Quelle est la technologie derrière cela streaming illégal? Comment est-il possible que vous puissiez regarder des matchs ou des films en ligne alors que vous devriez payer ? Le secret réside dans ce qu'on appelle « morceau » qui dérive d'un terme napolitain signifiant « falsifié », est un décodeur illégal qui, connecté à la télévision, permet de regarder illégalement des matchs, des films et des séries TV. Le « pezzotto » exploite la technologie IPTV, c'est-à-dire un système de transmission de programmes TV en streaming, donc sans antenne ni satellite. Voyons en détail quand l'IPTV devient illégale, comment les pirates informatiques parviennent à transmettre du contenu illégal et comment cela fonctionne Bouclier de piraterieou le soi-disant « bouclier anti-pezzotto », entré en action il y a quelques mois.
Qu'est-ce que l'IPTV
La technologie sur laquelle reposent les émissions piratées est l'IPTV, qui signifie Télévision sur protocole Internet. L'IPTV n'est rien d'autre qu'un système de transmission de programmes TV en streaming, donc sans antenne ni satellite. Cet ensemble d'informations – c'est-à-dire des données qui sont ensuite transformées en images et en sons – est envoyé directement vers nos appareils personnels, qui peuvent être un ordinateur, un smartphone, une tablette ou un téléviseur connecté à un décodeur, qui est le « nous ». dont on parle. Il s’agit généralement simplement d’un boîtier TV avec le système d’exploitation Android installé à l’intérieur. L’IPTV n’est donc rien d’autre que la transmission sur Internet de ce que l’on voit à la télévision. Mais ce n'est pas toujours illégal. Par exemple, si nous voulons regarder des chaînes gratuites sur ordinateur, comme la RAI ou Mediaset, nous ne commettons pas de crime. Mais si j’utilise une IPTV pour regarder un match diffusé sur DAZN ou SKY sans payer le moindre abonnement, vous comprendrez que nous enfreignons la loi. Par conséquent : les IPTV ne sont pas illégales – c’est-à-dire que la technologie n’est pas illégale – mais l’utilisation qui en est faite est illégale.
Comment fonctionne le streaming illégal
Mais comment les pirates informatiques diffusent-ils – par exemple – des matchs de Serie A sur internet ? Tout d'abord, de véritables centres opérationnels d'où proviennent les données : des « bureaux » dans lesquels se trouvent des dizaines et des dizaines de décodeurs – c'est-à-dire des boîtiers – fonctionnant 24 heures sur 24, réglés sur une seule chaîne. Ces décodeurs sont tous accompagnés d'un abonnement régulier. Les criminels obtiennent donc des images d'émissions en payant effectivement ce contenu, pour ensuite le revendre illégalement à un prix avantageux – donc inférieur à l'abonnement – mais à des milliers de personnes. Donc : le criminel paie 100 euros par mois pour un abonnement, le revend 10 euros, donc beaucoup moins, mais à 10 000 personnes. Il en a donc payé 100 et en a gagné 100 000.
Une fois que vous disposez du contenu, le processus de distribution à différents utilisateurs commence. Le signal audio/vidéo des différents passe par la sortie HDMI et est envoyé vers un appareil appelé « encodeurs », qui est capable de compresser ces données, c'est-à-dire de les rendre plus légères. Mais surtout l’encodeur rend les données compatibles avec le système IPTV. Pour simplifier beaucoup les choses : la télévision parle une langue, tandis que l'ordinateur en parle une autre, et grâce à l'encodeur, les criminels « traduisent » l'émission télévisée. Une fois converties, les diffusions piratées sont ensuite envoyées vers des serveurs, c'est-à-dire des ordinateurs équipés de logiciels, qui enregistrent ces données et sont ensuite en mesure de les redistribuer. Et où se trouvent ces serveurs ? Généralement, ils sont placés à l'étranger, c'est-à-dire dans des pays où la loi est un peu plus permissive, mais surtout ils sont plus difficiles à retrouver pour les autorités italiennes.
À ce stade, les pirates créent littéralement des playlists – comme ceux que nous avons sur Spotify – sauf qu'à la place des chansons, il y a des fichiers texte qui contiennent l'adresse des diffusions illégales, c'est-à-dire l'URL. Ces playlists – qui ne sont que des dieux Fichiers M3U -, il s'agit en fait d'une « liste de chaînes illégales » que le pirate propose aux utilisateurs. Enfin, une fois ces playlists créées, les criminels envoient – moyennant paiement – les fichiers M3U aux utilisateurs. Le « pezzotto » – ainsi que tout appareil équipé d'un lecteur compatible avec ce type de fichiers – est capable de lire ce qui est écrit dans les M3U, et peut ainsi accéder aux URL des diffusions piratées. Et la projection commence.
Piracy Shield, le bouclier anti-fraude : comment se faire prendre et ce que vous risquez
Le 1er février dernier, le Piracy Shield, le soi-disant « bouclier anti-pièce »: c'est une plateforme créée dans le but de bloquer ces transmissions illégales. Essayons de comprendre comment cela fonctionne avec un exemple.
Disons qu'un match de football est diffusé depuis un site pirate. Les ayants droit du match – c'est-à-dire les chaînes de télévision qui ont le droit de le diffuser, donc DAZN, Sky ou Amazon par exemple – découvrent cette diffusion piratée et la signalent sur la plateforme Piracy Shield. À ce stade, la plateforme informe les gestionnaires des réseaux Internet – appelés fournisseurs – qu'ils peuvent bloquez le site piraté (et donc le masquez) en seulement 30 minutes. Mais pas seulement, tous les utilisateurs connectés au site pirate peuvent également être signalés.
La plateforme – qui appartient à l'AGCOM (Communications Garantie Authority) – est opérationnelle depuis quelques mois, il est donc encore tôt pour faire un bilan. Mais entre-temps, nous pouvons déjà affirmer que certains sites très connus – utilisés par des milliers d'utilisateurs – ont été bloqués. ET les premières amendes sont également arrivées (jusqu'à 5 mille euros) pour ceux qui ont regardé des jeux piratés.