Moments de terreur à l’aéroport de Haneda à Tokyo, au Japon. Le vol JAL516 de Japan Airlines, un Airbus A350, a pris feu après être entré en collision avec un avion des garde-côtes sur la piste. Selon l’agence de presse Kyodo, le vol JAL 516 a décollé de l’aéroport de New Chitose, sur l’île d’Hokkaido, avec à son bord environ 400 personnes, passagers et membres d’équipage compris. Cinq victimes : tous les membres de l’équipage qui se trouvaient à bord de l’avion des garde-côtes.
Accident à l’aéroport de Tokyo : un avion de ligne en feu (Photo LaPresse)
Crash sur la piste, un avion de ligne prend feu
Les images diffusées sur les réseaux sociaux par les médias japonais montrent une énorme explosion, le véhicule étant instantanément enflammé. Après le violent impact, l’avion s’est brisé en deux, tandis que le deuxième avion poursuivait son lent voyage avec un incendie à bord.
Selon ce qu’a rapporté la chaîne NHK, qui cite des sources de Japan Airlines, toutes les personnes qui se trouvaient à bord de l’avion ont été évacuées et sont saines et sauves. Les 367 passagers et 12 membres d’équipage ont réussi à s’échapper avant que les flammes n’engloutissent l’avion.
Les cinq membres d’équipage de l’escadrille des garde-côtes initialement portés disparus ont été retrouvés morts. Seul le capitaine a réussi à se sauver. Entre-temps, les autorités locales ont suspendu tous les vols au départ et à l’arrivée de l’aéroport de Haneda, l’un des aéroports les plus fréquentés du Japon.
Les autorités gouvernementales ont ouvert une enquête interne pour établir les causes de l’accident. Le Premier ministre japonais Fumio Kishida a promis de « clarifier » ce qui s’est passé à l’aéroport de Haneda : « J’ai demandé aux autorités de clarifier rapidement les dégâts et je demande de fournir des informations adéquates à la population. »
La dernière catastrophe aérienne au Japon s’est produite en 1985, lorsqu’un avion gros porteur de Japan Airlines décollant de Tokyo et se dirigeant vers Osaka s’est écrasé dans la préfecture de Gunma, tuant les 520 personnes à bord. C’est l’une des catastrophes majeures de l’aviation civile moderne.