« Wonka » avec Timothée Chalamet est le conte de fée parfait à regarder pendant les vacances

Alexis Tremblay
Alexis Tremblay

C’est certainement l’un des titres les plus attendus de cette rentrée cinématographique de Noël et arrive enfin en salles à partir du jeudi 14 décembre : Wonka, réalisé par Paul King. Timothée Chalamet incarne le jeune homme aux grands espoirs avant qu’il ne devienne le Roi du Chocolat à la tête de son usine, flanqué du tout jeune Calah Lane qui joue Noodle, de Paterson Joseph qui est le patron des « méchants » de service ( qui en l’occurrence s’appelait Mr Sloughwort), et par une série de grands noms impliqués dans des rôles plus modestes mais qui donnent une saveur vraiment particulière au film. En fait, ils vont de l’incroyable Oompa-Loompa de Hugh Grant à la très désagréable Mrs. Scrubbit d’Olivia Coleman, en passant par le père très corrompu Julius de Rowan Atkinson et jusqu’à la mère aimante de Willy, interprétée par Sally Hawkins.

Wonka, l’intrigue

Qui était Willy Wonka plusieurs années avant d’ouvrir sa chocolaterie magique ? Un garçon enthousiaste et rêveur, plutôt naïf mais aussi très débrouillard, capable d’exploiter tout ce qui lui tombe sous la main, grâce à son optimisme inébranlable qui lui fait toujours voir le bon côté des choses. Et, si nécessaire, aussi grâce à son chocolat magique, capable de toujours inspirer des idées brillantes pour se débrouiller dans n’importe quelle situation. Comme tout jeune homme avec un grand rêve et beaucoup de bonne volonté, notre Willy cherche son opportunité, mais ses compétences de maître chocolatier, son enthousiasme et ses incroyables innovations effraient les grands magnats du chocolat, qui recourent à tous les moyens pour prendre un concurrent vraiment prometteur et dangereux pour leur propre entreprise louche.

Quelques heures après son arrivée dans la ville, Willy se retrouvera pris au piège d’un contrat de nœud coulant avec un aubergiste-blanchisseuse-propriétaire d’esclaves, pourchassé par la police corrompue par des chocolatiers escrocs et sans le moindre espoir de réaliser le rêve avec lequel il a atterri. dans la prestigieuse Galerie Gourmet : ouvrir sa propre chocolaterie magique et ressentir le soutien de sa mère décédée avec qui il cultivait, depuis l’enfance, son plus grand désir.

Willy ne sera évidemment pas seul à lutter contre l’adversité, car son approche joyeuse et généreuse de la vie lui vaut de nombreux amis, à commencer par la petite Noodle, une orpheline elle aussi asservie, en quête de ses propres origines et, contrairement à Willy, déjà très avisée et déçu de la vie.

Le roi du chocolat raconté dans un film délicieux, mais bien plus sucré que les précédents

Wonka est avant tout un film familial. Si l’on part de cette hypothèse, le très riche banquet que prépare le réalisateur Paul King pour raconter les origines du roi du chocolat ne semblera pas trop sucré, une impression que l’on aura plutôt, en gardant à l’esprit les précédents films de Willy Wonka sur grand écran. : le bizarre et halluciné de Gene Wilder et le fougueux, capricieux et limite sadique de la compagnie primée Tim Burton-Johnny Depp. Les Willy Wonka adultes à la tête de la Chocolaterie n’ont presque plus rien à voir avec le jeune Willy Wonka de Timothée Chalamet, qui est un garçon, certes spécial, mais par bien des aspects semblable à bien d’autres garçons de tous les temps et de tous lieux : plein d’enthousiasme, d’énergie, de confiance en eux-mêmes et dans les autres et du désir de réaliser leurs rêves et de conquérir leur place dans le monde. Puis, quand les années passent et que les rêves deviennent réalité, on se rend souvent compte que le prix à payer est élevé, et même quelqu’un comme la douce Wonka se transformera probablement en l’excentrique et inaccessible patron de la Chocolaterie, mais en attendant, le voilà. , jeter son cœur dépasse l’obstacle et il travaille par tous les moyens pour atteindre ses objectifs. Et ce faisant, il n’oublie pas de tendre la main ou d’offrir un chocolat magique à ceux qui en ont le plus besoin, comme le jeune orphelin Noodle.

Willy Wonka : qui est le meilleur Chocolate King ?

Wonka est un véritable régal, pour les yeux et le cœur. Nous recherchons tous de bons sentiments à Noël, mais ici ils sont servis dans un contexte spectaculaire et ludique qui le reste pendant toute la durée du film. Wonka est une œuvre très rythmée, ponctuée de chants et de danses, évidemment très colorées et dans laquelle chaque élément s’emboîte parfaitement, et on ne se lasse pas de découvrir l’infinité de détails de forme et de fond, que le réalisateur et le casting donnent dès le ‘ du début à la fin du film. Les acteurs, à commencer par le protagoniste que l’on voit engagé dans une répétition à 360 degrés qui le voit comme acteur, chanteur et danseur, pratiquement toujours au centre de la scène, sont tous parfaitement adaptés à leurs rôles, mais un mot à part doit être » dit pour le personnage Oompa Loompa de Hugh Grant, vraiment irrésistible et mémorable. Bref, un conte de fées parfait et opulent qui sortira au box-office pendant les prochaines vacances, et les attentes du public ne seront pas déçues.

Note : 7,5

La bande-annonce