Le vol au Louvrequi a eu lieu le dimanche 19 octobre au matin, est l’un des plus discutés de la dernière période : quatre voleurs ils l’ont bien volé en moins de 8 minutes 8 bijouxparmi les plus précieux de toute la collection avec une valeur de 88 millions d’euros. Ce fait a soulevé d’énormes doutes quant à la sécurité du musée et, pour voir clairement ce qui s’est passé, il faut partir du Louvre, le musée le plus célèbre du monde, visité par près de 9 millions de personnes chaque année, et de sa structure. Le vol s’est produit en grande pompe Galerie Apollonla salle où sont conservés les joyaux de la couronne française, alors que les premiers visiteurs étaient déjà dans le musée.
À quoi ressemble le Louvre, le musée le plus célèbre de France
Le Musée du Louvre c’est absolument le musée le plus célèbre de toute la France et probablement du monde: je pense que chaque année, il est visité par quelque chose comme 8 à 9 millions de visiteurs. A l’intérieur se trouvent des collections allant de l’histoire ancienne au XIXe siècle et qui sont réparties dans trois ailes différentes du musée : laaile Richelieu, l’aile Souiller Et l’aile Denon. De toutes, l’aile Denon est peut-être la plus célèbre car elle se trouve ici, dans le hall 711il y a la Joconde. Mais l’aile Denon est aussi le protagoniste de notre histoire voir qui est situé à quelques encablures, au même étage, dans la salle 705 Galerie Apollon: c’est une magnifique galerie qui reflète le goût du romantisme français et à l’intérieur il y a des vases en pierre dure et, surtout, le joyaux de la couronne française.

A l’intérieur il y a 9 vitrines et deux d’entre eux, le quatrième et le cinquième, contiennent – ou plutôt contenus – certains des bijoux les plus précieux de toute la collection. En effet, dans la quatrième vitrine se trouvaient la broche à nœud de l’impératrice Eugénie et son diadème de perles. Dans le cinquième cas, cependant, il y avait un diadème, un collier et une boucle d’oreille de la parure de la reine Marie-Amalia et de la reine Hortense, ainsi qu’une broche de l’impératrice Eugénie, un collier d’émeraudes et une paire de boucles d’oreilles de la parure de Marie-Louise, seconde épouse de Napoléon.

Nous parlons de bijoux composés de des milliers de diamants, pierres précieuses Et perles dont la valeur, initialement considérée comme inestimable en raison de son importance historique, a en réalité été estimée de manière plus réaliste à environ 88 millions d’euros. De toute évidence, ces bijoux précieux seront hautement gardés, n’est-ce pas ? Eh bien, jetons un coup d’œil aux systèmes de sécurité de la pièce.
Les systèmes de sécurité de la salle
Il existe essentiellement deux systèmes de surveillance au Louvre : un interne et un externe. Depuis l’intérieur, chaque salle du musée – y compris la galerie Apollo – est équipée de caméras et d’alarmes. Ceux-ci sont conçus pour fonctionner juste au cas où une affaire a été résolueou en cas de effraction. L’alarme est transmise au personnel de surveillance qui, en analysant les vidéos, peut décider quelle procédure de sécurité mettre en œuvre.
Il convient ici de souligner que des vidéos de surveillance interne apparaissent ne sont pas surveillés 24 heures sur 24 par des opérateurs spécialisés mais ne sont visualisés que lorsque l’alarme est déclenchée. Cela entraîne évidemment un temps de réponse plus long en cas d’urgence. De plus, même en ce qui concerne le nombre de caméras internes – même si nous ne connaissons pas le nombre exact – il semble qu’elles soient insuffisantes. Selon un rapport rédigé par Cour des comptes françaiseon estime que le 60% des pièces de l’aile Souiller et le 75% de ceux qui sont sur l’aile Richelieu ils ne seraient pas protégés par des dispositifs de vidéosurveillance, comme le rapporte également le journal Le Monde.
Cependant, en ce qui concerne les systèmes externes, la situation est ici beaucoup plus grave. Pour le moment, on ne sait pas exactement combien de caméras sont disposées le long du périmètre, mais il est certain que leur nombre est largement insuffisant. Selon certains journaux français, comme le Libérationil pourrait même y en avoir seulement 5. C’est un chiffre ridicule, s’il est vrai, mais il n’est pas confirmé et doit donc être pris avec des pincettes.

Ce qui a été confirmé par Laurence des Carsle président du musée, est-ce que de ce côté de la galerie Apollo en fait une caméra était là, mais elle était tournée vers l’ouest et c’est pourquoi il ne couvrait pas le balcon par lequel les voleurs entraient. Il s’agissait donc d’un angle mort et, selon toute vraisemblance, les voleurs le savaient bien.
La reconstitution des événements
Voyons maintenant la chronologie exacte des événements, en voyant ce qui s’est passé minute par minute.
9h30
À 9h30 quatre voleurs arrivent au Louvre. Deux voleurs sont à bord deux scooters T-Max tandis que les deux autres à bord d’un Monte-charge Böcker Agilo volé. Il s’agit d’un moyen de déplacement assez courant dans la ville, et personne ne s’en doute puisque des travaux sont en cours au musée ; De plus, ils ont l’arme la plus puissante sur eux : le bavoirs jaunes. Le dossard jaune signifie « expert » et donc personne n’y a prêté trop d’attention.
Une fois arrivés sur place, ils ont garé le proche médium l’aile Denon et, pour rendre la mise en scène encore plus crédible, ils ont également positionné des dieux cônes autour du monte-charge. Grâce à l’échelle électrique, deux d’entre eux montent immédiatement sur le balcon devant la galerie Apollon.

9h34
À 9h34 les voleurs utilisent un flexible pour briser la vitrine de la Galerie, réussissant à entrer dans le Musée. À ce moment-là, l’alarme retentit à l’intérieur de la pièce, dans laquelle se trouvaient déjà des touristes. Dans la zone proche de celle du vol se trouvent 5 gardes: comme indiqué par Ministre de la Culture à la presse et comme l’a également rapporté New York Timesle protocole dans ces cas-là est de donner la priorité à la sécurité des personnes plutôt que de poursuivre les voleurs. Les gardes donc tout le monde évacue. Pendant ce temps, les voleurs agissent presque sans être dérangés et, avec le tuyau d’arrosage, ils s’introduisent sans hésitation dans les quatrième et cinquième vitrines, déclenchant les alarmes respectives et emportant les bijoux les plus précieux en quelques secondes.

9h36 – 9h38
À 9h36 s’appelle le police alors qu’à 9h38 les voleurs ils sortent de la galerie Apollo et ils reviennent toujours au sol en utilisant l’échelle. L’un des deux essaie de mettre le feu au monte-charge à brûler les preuves, mais un policier qui avait entre-temps atteint le véhicule a réussi à l’en empêcher. Les malfaiteurs s’enfuient ensuite avec les biens volés à bord de deux scooters, longent la Seine puis s’enfoncent dans la circulation parisienne, perdant leur trace en quelques minutes.

Lors de leur fuite, les voleurs ont laissé derrière eux deux broyeurs, un chalumeau, de l’essence, des gants, un talkie-walkie et une couverture. Mais ils ont surtout laissé derrière eux Couronne de l’Impératrice Eugéniequi contient à lui seul 1 354 diamants, 1 136 diamants taille rose et 56 émeraudes.
On ne sait pas s’il a été perdu, ce qui est probable, ou s’il a été laissé intentionnellement, mais le fait est qu’à ce jour, c’est le seul des neuf joyaux qui a été récupéré par les autorités, même s’il a été endommagé.