qu’est-ce que c’est et comment vous protéger contre l’arnaque « J’aime »

Alexis Tremblay
Alexis Tremblay

Une nouvelle arnaque en ligne revient sur le devant de la scène après la Commandement provincial des carabiniers de Parme a tiré la sonnette d’alarme dans le but de sensibiliser les citoyens à son danger : c’est le Arnaque « J’aime »qui exploite leingénierie sociale pour voler de l’argent après avoir fait du racolage via des plateformes de messagerie instantanée et demandé des likes sur des plateformes sociales comme Instagram en échange de la promesse d’un gain financier.

L’arnaque commence par un message apparemment inoffensif, souvent envoyé via WhatsApppar un faux recruteur qui promet des gains en échange de simples clics sur des vidéos ou des contenus sociaux. Cependant, derrière cette façade se cachent des tentatives visant à extorquer des données sensibles et de l’argent aux victimes. Le mécanisme est subtil : au départ on vous demande d’aimer contenu, promettant de petites récompenses. Après avoir gagné la confiance des utilisateurs en créditant de petites sommes à leurs victimes, les escrocs les poussent à s’inscrire à des canaux de messagerie ou à réaliser des investissements économiques, qui ne servent en réalité qu’à voler de l’argent.

Pour se défendre, il faut d’abord comprendre ces dynamiques et ne pas suivre les instructions des cybercriminels, en rappelant que même en ligne, comme dans la « vraie » vie, personne ne donne rien à personne.

Comment fonctionne l’arnaque « J’aime »

En expliquant Comment fonctionne l’arnaque « J’aime »le communiqué de presse publié par Commandement provincial des carabiniers de Parme raconte ce qui est arrivé à une femme de Rome, qui a été convaincue de participer à ce projet, en commençant par de petits paiements qui ont été remboursés avec intérêts en sa faveur (du moins en apparence). Cependant, lorsqu’on lui a demandé un transfert plus important, la communication avec les escrocs s’est arrêtée et la victime a perdu l’argent investi. En racontant l’histoire, les carabiniers se sont exprimés en ces termes :

La victime a rejoint l’initiative que lui proposait l’un de ces recruteurs fantômes et a ouvert un profil sur une célèbre plateforme de messagerie. À partir de là, il a commencé à distribuer des « j’aime » selon les instructions qu’il recevait progressivement, recevant de très petites sommes d’argent. Ayant gagné la confiance de la femme, il lui a été demandé d’effectuer quelques virements bancaires, ici également de quelques dizaines d’euros, qui lui ont été remboursés, avec une petite majoration. Cela a continué ainsi pendant un certain temps, jusqu’à ce que la victime effectue un virement bancaire de 500 euros, pour « terminer la mission » sans recevoir de nouvelles à ce sujet, et encore moins de remboursement majoré. Après plusieurs tentatives pour contacter le bénéficiaire, qui ont visiblement toutes échoué, la femme s’est rendu compte qu’elle avait été victime d’une arnaque et a déposé une plainte auprès des carabiniers.

Ce schéma est basé sur ce qu’on appelle ingénierie sociale. En d’autres termes, les victimes sont trompées par les petits gains initiaux, que les méchants utilisent pour gagner leur confiance. Une fois obtenus, les méchants poussent leurs victimes à leur donner des sommes d’argent relativement importantes et à ce moment-là, elles disparaissent dans les airs.

Comme le souligne l’histoire de la résidente de Rome, l’arnaque se développe progressivement, impliquant souvent également l’installation d’applications ou la participation à des canaux de messagerie (tels que Télégramme), où les victimes sont amenées à croire qu’avec un petit investissement, elles peuvent obtenir des profits élevés.

Comment se protéger de l’arnaque « J’aime »

Que faut-il faire pour protégez-vous de l’arnaque « J’aime »? Le conseil qui peut être lu entre les lignes du communiqué de presse publié par l’armée est clair : méfiez-vous toujours de ceux qui proposent des gains faciles grâce à des contacts non vérifiés ou inconnus, surtout si ceux-ci ont lieu via des canaux en ligne ou des applications de messagerie.

Si vous vous retrouvez confronté à des situations similaires, ne jamais fournir de données personnelles ou bancaires à des inconnus. Les fraudeurs visent à extorquer des informations précieuses telles que votre numéro de téléphone, vos coordonnées bancaires ou encore vos pièces d’identité. Même le simple fait de vous abonner à certaines chaînes ou groupes de messagerie peut vous exposer à des risques supplémentaires, c’est pourquoi nous vous invitons à rester à l’écart de ces « lieux virtuels dangereux ». Et si l’on vous propose des gains d’un montant quelconque grâce à des actions banales (par exemple regarder des vidéos ou aimer), méfiez-vous car vous êtes sûrement confronté à une tentative d’arnaque.