La sécurité n’est pas le fascisme, il ne faut pas longtemps pour le comprendre
« Libertida et État répressif », « tournant autoritaire », « gouvernement de la culture fasciste », « populisme criminel ». Et enfin: « D’aujourd’hui, l’Italie est plus similaire à la Türkiye d’Erdogan et à la Hongrie d’Orbán ». Les critiques de l’opposition sur le décret de sécurité ont atteint des niveaux exaspérés ces jours-ci.
D’abord Ok to DL Security in the Room (avec protestation): quels changements et pourquoi cela crée une controverse
Il est absolument légitime d’être en désaccord avec les mesures prévues par le décret, mais il ne semble pas très digne pour le centre-gauche invoquant constamment le spectre du fascisme ou la menace de dérives autoritaires chaque fois que l’exécutif intervient sur la question de la sécurité. Un sujet que la gauche continue de sous-estimer, en particulier dans la ville comme Milan, où la perception des insécurités et de la dégradation urbaine est répandue et concrète.
Alors que le décret de sécurité essaie d’intervenir fermement contre les occupations abusives de l’immobilier, de Bruxelles l’Avs MEP, Ilaria Salis,, ouvertement déployée pour défendre ces professions. Le vrai problème, cependant, est le lien historique entre le centre-gauche italien et les centres sociaux qui alimentent souvent les tensions avec la police et avec ces mouvements environnementaux radicaux qui visent à bloquer de grandes travaux publics, comme cela s’est déjà produit avec le Tav Turin-Lyon. En bref, le centre du centre semble persister à protéger principalement cette tranche d’électorat représentée par les centres sociaux et les mouvements de jeunesse et environnementaux les plus radicaux.
Si la gauche est arrêtée au « fascisme »
Défendre une partie de la société civile est évidemment légitime, mais quand il s’agit de protéger l’autorité et la dignité des institutions démocratiques, comme les forces de l’ordre. Au contraire, le centre-gauche est toujours prêt à défendre le pouvoir judiciaire et les juges vigoureusement, mais reste ponctuellement silencieux ou ambigu lorsqu’il s’agit de soutenir la police et Carabinieri qui, chaque jour, protège nos villes.
« La police italienne est un profilage racial »
Pour aggraver le tableau, il y a ECRI, la Commission européenne contre le racisme et l’intolérance, qui a invité l’Italie à « mener une étude indépendante sur le phénomène du profilage racial au sein de la police », insinuant ainsi le doute que nos agents sont racistes. Une accusation très sérieuse qui a poussé tout le centre – droit à défendre les forces de police, tandis qu’un silence embarrassant est arrivé du centre-gauche.
Jusqu’à ce que les oppositions italiennes abandonnent cette attitude ambiguë et suspecte envers ceux qui protègent l’ordre public, leur crédibilité sur la question de la sécurité restera compromise. Dans le reste de l’Europe, les socialistes et les progressistes recherchent depuis longtemps des réponses concrètes aux citoyens qui, à juste titre, vivent dans la peur et l’incertitude quotidienne. En Italie, cependant, la gauche continue de crier au «fascisme» même face aux mesures explicitement demandées par les électeurs aux dernières politiques de 2022.