moins humain que les animaux eux-mêmes, qui sont toujours capables de nous apprendre quelque chose d’important et de profond, même dans des situations comme celle-ci, où la seule chose qui ressort est l’horreur.
Je dis cela par expérience personnelle, avec deux âmes pures « ramassées » dans la rue et sauvées d’une mort certaine, qui maintenant « m’accordent » l’honneur de vivre sous leur même toit et ont rempli ma vie de quelque chose de spécial, avec lequel je je ne savais pas que ça existait avant. Si vous rencontrez un chat ou un chien, ou un autre animal en difficulté, ne vous détournez pas, regardez une seconde ces yeux d’une sincérité désarmante. Cela peut paraître compliqué au début, je le sais, mais aider un être vivant améliorera et prolongera non seulement sa vie, mais fera également un bien énorme et incalculable pour votre âme.
Continuez à lire sur Today.it…