Macron annonce une mission en Ukraine
Le nouveau sommet du «dispositif» commence aujourd’hui. À Paris, autour d’Emmanuel Macron, dans les salons de l’Elysée, collectera les dirigeants d’une trentaine de pays alliés d’Ukraine, dont l’Italie. Le nouveau sommet devrait « définir » les « garanties de sécurité » à offrir à Kiev dans le cas d’un accord de paix avec la Russie. Sans attendre que la médiation américaine atteigne ses objectifs, la plupart des pays de l’UE et les États de l’OTAN, marginalisés par les discussions lancées par Donald Trump, veulent avancer sur les garanties de sécurité ukrainiennes.
Les 4 points des design pour aider Kiev
La présidence française a parlé d’un programme de la réunion articulée autour de quatre grands points: la continuation de l’aide militaire à l’Ukraine et la contribution de chaque pays, les modalités d’un incendie « complet », la préparation d’un potentiel « après le procès » et les conditions du déploiement d’une force européenne en Ukraine à la paix, une initiative qui éprouve le francoco-brutal. Pour l’Eliseo, « la meilleure garantie de sécurité est le moyen que nous donnerons à l’Ukraine pour nous défendre ». La présidence française a continué à spécifier que « tout se fera en parfait état avec nos partenaires américains » et que Macron informera Donald Trump des principaux résultats du même jour aujourd’hui.
« L’UE ne sera jamais une puissance mondiale sans la mer Noire et le Caucase »: l’attrait de Salomè Zourabichvili
Selon Macron, continuant à frapper l’Ukraine, la Russie « a montré sa volonté de guerre » et est donc « trop tôt » pour considérer la révocation des sanctions. « La Russie joue au fil du temps, nous devons continuer à maintenir la pression », a ajouté Zelensky. Les deux ont exhorté Moscou à accepter une cessation de l’incendie total de 30 jours « sans conditions préliminaires ». « Contrairement au président Zelensky, Poutine a montré qu’il n’était pas un acteur sérieux dans ces pourparlers de paix », a déclaré Starmer. « Ses promesses sont vides. »
Au cours des semaines, il y a eu un changement de cours dans le projet de garanties de sécurité à offrir à Kiev. La France et le Royaume-Uni semblent avoir mis moins l’accent sur un déploiement terrestre, jusqu’à présent, catégoriquement rejeté par la Russie de Vladimir Poutine. Du côté français, il est insisté sur le fait que «la meilleure garantie de sécurité» pour l’Ukraine est l’armée ukrainienne elle-même, qui doit donc être encore renforcée. L’équipe italienne, cependant, après un sommet entre le Premier ministre Giorgia Meloni et Tajani, Salvini et Crosetto, a été réitéré qu ‘ »il n’y a pas de participation nationale à une éventuelle force militaire sur le terrain », le gouvernement spécifie.
Meloni aux côtés de Macron et Starmer
En plus de son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, déjà reçu hier soir à l’Elysée avec la promesse d’une nouvelle aide militaire française pour deux milliards d’euros, Macron accueille, entre autres, le British Keir Starmer, le Giorgia Mellaz allemand, l’Olaf Scholz et le vice-président turc Cévdet Yilmaz. La présence du secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte et du sommet de l’Union européenne, est également prévue.
Après une série de réunions politiques et militaires organisées de la mi-série, successivement de Paris et de Londres, le moment est venu de « tirer des conclusions opérationnelles », a expliqué la présidence française à la presse. Le duo franco-britannique stimule le processus parallèle des négociations lancé par les États-Unis de Donald Trump avec Kiev d’un côté et Moscou de l’autre.