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Quel est le sac que le Le président des Etats-Unis et de Russie est-ce qu’ils l’emportent toujours avec eux ? Chaque fois que Biden Et Poutine ils sont loin du palais présidentiel vous verrez un agent de sécurité s’occuper d’eux. C’est ce qu’on appelle mallette nucléaire, l’un des objets les plus précieux et les plus dangereux de la planète. En fait, cela nous permettrait de lancer un attaque nucléaire avec le lancement de des centaines de bombes atomiques, comme les missiles balistiques intercontinentaux terrestres et les missiles balistiques lancés depuis des sous-marins. En fait, il s’agit d’appareils qui permettent de communiquer avec les départements militaires effectivement chargés du lancement des armes nucléaires. Aux USA, la mallette s’appelle football nucléaireen Russie cheget. Dans cet article et la vidéo ci-dessus, nous voyons ce qu’est la mallette nucléaire aux États-Unis et en Russie et à qui appartiennent les codes nucléaires.
Le football nucléairela mallette nucléaire américaine
Conformément au protocole américain de lancement de missiles nucléaires, le président des États-Unis peut lancer une attaque atomique à partir de lieux fixes, tels que Salle de situation de la Maison Blanche. Toutefois, lorsqu’il voyage, il est toujours accompagné d’un mallette pesant environ 20 kgla dite football nucléaire (c’est-à-dire la « boule nucléaire », métaphore tirée du football américain) à laquelle lui seul a accès et qui lui permettrait théoriquement de déclencher une attaque à distance.
Pour ce faire, vous devez d’abord passer un processus d’authentification: à cet effet, la National Security Agency génère des codes ad hoc, appelés « codes dorés »et les imprime sur une carte plastique, appelée « biscuit », de la taille d’une carte de crédit et recouvert d’un film opaque, pour cacher son contenu. Le Président doit toujours avoir le biscuit avec lui, ainsi que la mallette, et se rappeler lesquels des codes imprimés sont vrais, car pour des raisons de sécurité, ils sont presque tous faux. De plus, on ne sait pas à quelle fréquence le biscuit et les codes sont modifiés. Mais quel est leur but ? Si le président voulait un jour autoriser une attaque nucléaire, il devrait fournir les codes au Centre de commandement militaire national, qui les possède à son tour, pour certifier que c’est lui et non quelqu’un d’autre. C’est une mesure fondamentale car à plusieurs reprises le biscuit était perdu.
D’un autre côté, ce n’est pas comme si le Président pouvait décider, à l’improviste, d’ouvrir la mallette et d’autoriser une attaque nucléaire. Elle ne peut le faire qu’en cas d’extrême urgence. En ce sens, les États-Unis ont simulé tant scénarios de guerre, y compris le nucléaire, et disposent déjà de réponses toutes faites, afin de prendre des décisions plus rapidement dans des situations très graves. Et en fait, à l’intérieur de la mallette se trouve également un cahier noir d’une centaine de pages qui rapportent toutes les attaques possibles que l’Amérique pourrait recevoir et les réponses conséquentes à apporter. Bref, le président américain devrait suivre les instructions du cahier.
De plus, en cas d’urgence, tous les chefs des principaux appareils d’État ils se réuniraient instantanément et en quelques secondes, ils expliqueraient les options qui s’offrent au président. Ce serait alors à lui de choisir la marche à suivre et de donner son feu vert. Et s’il était nécessaire de lancer une attaque nucléaire mais que le président était mort ou que la mallette était volée ou endommagée ? Il existe probablement des protocoles que nous ne connaissons pas. Il est certain cependant qu’il existe certains emplacements fixes pour gérer les urgences et que Vice-présidence il a une mallette et un biscuit de rechange.
Quoi qu’il en soit, le système nucléaire américain est aujourd’hui essentiellement conçu pour la défense. En particulier, les États-Unis classent secrètement les niveau de menace vers eux avec un escaliers appel Défconc’est-à-dire État de préparation à la défense. L’échelle indique la volonté des forces armées d’intervenir et varie de 1 à 5où 1 est la valeur d’alerte maximale.
Chegetla mallette nucléaire russe
Même le président russe ne peut pas décider seul d’utiliser l’arme nucléaire. En effet, selon le protocole de lancement nucléaire russe, pour éviter de prendre des décisions hâtives et unilatérales, il faut avoir l’accord du Chef d’état-major des forces interarméesc’est-à-dire le chef des forces armées russes, et de Ministère de la Défense. En effet, dans une situation d’extrême urgence, les trois représentants de l’État seraient immédiatement informés des options possibles. Ce serait alors au Président de prendre une décision, mais il lui faudrait le soutien de ses deux collègues.
S’ils sont d’accord, ils doivent inscrire leur propre code crypté à l’intérieur d’un Terminal qui, pendant le voyage et le voyage, est situé dans un compartiment spécial mallette de transportappel cheget. Dans le cas de la Russie, il y a trois porte-documents : chacun des services d’État potentiellement impliqués a le sien. De plus, pour des raisons de sécurité, il existe également trois valises de rechange.
Que se passe-t-il si le président ne parvient pas à un accord avec les deux autres ? On ne le sait pas exactement, mais il y aura certainement un protocole pour éviter la paralysie. Toutefois, une fois déclenchés, les missiles nucléaires prêts à l’emploi pourraient être lancés, après de nouvelles procédures, dans un délai de Environ 5 à 15 minutes.
Des mallettes nucléaires ont-elles déjà été activées ?
Les porte-documents ont-ils déjà été activés ? À notre connaissance, dans un cas, oui. C’était le janvier 1995 c’est un Missile norvégien-américain à des fins de recherche a été lancé depuis la Norvège. Initialement, les systèmes russes d’analyse et d’interception des missiles ont confondu ce missile avec une arme nucléaire hostile et l’armée a donc immédiatement informé le président russe de l’époque, Boris Eltsinede la menace potentielle. Eltsine a pris la mallette et s’est préparé à l’utiliser, en informant également le chef des forces armées et le ministre de la Défense. Il attendit ensuite une confirmation ultérieure et définitive pendant quelques très courtes minutes. Heureusement, l’erreur a finalement été comprise et rien ne s’est produit.