Naples VS San Francisco et Turin VS Boston : qui a le plus d’habitants ?

Alexis Tremblay
Alexis Tremblay

Si on pense aux grands villes aux États-Unis nous en imaginons probablement d’immenses métropoles et avec des millions d’habitants. Le comparaison en chiffres avec l’Italie cela semblerait donc d’emblée impitoyable. Cependant, ce n’est pas toujours le cas. En faisant une comparaison entre certaines de nos villes et des centres urbains bien connus aux États-Unis, nous découvrons en effet que nous ne sommes pas dans une si mauvaise situation, bien au contraire. Par exemple, vous savez que San Francisco compte moins d’habitants que Naples et ça Boston a moins de Turin? Approfondissons la question.

Chiffres comparés entre les villes italiennes et américaines

Naplescapitale de Campanieest l’une des villes italiennes les plus peuplées et l’une des plus densément peuplées. C’est vraiment important 913 704 habitants réparti sur une surface de 116,72 km2. Le résultat est une densité globale de 7 828 habitants/km2. Au contraire, San François (ville californienne sur la côte ouest des États-Unis) a une population de 873 965 habitants (depuis le dernier recensement de 2020 et estimé en diminution à ce jour, à environ 808 988 habitants), qui occupent une superficie de 121,48 km2. La densité de population de la ville américaine est donc 7 195 habitant/km2. Si l’on exclut leurs zones métropolitaines respectives, les deux villes sont donc très similaires en taille et en nombre d’habitants, Naples occupant la première place entre les deux en termes de population.

Deux autres villes sont étonnamment similaires en termes de chiffres Turin Et Boston. La capitale de Piémont a une population de 851 199 habitantsune surface de 130.11 kilomètres2 et une très forte densité de 6 542 habitant/km2. Boston, une ville de l’État du Massachusetts, sur la côte est des États-Unis, compte une population de 675 647 habitantsune surface de 125.20 kilomètres2 et une densité de population de 5 397 habitants/km2. La ville italienne surpasse donc la ville américaine en termes de population, de superficie et de densité.

Pourquoi pensons-nous au départ que certaines villes américaines sont plus grandes ?

Combien auraient parié sur le fait que San Francisco et Boston pourraient « perdre » en nombre contre Naples et Turin ? D’où vient cette perception géographique déformée ? La raison n’est ni simple ni linéaire et, évidemment, la perception peut changer pour chacun de nous. Cependant, il est indéniable de toujours considérer le contexte américain comme un quelque chose de « plus grand » par rapport au nôtre, même si ce n’est pas vrai.

Il existe de nombreuses raisons et nous pourrions commencer par la plus évidente, à savoir géographique. S’il est vrai que, de manière surprenante, plusieurs villes italiennes sont plus grandes en taille et en nombre que certaines villes américaines, même assez importantes et connues, il est également vrai que les États-Unis sont effectivement un géant par rapport à l’Italie en termes géographiques. En fait, les États-Unis ont une superficie de 9 834 000km2. L’Italie a une superficie de 302 068 km2. Nous parlons d’ordres de grandeur décidément différents : le territoire américain est environ 30 fois supérieur à celui de notre pays. Il en va de même pour la population totale : les États-Unis sont le troisième pays du monde en termes de population, avec 334 914 895 habitants. L’Italie occupe la 25ème position, avec moins de 60 millions d’habitants.

Une autre motivation peut être attribuée à modèle urbanisme des villes américaines. Ayant beaucoup d’espace disponible, en fait, l’urbanisation américaine a tendance à avoir une structure extrêmement répanduavec des banlieues et des périphéries qui s’étendent sur des centaines de kilomètres carrés, donnant effectivement l’impression d’une ville sans fin.

Une autre raison encore nous est donnée par la centralité qu’occupent les États-Unis au niveau économique sur le sol international. Les États-Unis sont en effet le principal pays économie mondialavec des multinationales et des centres de décision qui ont un impact profond sur les économies du monde entier. Wall Street, la Silicon Valley, Hollywood et bien d’autres cas évoquent un pouvoir et une influence à l’échelle planétaire, même lorsqu’ils sont localisés ou limités.

Enfin, le narration médias du pays et de ses « culture de l’excès » contribuent encore à la perception que nous avons habituellement des États-Unis. Les films, les séries télévisées, la musique et la publicité véhiculent constamment des images de grandeur, auxquelles s’ajoute la résonance continue des noms et des lieux dans les médias de tous genres (New York, Los Angeles , Chicago, Washington et bien sûr Boston, San Francisco…).

À de nombreuses reprises, la culture américaine elle-même célèbre « plus grand, plus rapide, plus fort… ». Des portions alimentaires aux parcs à thème et aux supermarchés et des voitures aux événements et célébrations sportifs, le tendance à exagérer cela alimente cette image que nous avons des États-Unis.