Depuis le début de l’invasion russe, plus de 4,3 millions de réfugiés ukrainiens ont été accueillis dans les pays de l’Union européenne. La perspective de la fin de la guerre reste encore difficile, mais elle est maintenant considérée comme une conclusion possible, et qui espérait avoir lieu dès que possible.
Pour cette raison, la Commission européenne a décidé de préparer un plan, qui devra désormais faire l’examen du Parlement et le Conseil de l’UE, pour le retour progressif des réfugiés ukrainiens, un plan qui comprend des interventions telles que la création de Hub pour la gestion des rapatriers, mais également un permis temporaire pour permettre à l’Europe des refuges.
« Nous continuerons d’aider les Ukrainiens »
« Depuis 2022, nous avons fourni une protection à ceux qui fuient la guerre de Russie contre l’Ukraine et continuent de le faire. Et avec l’Ukraine, nous préparons le terrain afin que les gens puissent revenir et reconstruire leurs maisons une fois qu’ils sont sûrs », a déclaré le président de la Commission, Ursula von Der Leyen.
La première intervention vise à rassurer les Ukrainiens, cependant, que l’Europe n’a pas l’intention de les abandonner. Pour cette raison, la protection temporaire accordée aux personnes qui se sont échappées de l’agression russe, la portant jusqu’au 4 mars 2027 de la mars 2026 actuelle, devrait prolonger d’un an. La mesure continuera de garantir le droit de résidence, l’accès au marché du travail, les soins de santé, l’éducation et le logement adéquat.
Nouveau statut
À côté de la prolongation, la Commission propose une recommandation de commencer une transition progressive vers la fin de la protection temporaire. Parmi les mesures envisagées, il existe d’abord la transition vers le statut national ou plus stable national ou de l’UE, tels que les permis de résidence pour le travail, l’étude, la recherche ou la résidence à long terme.
Ensuite, il y a la promotion de visites exploratoires en Ukraine, pour permettre à ceux qui évaluent le retour pour se renseigner sur la situation réelle dans le pays et enfin le début des programmes de retour volontaire est préparé, à être construit en coordination avec les autorités ukrainiennes, en tenant compte de la capacité d’absorption du pays et des besoins de répatrie.
Pour les personnes vulnérables ou les familles avec enfants, une certaine flexibilité est planifiée, par exemple, permettant de rester jusqu’à la fin de l’année scolaire ou jusqu’à ce que les conditions en Ukraine ne soient plus adaptées pour les accueillir.
Les hubs pour les rapatriements
L’une des principales nouveautés est la création d’unités, des centres d’information conçus pour aider les Ukrainiens à la fois sur le chemin de l’intégration dans les pays d’accueil et dans la préparation possible du retour. Le premier centre ouvrira à Berlin à l’été 2025, suivi d’autres à Prague et Alicante. Les centres, nés sur l’initiative du ministère ukrainien de l’unité nationale, seront financés par le fonds, la migration et l’intégration de l’UE (AMIF) et pourront prendre diverses formes: points physiques, plateformes numériques, applications ou autres outils adaptés au contexte local.
Un correspondant spécial
Au niveau politique, la Commission nommera un correspondant spécial pour les Ukrainiens dans l’UE, chargés de faciliter la coordination entre les États membres, les institutions européennes, les organisations internationales et les autorités ukrainiennes. À l’appui de l’ensemble des mesures, Bruxelles a mobilisé une dotation importante: à partir de 2022, environ 15 milliards d’euros ont été alloués pour soutenir les pays d’accueil, auxquels s’ajouteront 4 milliards supplémentaires entre 2025 et 2027.