Les poudres des incendies au Canada ont atteint l’Italie avec PM10 dans la vallée d’Aosta: les données ARPA

Alexis Tremblay
Alexis Tremblay

La poussière produite par vastes incendies de forêt qui frappe le Canada Ils sont arrivés dans Italieen particulier dans leArc alpin occidentalen Sardaigne et dans le centre-nord de la péninsule, provoquant des foschie Et un ciel lactiineux. Malgré l’insistance de l’anticyclone africain de notre pays ces jours 7000 km À travers l’océan Atlantique transporté par les courants en altitude et a atteint l’Italie après avoir survolé la France, jusqu’à ce qu’ils atteignent le sol.

L’ARPA (Agence régionale pour la protection de l’environnement) Valle d’Aosta a publié hier un communiqué de presse dans lequel les données recueillies sur la qualité de l’air dans la région sont signalées. Une première augmentation de PM10 (poussière fine avec diamètre aérodynamique inférieur à 10 millièmes d’un millimètre) Déjà le dimanche 8 juin, pour devenir plus intense hier matin atteint, y compris les valeurs Entre 70 et 90 microgrammes par mètre cube détecté dans les stations de Aosta Plouves Et Femmes.

Ce sont des valeurs inhabituellement élevées pour la vallée d’Aosta: pensez simplement que la législation italienne actuelle (établie par décret législatif n.155 de 2010) valeur limite quotidienne de 50 microgrammes par mètre cube pour ne pas dépasser plus de 35 jours par an). Cependant, il y a des niveaux temporaires qui en soi ne constituent pas un risque direct pour la santé.

PM10 Val d'Aosta

Le fait que ces poudres proviennent d’incendies au Canada sont confirmées par 4 éléments principaux:

  • le images satellitesqui a montré le long voyage de la fumée produite par les incendies le long de l’Atlantique Nord;
  • le modèles atmosphériquesqui a permis de reconstruire les trajectoires des particules atmosphériques à l’envers;
    trajectoires de poussière

  • présence de poussière fine à haute altitude (entre 3000 et 5000 mètres) Compatible avec l’origine particulaire canadienne;
  • le Analyse chimique sur la composition poussière fine. En fait, la harpe a des outils spéciaux capables de caractériser en détail les particules. Dans ce cas, l’Arpa Valle d’Aosta a constaté que les poudres fines détectées ont subi des processus physiques chimiques avant de retomber au sol, après avoir fait cela qui indique comment les particules ont voyagé pendant longtemps avant de se retrouver dans les stations de détection installées dans la région. Ces informations sont importantes, entre autres, car les poudres «vieillies» pourraient avoir des effets sur la santé différents – et peut-être pire – par rapport aux particules produites immédiatement par des incendies.