Combien de fois avons-nous entendu parler de « souffle d’air » ou « choc dû au froid« , considéré comme coupable d’avoir rendu malade des milliers d’Italiens ? En réalité, le coup d’air est une croyance majoritairement italienne, comme celle de devoir attendre avant de prendre un bain, qui a très peu de fondement scientifique et pour laquelle on arrive même à se » ridiculiser « . par pays proches et lointains. Pensons en effet au nombre de torticolis, de rhumes, de maux de gorge et de grippes que nous avons attribués à cette seule sortie sans foulard ou au fait d’avoir déjeuné trop près de la porte d’entrée d’un restaurant. Cependant, un seul coup d’air n’a pas le pouvoir de nous rendre malade. Voyons à quoi sont réellement dus les symptômes que nous associons traditionnellement au « courant d’air ».
Mal de gorge et nez qui coule
Pharyngite, otites, maux de gorge et rhumes avoir une origine bactérienne ou virale. Les principaux responsables sont les rhinovirus, les paramyxovirus et les adénovirus, tandis que la grippe saisonnière est provoquée par des virus appartenant à la famille des orthomyxovirus (A, B et C). Il va sans dire que Avoir froid ne suffit pas à vous rendre maladeEn effet, un peu d’air pur pourrait être une solution pour se « défendre » face à ces attaques.
Paradoxalement, en effet, comme le rapporte également le ministère de la Santé, on tombe plus malade quand il fait froid car on passe plus de temps dans des lieux fermés et bondés, favorisant la propagation de ces virus à travers les fameuses gouttelettes de salive. UN ventilation correcte des pièces cela pourrait donc nous aider à réduire le risque d’infection.

Toutefois, il est également vrai que l’on suppose que le froid peut réduire la capacité de réaction du système immunitaire principalement par vasoconstriction (le volume des vaisseaux sanguins est réduit et la mobilisation des cellules immunitaires est donc gênée) et en ralentissant le mouvement des cils qui tapissent les parois des muqueuses respiratoires, dont la fonctionnalité normale consiste également à favoriser l’élimination des agents extérieurs. La pollution intérieure et ce que l’on appelle « l’air vicié » restent cependant des facteurs bien plus importants, comme l’indique également l’Organisation mondiale de la santé.
Cou raide et muscles endoloris
Même pour les douleurs musculaires, il n’existe aucune preuve scientifique d’une corrélation avec le froid. En réalité, le froid, et notamment les changements de température, ils ne peuvent être qu’un facteur aggravant d’affections chroniques et antérieures tant au niveau musculaire qu’articulaire.
Pouquoi? Premièrement, avec les températures plus basses, nous avons tendance à contractez vos muscles plus fort et plus longtemps que la normale: c’est notre organisme qui essaie de maintenir la température corporelle constante. Les frissons froids, par exemple, font exactement cela et sont des contractions musculaires soudaines en réponse à des stimuli froids.

Cela nous amène à supposer ou à aggraver mauvaises postures, provoquant des douleurs localisées généralement au niveau des épaules et du cou. Quand il fait froid, on a aussi tendance à pratiquer moins d’activité physique, entraînant de longues périodes d’inactivité qui peuvent affaiblir les muscles et rendre les articulations moins élastiques. Lorsque les muscles sont raides, des spasmes musculaires douloureux sont plus susceptibles de se produire.
Coliques froides et cystite
Cela peut paraître répétitif, mais le coup d’air est innocent même dans le cas d’infections urinaires, comme les cystites et les maux de ventre que l’on considère habituellement comme « du rhume ». Il n’y a aucune preuve scientifique d’une corrélation directe avec le choc thermique. Certains chercheurs émettent l’hypothèse d’une action indirecte par contraction des muscles intestinaux, mais toujours en présence de sensibilité individuelle ou de pathologies antérieures comme le syndrome du côlon irritable.

Concernant les infections urinaires, justement parce que ce sont des infections sont causés par des bactéries et des champignons, comme Helycobacter pylori ou Candida albicans, qui atteignent les voies urinaires par l’urètre. Dans ces cas, on pense que le froid peut indirectement favoriser une plus grande concentration de ces bactéries et donc aggraver l’infection : quand il fait froid, nous avons tendance à faire pipi plus souvent, mais si nous buvons peu, ces bactéries ont tendance à rester davantage dans la vessie et l’infection peut survenir plus rapidement.
Dans les deux cas, il est important de rappeler qu’il s’agit d’hypothèses et que il n’existe pas de relation directe de cause à effet entre les coups de vent, les coliques et les infections urinaires.