Avec la dictature sanitaire, Meloni légitime les haineux
Frustration, désillusion, colère, voilà ce que j’ai ressenti après l’approbation du milleproroghe. La colère n’a cependant pas duré longtemps car aucun des promulgateurs de ce décret ne mérite d’avoir un tel pouvoir. Le pouvoir de déterminer une émotion si forte chez ceux qui ont travaillé, dans le service, pendant toutes les vagues pandémiques. Les propos pompeux du monde anti-vaccination proviennent de personnes extrêmement manipulées.
Après tout, il est beaucoup plus facile de créer un ennemi comme la « dictature de la santé » plutôt que de projeter aux gens des données du monde réel où le ratio dépenses de santé/PIB est réduit de 6,4 % en 2024 à 6,3 % en 2025-2026 à 6,2 % en 2025-2026. 2027. Des chiffres bien inférieurs à la valeur pré-pandémique de 2019. Imaginons que la suppression d’une amende signifie « Je suis de ton côté » partie. » D’après les données qui émergent sur les pourcentages élevés d’analphabétisme fonctionnel en Italie, beaucoup pourraient même le croire.
La dictature sanitaire convient à Meloni
Le milleproroghe abroge les sanctions financières concernant la vaccination obligatoire pour la prévention du virus Sars-Cov2, en accord implicite avec ceux qui nous qualifiaient de « dictature sanitaire » lors de l’avènement de la deuxième vague pandémique. Cela accroît la méfiance à l’égard de la médecine. Sur Internet, les commentaires pompeux de ceux qui appartiennent au monde anti-vaccination sont prépondérants. L’hon. Dans les villages et dans les groupes Telegram, des utilisateurs sans nom ni prénom bûchent avec les profils de ceux qui ont exprimé leur opinion en faveur de la vaccination.
« L’amnistie des anti-vax nous coûte 180 millions, une insulte à ceux qui ne sont plus là »
Eh bien, être pro-preuve scientifique et aller travailler chaque jour selon ces principes m’a donné « l’effet secondaire » de devoir consulter un groupe d’avocats pour surveiller mes profils contre les infractions et les menaces. Grâce au milleproroghe, ces personnes se sentent désormais gagnantes. En résumé, le milleproroghe a légitimé mes haineux et leur agressivité. Il est difficile d’expliquer ce que l’on ressent lorsqu’on qualifie de « dictature sanitaire » alors qu’on accomplit son travail quotidien dans un lieu qui se transforme en un espace hostile et contaminé.
Le décret qui légitime les haineux
Oui, car maintenant que nous connaissons bien le SarsCov2 et la maladie Covid, nous pouvons disposer des outils nécessaires pour porter un jugement rétrospectif. Dans ces premiers moments d’excitation, les seules informations confuses provenaient de Chine et la pneumonie interstitielle bilatérale continuait de faire des victimes. Les considérations les plus importantes, outre la transmissibilité et la létalité du virus, ont toujours été faites en ce qui concerne la stabilité du Service National de Santé et l’avènement des vaccinations entre fin 2020 et début 2021 a permis de le garantir. Qu’entend-on par maintien des services de santé ? Pouvoir garantir à chacun un lit et des soins.
Les héros oubliés du Covid
Cela peut paraître évident, mais ce n’est pas le cas étant donné que les premiers « moments de respiration » ont commencé à avoir dans les services après l’avènement des vaccinations qui prévenaient les formes graves de la maladie. Cela a été possible grâce aux 50 018 869 personnes, soit 84,99 % de la population qui ont été vaccinées contre le Sars-Cov-2 en complétant le cycle de primo-vaccination (comme le rapportent les données mises à jour au 1er septembre 2023) mais aujourd’hui nous préférons donner lieu à à un récit différent.
Amendes annulées pour les anti-vaccins : l’insulte vient pour ceux qui les ont déjà payées
La moquerie du milleproroghe sur l’arrêt des amendes pour Novax revient aussi à ceux qui ont finalement payé cette amende. Ceux qui ont accepté l’amende imposée par l’État ont en effet été pénalisés par rapport à ceux qui n’ont jamais payé. Je trouve qu’il s’agit d’une attitude non éducative qui diminue l’État lui-même ainsi que le rôle de ceux qu’on a qualifiés, sans aucune demande, de héros. Personnel de santé. Aujourd’hui, il ne reste que des lambeaux de ce manteau.