Le protocole de Kyoto c’est un traité international de Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique publié le11 décembre 1997 à Kyoto, à l’occasion de la troisième Conférence des Parties, le COP3. La première version du Protocole exigeait que les pays signataires réduire les émissions de gaz à effet de serre sur la période 2008-2012 d’au moins le 5% par rapport aux émissions enregistrées en 1990. Face à l’augmentation des émissions mondiales de gaz à effet de serre enregistrée en 2010, deux ans plus tard, à Doha, il a été décidé de prolonger les engagements de l’accord jusqu’en 2020. Mais qu’est devenu aujourd’hui le protocole de Kyoto ? Quels pays l’ont signé et, parmi eux, l’Italie, quels résultats a-t-il obtenu ?
Comment est né le Protocole de Kyoto et qui y a adhéré
Lors de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement – mieux connue sous le nom Sommet de la terre – de la 1992 à Rio de Janeiro La Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) a été adoptée, dont l’objectif était de stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre résultant des activités anthropiques dans des limites capables de prévenir les graves conséquences d’un climat de plus en plus chaud. Depuis son entrée en vigueur en 1994, les États signataires se réunissent chaque année lors de la COP (Conférence des Parties) pour convenir des prochaines étapes à suivre en matière de climat et de réduction d’impact. En 1997 à Kyoto, à l’occasion de la COP3, le Protocole de Kyoto a été approuvé : le premier document juridiquement contraignant contenant des obligations de réduction et de limitation des émissions de gaz à effet de serre pour les pays industrialisés qui l’ont ratifié. La période de validité a été initialement fixée de 2008 à 2012, mais a ensuite été prolongée de 2013 à 2020.
L’accord a été ouvert à la signature le 16 mars 1998 et est effectivement entré en vigueur le quatre-vingt-dixième jour suivant la date de ratification par au moins 55 Parties, ou États signataires de la Convention-cadre, parmi les pays industrialisés dont les émissions totales de dioxyde de carbone représentaient au moins 55 % des émissions mondiales en 1990. Cet objectif était atteint en décembre 2004, mais le Protocole n’est entré en vigueur que le 16 février 2005. Depuis lors, les États adhérents sont 191y compris l’Italie, tandis que les États-Unis n’ont jamais ratifié l’accord et que le Canada, parmi les premiers signataires, l’a quitté dès la première année.
Succès et échecs de l’accord
Au cours de la première période de validité (2008-2012), 15 pays, dont 14 États de l’UE et la Suisse, se sont engagés à une réduction moyenne de 8 %, obtenant ainsi des résultats encore meilleurs. Cependant, la tendance mondiale allait dans la direction opposée, les États-Unis et les économies émergentes augmentant régulièrement leurs émissions, ce qui a amené le tendance mondiale à +29% en 2010 par rapport à 1990. C’est ainsi qu’à la fin de la première période d’engagement, en 2012 à Doha, les Parties se sont engagées à prolonger les accords jusqu’en 2020. La deuxième période d’engagement entrerait en vigueur 90 jours après la ratification de au moins 144 Parties au Protocole. La 144e signature est arrivée du Nigeria le 2 octobre 2020, et la prolongation des accords est entrée symboliquement en vigueur pour quelques heures à la fin de la même année.
L’Italie pour le protocole de Kyoto
Là ratification du protocole de Kyoto de la part de l’Italie s’est produit avec le loi 120/2002. A partir de ce moment, pour financer mesures De confinement e réduction des émissions de gaz à effet de serre, est venu établi un Bas de 200 millions d’euros hocher la tête destiné à des entités publiques ou privées pour la période triennale 2007-2009. Cependant, pour le fonctionnement efficace du fonds, il a fallu attendre une circulaire du ministère de l’Environnement contenant les modalités de décaissement du financement. La circulaire n’est arrivée qu’en février 2012.
Dans l’ensemble, l’Italie a réduit ses émissions de gaz à effet de serre de 14,3 % entre 1990 et 2012, ce qui semble être un bon résultat. Cependant, compte tenu des objectifs spécifiques du Protocole, la réduction moyenne des émissions était de –4,6%, contre un engagement de –6,5%. Cette diminution a été obtenue principalement grâce à la réduction des émissions de CO2qui, de 1990 à 2012, ont représenté 84 % du total des émissions italiennes de gaz à effet de serre.
Que s’est-il passé après le protocole de Kyoto ?
Le 12 décembre 2015, à l’occasion de la COP21 à Paris, un nouvel accord mondial sur le changement climatique a été conclu : un plan d’action pour limiter le réchauffement « bien en dessous » de +2 ºC, tout en poursuivant les efforts pour le maintenir à +1,5 °C. L’Accord de Parisouvert à la signature à New York pour un an à compter de 22 avril 2016. Les pays signataires, à ce jour, sont 197 y compris tous les États de l’UE et les États-Unis, qui se sont retirés en 2020 mais ont réintégré l’année suivante.
Là COP28 de Dubaï, qui s’est déroulée du 30 novembre au 12 décembre, a été l’occasion de faire le point sur les progrès réalisés vers la réalisation des objectifs fixés par l’Accord de Paris. Cependant, les projections des scénarios futurs visant à maintenir l’augmentation de la température mondiale à moins de +1,5°C étaient immédiatement inquiétantes.