Donnez une définition unique de « Fête » n’est pas simple : ce n’est pas une donnée, mais un complexe d’actions sociales qui acquièrent un sens et une identité dans les interprétations de ceux qui l’éprouvent et y participent, dans les pratiques qu’elles mettent en œuvre. Non seulement cela : le parti est un institution dynamique qui il évolue et s’adapte aux changements sociaux et économiques de la société et c’est pour cette raison que nous le trouvons comme un trait commun à toutes les communautés humaines et dans l’histoire. Aujourd’hui, il est également devenu un outil important de marketing territorial et auprès des consommateurs. Mais d’où vient le concept de célébration ? Et est-il vrai qu’il y en a qui sont plus « vrais » que d’autres ?
Le temps de la fête et le temps du travail
Fête, allez fête (joyeux, heureux), a toujours été un moment de panne ou d’interruption du temps de travail. Le marquage du temps a toujours eu une importance fondamentale dans les traditions paysannes et, sans surprise, bon nombre des fêtes que nous connaissons aujourd’hui trouvent leur origine précisément de cette manière, au cours de la moments de transition saisonnière. L’anthropologue Valerio Valeri, par exemple, affirme que «tout d’abord, la célébration est toute activité rituelle corrélative à l’organisation sociale de l’époque« .
Existe-t-il des célébrations plus « réelles » que d’autres ?
Imaginons tomber sur une capsule temporelle et trouver des documents, des photographies, des histoires, des recettes et des films d’il y a plusieurs décennies, qui nous racontent comment les gens vivaient et se préparaient pour Noël. Nous ne remarquerions probablement pas de différences substantielles par rapport à ce à quoi nous sommes habitués, du moins sur la forme. Certains font une nette distinction entre les vacances d’autrefois et les vacances d’aujourd’huiarguant que les « nouvelles » fêtes n’ont désormais plus de racines historiques et religieuses, animent les centres commerciaux et ne sont que des opportunités de consommation.
Mais alors, quels sont les « vrais » partis et comment les distinguer des faux ? Pour répondre à cette question, nous devons d’abord nous mettre d’accord sur ce qu’est un « vrai » parti, ce que nous entendons par authenticité, etc. En réalité, l’authenticité est en constante évolution : ce qui peut être considéré comme inauthentique à un moment donné peut devenir authentique plus tard.
Pour l’anthropologue Pietro Clemente tous les jours fériés sont des jours fériés et, même contemporaines, présentent des caractéristiques identiques aux traditionnelles (tout en soulignant la difficulté d’établir des frontières claires) :
- périodicité calendaire ;
- comportements ritualisés;
- variabilité des significations ;
- lien avec un événement profane ou religieux.
Comme nous l’avons dit précédemment, la fête est un événement social et actif, elle s’adapte aux contextes historiques et sociaux changeants et c’est pourquoi cela n’a pas beaucoup de sens de parler de « vrais » partis et de partis moins réels.
La différence entre fête et rituel
Quand on parle de célébration, on parle facilement de rituel, pour finir par utiliser les deux termes de manière interchangeable. En fait:
- le rituel est une séquence formalisée d’actions,
- la célébration est avant tout une expérience collective ;
Simplifier : si le le rite est quelque chose qui est « fait » (il existe une série d’actions obligatoires), la fête est quelque chose qui surtout « ça se sent » (cela donne un cadre d’expérience, dans lequel les actions ne sont pas toujours coordonnées). Le rituel exige aussi qu’il y ait quelqu’un qui officie et quelqu’un qui participe, alors que le parti ne fait pas ce type de distinction. Rite et célébration peuvent certes coexister, comme si l’un (le rituel) était un texte, l’autre (la célébration) un contexte.
La fonction sociale des vacances
La fête est une expérience communautaire, à travers laquelle se confirment les frontières et les territoires : ici le valeurs sociales (et les hiérarchies) avec l’intention de les réaffirmer solennellement. Pour cette raison et pour le peur de la désintégration sociale, ceux qui ne correspondent pas parfaitement au récit que se donne la communauté sont pointés du doigt. Durkheim élabore un modèle formel d’interprétation de la signification sociologique de la fête dans les éléments suivants :
- coprésence physique d’un groupe de personnes;
- conscience mutuelle d’un centre d’attention commun;
- humeur partagé;
- symboles ou des objets sacrés qui représentent l’appartenance à un groupe ;
- énergie émotionnelle ce qui affecte les participants ;
- exclusion de ceux qui brisent les symboles et les lieux sacrés.
On peut conclure en disant que, si d’un côté le parti permet le reconstruction communautaire dans ces moments d’agrégation, il y a aussi un décision collective – pas explicite, évidemment, mais implicite dans les comportements et les normes – ce qui tend à exclure ceux qui n’ont pas l’intention de les reproduire.
En parlant de fête : si vous voulez savoir comment fonctionnent les feux d’artifice, il vous suffit de regarder la vidéo ci-dessous !