Les sorties d’Elon Musk continuent de faire polémique. Le milliardaire propriétaire de Tesla a déclenché une polémique en Allemagne avec un approbation à l’extrême droite du pays. « Seule l’AfD peut sauver l’Allemagne », a écrit Musk à propos de « l’idée que l’Allemagne puisse suivre l’exemple d’Elon Musk et de Javier Milei » et « rejette toute discussion avec l’AfD ».
Avec la chute du gouvernement d’Olaf Scholz, voté de défiance par le Bundestag le 16 décembre, le pays a avancé les élections fédérales au 24 février.
Seule l’AfD peut sauver l’Allemagne https://t.co/Afu0ea1Fvt
– Elon Musk (@elonmusk) 20 décembre 2024
Le leader de l’AfD (Alternative für Deutschland, Alternative pour l’Allemagne), a évidemment salué le soutien d’Elon Musk. « Oui ! Vous avez tout à fait raison ! », a écrit Alice Weidel, candidate à la chancellerie du parti, sur la tribune. Weidel a ensuite republié une récente interview qu’il a donnée sur la façon dont « la socialiste Angela Merkel a ruiné notre pays » et comment « l’Union européenne soviétique » détruit l’Allemagne. « Il y a la liberté d’opinion, qui s’applique également aux multimilliardaires. Mais la liberté d’opinion signifie aussi pouvoir dire des choses qui ne sont pas justes et qui ne contiennent pas de bons conseils politiques », a répondu Scholz.
Le approbation par Musk
Musk, qui était une sorte de bras droit de Donald Trump lors de la campagne électorale américaine, a récemment soutenu de plus en plus clairement les politiciens européens de droite radicale, notamment la Première ministre italienne Giorgia Meloni et le leader réformiste britannique Nigel Farage. Et ce n’est pas la première fois que le propriétaire de Tesla exprime son opinion sur la politique allemande : en novembre dernier, il a utilisé X pour qualifier le chancelier social-démocrate Olaf Scholz de « clown ».
L’Afd s’envole dans les sondages
L’AfD est un parti de droite radicale, eurosceptique et anti-immigration, partiellement qualifié d’extrémiste par les autorités allemandes elles-mêmes, et qui selon les sondages pourrait arriver en deuxième position lors des élections anticipées de février prochain. Selon le sondage Politbaromètre publié par la chaîne publique ZDF, le bloc conservateur dirigé par Merz chute de deux points à 31 pour cent, tandis que l’AfD suit à une certaine distance avec 19 pour cent. Les sociaux-démocrates de Scholz restent à 16 pour cent.
Cependant, la possibilité que l’AfD fasse partie du prochain gouvernement n’est pas envisagée, car les autres partis maintiennent un accord, connu sous le nom de cordon sanitaire, pour ne pas collaborer avec la formation d’extrême droite.