Quelle est la classification énergétique des bâtiments et comment est-elle calculée

Alexis Tremblay
Alexis Tremblay

classement énergétique d’un immeuble, ou en général d’une propriété, est une procédure d’évaluation qui permetidentification rapide du niveau de consommation d’énergie du même. Pour exprimer la performance énergétique d’un bâtiment, on utilise un tableau avec une échelle de catégories allant de A4 (efficacité maximale) à G (efficacité minimale). L’estimation de la classe énergétique est réglementée par une réglementation spécifique et doit être certifiée par un technicien du secteur. Cependant, les principes théoriques sur lesquels repose le calcul sont peu nombreux et faciles à interpréter même pour les non-experts.

Pour bien définir la classe énergétique d’un bien immobilier, on rencontre généralement deux grandes catégories de problèmes : côté purement bureaucratique, c’est-à-dire ce qui est légiféré pour effectuer le calcul de la classe énergétique de la propriété. Là partie purement technique qui, sur la base de calculs spécifiques et de concepts thermodynamiques, peut nous donner une idée claire et quantifiée du niveau réel de consommation énergétique de la propriété.

Comment déterminer la classe énergétique d’un bâtiment ou d’une maison

L’idée est d’avoir un paramètre clé qui décrit, en quelque sorte sans ambiguïté et concis, l’efficacité énergétique de la structure basée sur ce dont nous avons discuté précédemment. Pour faire cette quantification, l’outil actuellement utilisé est celui de classification: essentiellement, la plage de valeurs que peut prendre un paramètre donné est divisée et, par rapport à la valeur que celui-ci aura à partir de l’estimation de sa performance énergétique, la cote énergétique.

Au niveau européen, la performance énergétique d’un bien immobilier est déterminée à partir de ce qu’on appelle Indice mondial de performance énergétique non renouvelable ou EPglet est mesuré en kWh par mètre carré de l’immobilier. Représente un index directement lié au transmission des différents éléments qui composent le boîtier, dont nous parlerons dans le paragraphe suivant. Cet indice mesure donc essentiellement l’énergie consommée par le bâtiment par unité de temps et par mètre carré.

Le tableau des classes énergétiques

Voici les catégories officielles pour la classification énergétique des bâtiments :

  • classe A4: EPgl < 0,40 kWh/m2;
  • classe A3: 0,40 kWh/m2 < EPgl < 0,60 kWh/m2;
  • classe A2: 0,60 kWh/m2 < EPgl < 0,80 kWh/m2;
  • classe A1: 0,80 kWh/m2 < EPgl < 1,00 kWh/m2;
  • classe B: 1,00 kWh/m2 < EPgl < 1,20 kWh/m2;
  • classe C: 1,20 kWh/m2 < EPgl < 1,50 kWh/m2;
  • classe D: 1,50 kWh/m2 < EPgl < 2,00 kWh/m2;
  • classe E: 2,00 kWh/m2 < EPgl < 2,60 kWh/m2;
  • Classe F: 2,60 kWh/m2 < EPgl < 3,50 kWh/m2;
  • Classe G: EPgl > 3,50 kWh/m2.

Il peut y avoir une différence entre la classe A4 et la classe G plusieurs centaines d’euros par an dans le projet de loi : plus une maison est efficace, moins il faudra d’énergie pour la maintenir au chaud en hiver et au frais en été. Selon Directive sur les maisons vertesd’ici 2030, chaque bâtiment résidentiel devra atteindre au moins la classe E et d’ici 2033 la classe D.

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De quoi dépend la consommation énergétique d’un bâtiment ?

Un bâtiment consomme de l’énergie car, même si physiquement à l’abri de l’environnement extérieur, ce n’est pas thermodynamiquement. En fait, la physique veut qu’il y ait un flux de chaleur qui migre des zones à températures plus élevées vers celles à températures plus basses. La quantité de chaleur dispersée est directement proportionnelle à un paramètre technique appelé transmissionqui identifie précisément le performances thermodynamiques du compartimentage du bâtiment. Plus ce nombre est grand (qui varie selon les matériaux impliqués et les épaisseurs des stratifications), moins c’est pour le bâtiment d’un point de vue énergétique.

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Comment un boîtier peut-il fonctionner plus ou moins bien que d’autres ? Ceci dépend essentiellement de paramètres géométriques et thermodynamiques liés principalement à la luminaires présents et ai systèmes tampons (communément identifié comme boîtier transparent ou opaque). Je veux dire, ça dépend de quoi matériaux ceux-ci sont composés, quelle est leur épaisseur Et combien de couches forment l’objet. La variation de ces trois macro-catégories de paramètres modifie la valeur du coefficient de transmission et modifie, pour le meilleur ou pour le pire, le flux de chaleur qui est échangé avec les milieux extérieurs (en hiver) ou vice versa (en période estivale).

Par conséquent, l’emplacement, le type et la taille des installations ou des murs d’enceinte d’une propriété ne peuvent pas être choisis au hasard, ou uniquement pour des raisons liées à la conception et au goût subjectif des utilisateurs, mais doivent être étudiés par des techniciens du secteur qui peuvent recommander, en fonction de les conditions environnantes, la meilleure solution pour le cas spécifique.

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Qui établit la classe énergétique d’un bien et avec quelles réglementations

Le document législatif qui réglemente et réglemente les questions d’efficacité énergétique et de classification énergétique provient de ce qu’on appelle « Loi 10 » de 1991. Aujourd’hui actualisé sous divers aspects, jusqu’à la dernière mise à jour en 2015, il ne change pas dans le fond et dans les obligations. En effet, le décret législatif introduit le nécessité d’établir un document technique spécifique qui représente un bilan énergétique du bien suite à un nouveau projet ou certaines interventions visant à améliorer l’efficacité énergétique du bâtiment. Seuls peuvent le rédiger des techniciens particuliers, tels que les Ingénieurs, Architectes et Géomètres, habilités à rédiger ce document au travers d’une formation spécifique. Étant donné que le document trouve son origine précisément dans la loi qui l’a introduit, on l’appelle généralement, incorrectement, Loi 10. À tort car il s’agit en fait d’un rapport technique, propre au bien immobilier en question, et non d’une loi.

Un concept différent, bien qu’intimement lié, est représenté parCertificat de Performance Énergétique (acronyme ABEILLE). Ce document, toujours rédigé par un technicien qualifié, représente une synthèse des caractéristiques énergétiques du bien tel qu’il se situe. C’est un document qui peut avoir différentes finalités mais qui est dans certains cas obligatoire par la loi dans sa rédaction, par exemple lors d’un acte de vente du bien.

Le rôle des incitations fiscales

S’orienter vers une augmentation de la classe énergétique d’une propriété n’est pas seulement un avantage pour les utilisateurs qui l’utilisent, en raison des économies réalisées en termes économiques et de la possibilité de disposer d’un système plus efficace à cet égard, mais aussi un avantage pour la communauté! En effet, si une propriété est moins gourmande en énergie, elle garantira alors que plus d’énergie sera consommée ailleurs et, en même temps, moins de dépenses énergétiques, ce qui se traduira alors indirectement en pollution de l’environnement sous diverses formes. C’est pourquoi l’État a intérêt à faciliter les interventions visant à améliorer la performance énergétique attendue du plus grand nombre de propriétés possible. Dans le sillage de ces motivations, des dispositions en matière de déduction des dépenses économiques visant à réaménager énergétiquement les propriétés existantes. Il s’agit d’un moyen direct que l’État met en œuvre pour améliorer la qualité des bâtiments de la communauté, les plus célèbres en sont un exemple. écobonus Et superbonus.