Que faire si le téléphone tombe dans l’eau de mer ? La dépendance croissante à la technologie conduit de plus en plus de personnes à utiliser le téléphone même pendant nos voyages ou nos vacances à la plage. Cette mauvaise habitude, en plus de gêner la relaxation, pourrait entraîner des dommages accidentels dus à la chute du smartphone dans l’eau salée. Dans ces cas, si le téléphone tombe dans l’eau de mer, il pourrait subir de graves dommages même s’il est étanche. Le mieux que l’on puisse faire pour tenter de limiter au maximum ces problèmes est de mettre en œuvre une procédure d’urgence qui consiste à éteindre l’appareil, à le rincer à l’eau douce pour éliminer le sel et à le laisser sécher à l’air libre.
Comment récupérer un smartphone tombé dans l’eau de mer
Si votre smartphone possède l’une des certifications décrites dans le chapitre précédent, et est donc résistant à l’eau, vous pouvez essayer de mettre en œuvre ce qui suit « procédure d’urgence », qui consiste en quelques étapes simples. Il convient toutefois de souligner que ces étapes peuvent ne pas donner les résultats souhaités : tout dépend de la durée pendant laquelle l’appareil est resté immergé, de l’étendue des dommages causés par l’eau salée à l’appareil, du degré de protection contre les liquides réellement disponible et son intégrité actuelle. Dans tous les cas, essayez de mettre en pratique ces étapes :
- Tout d’abord, éteignez votre téléphone et rincez-le avec eau fraiche.
- Séchez votre téléphone avec une serviette ou un chiffon sec. Alors laisse-le sécher à l’air pendant plusieurs heures avant d’essayer de l’utiliser à nouveau. Ce faisant, ne commettez pas l’erreur de le placer à la lumière directe du soleil pour le faire sécher plus rapidement, car cela pourrait endommager irrémédiablement l’appareil. Séchez avec une attention particulière les zones les plus « sensibles », c’est à dire celles où l’eau aurait pu rentrer plus facilement, comme les enceintes ou le port de charge.
- Une fois l’appareil complètement sec (ce qui peut prendre jusqu’à 5 à 6 heures à partir du moment où il a été sorti de l’eau), essaie de l’allumer pour voir si vos tentatives de récupération ont réussi ou non.
Si l’appareil que vous avez laissé tomber dans l’eau salée n’a aucune certification de protection contre les liquides, il est probable que la « plongée » coûte assez cher à votre téléphone (et donc à vous aussi). Dans ce cas, la seule chose que vous pouvez essayer de faire est démonter l’appareil et le nettoyer avant que l’eau ne corrode définitivement les circuits, en retirant la carte SIM, la batterie dans les modèles où cela est possible et la carte SD si présente. Naturellement, pour ce faire, vous devez vous équiper des bons outils et de guides fiables pour démonter l’appareil pièce par pièce (une ressource très utile à cet égard sont les guides d’iFixit, un site spécialisé dans la fourniture d’informations sur la façon de réparer le plus appareils technologiques populaires).
Qu’est-ce que la certification IP et comment vérifier si votre smartphone est étanche
Concernant ce qu’on appelle « imperméabilisation » des smartphones il est important de faire une distinction entre les différents types de certifications standards actuellement disponibles, chacun offrant un degré de protection différent. Nous faisons référence en particulier à Certification PI (Marquage de protection internationale), un paramètre qui définit dans quelle mesure un appareil est protégé contre l’intrusion de corps solides et l’accès de liquides.
Le code de certification est composé de trois éléments :
- IP: ce code identifie le nom de la certification susmentionnée.
- Nombre entre 0 et 6 : le premier chiffre qui suit le code « IP » indique le degré de protection contre l’introduction de poussières et de corps solides (dans cet article nous passerons sous silence ce paramètre, puisque cela ne nous intéresse pas).
- Nombre entre 0 et 9 : le deuxième chiffre qui suit le code « IP » indique le degré de protection contre l’introduction de liquides. Concernant le deuxième chiffre de la certification, pour illustrer les différents degrés de protection disponibles, nous avons créé le tableau explicatif suivant, qui, nous l’espérons, vous aidera à clarifier et à comprendre de quel niveau de protection il s’agit. éventuellement disponible sur votre appareil.
Degré de protection | Exemples de dommages couverts |
---|---|
0 | L’appareil n’a aucune protection contre les dommages causés par les liquides |
1 | Protection contre les gouttes d’eau |
2 | Protection contre les gouttes d’eau tombant sur un appareil incliné à 15° |
3 | Protection contre les projections d’eau tombant sur un appareil incliné jusqu’à 60° |
4 | Protection contre les éclaboussures, la pluie et les projections d’eau |
5 | Protection contre le jet d’eau projeté par une buse de 6,3 mm contre les points faibles et les ouvertures |
6 | Protection contre le jet d’eau projeté par une buse de 12,5 mm contre les points faibles et les ouvertures |
7 | Protection temporaire contre l’immersion dans l’eau jusqu’à 1 mètre de profondeur pendant 30 minutes maximum |
8 | Protection temporaire contre l’immersion dans l’eau jusqu’à 6 mètres pendant 30 minutes maximum (norme CEI 60529), jusqu’à 4 mètres pendant 30 minutes maximum ou jusqu’à 2 mètres pendant 30 minutes maximum (norme CEI 60529) |
9 | Protection contre les jets d’eau à haute pression et haute température (généralement absents sur les smartphones). |
Autrement dit, si votre smartphone est équipé de Certification IP67 ou IP68 il est probable qu’en agissant rapidement, vous pourrez remédier à l’immersion dans l’eau salée (et nous verrons bientôt comment). Il est cependant bon de garder à l’esprit que la résistance à l’eau et aux éclaboussures n’est pas une caractéristique permanente et pourrait diminuer physiologiquement avec l’usure normale (d’ailleurs, sur les smartphones reconditionnés, cette caractéristique est automatiquement perdue lorsque les appareils sont ouverts par des centres agréés pour effectuer les réparations et les contrôles nécessaires). De plus, les fabricants couvrent généralement les dommages causés par les liquides dans l’année suivant l’achat de l’appareil.