protections structurelles, prévention et surveillance

Alexis Tremblay
Alexis Tremblay

UN avalanche se produit lorsque vous avez le détachement d’une couche de neige qui, prenant de la vitesse à l’automne, peut causer d’importants dégâts aux personnes ou aux choses en aval du point de détachement. L’avalanche est donc due à la perte soudaine de stabilité de la neige, favorisée par l’inclinaison de la pente (typiquement, il existe un risque d’avalanche au-dessus de 30°). Se protéger d’une avalanche est possible grâce atténuation des risques que nous courons.

L’étude des événements météorologiques et la surveillance qui en résulte des conditions défavorables constituent, le cas échéant, les données de départ pour l’évaluation du risque réel d’avalanche. De là découle directement l’organisation de plans d’évacuation et d’urgence à cet effet. De plus, des travaux de structure ponctuels peuvent contribuer à limiter les dégâts ou à réduire les risques lors de largages de matériaux en chute libre. Dans les territoires majoritairement exposés, c’est-à-dire les hautes altitudes et les climats hivernaux particulièrement rigoureux, la mise à disposition d’installations adaptées des plans d’urgence Et structures de défense passive ils sont essentiels pour atténuer le risque d’avalanche.

Méthodes de protection contre les avalanches

Le effets d’une avalanche sur les chantiers ils sont similaires à ceux générés par un fluide comme l’air, donc l’effet est totalement comparable à celui de actions du vent sur les bâtiments. En fait, c’est précisément avec ces outils que sont évaluées les actions des avalanches, cependant dans ces cas on se retrouve face à pressions d’impact plus élevées par rapport à ceux induits par le vent. Les méthodes de protection contre le risque d’avalanche peuvent être divisées en deux grandes familles : les interventions temporaires et les interventions statiques.

Interventions temporaires

Dans le premier cas on retrouve tous ceux interventions temporairesvisant à minimiser la présence de l’homme dans les zones à risque. On parle de interdiction des stations de ski, fermeture de la circulation routière et autres interventions d’évacuation/dégagement de manière plus générale. Ce type de prévention est possible en cas de risque d’avalanche, mais pas pour les autres risques naturels. Il s’agit d’une conséquence directe de la genèse du phénomène naturel avec lequel nous sommes confrontés, qui dans ce cas est anticipé par des conditions météorologiques défavorables et la présence d’importantes chutes de neige, prémonition directe du détachement des masses de neige en hauteur.

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Interventions statiques

Dans le deuxième cas, on retrouve le interventions de défense réelles et statiques, qui peuvent être à la fois actives et passives. La différence substantielle entre un mécanisme de défense actif et passif réside précisément dans le mode d’intervention. Dans le cas d’une défense active, des mesures sont prises pour empêcher le détachement de masses de neige instables dont l’avalanche est un phénomène consécutif. Dans le cas de la défense passive, une œuvre est préparée qui sera activée en cas d’avalanche. Entrons plus en détail avec quelques exemples :

  • Les interventions actifPar exemple, ils modifient le sol par le reboisement ou le terrassement. Dans tous les cas, l’objectif est d’augmenter la rugosité de la surface du sol et, par conséquent, d’atténuer la vitesse de chute de la neige.
  • Les interventions passif concernent les vrais des travaux pour lutter contre les coulées de neige. Le contraste peut se produire à travers déviation, freinage ou arrêter du volume de neige et de débris de transport en chute libre. Il peut s’agir de simples murs en béton armé ou de véritables tunnels de protection, dans ce dernier cas ils sont par exemple utilisés pour protéger de véritables tronçons de route situés dans des zones sujettes à des risques d’instabilité du manteau neigeux.
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Le calcul de ces structures à usage passif peut être réalisé en considérant, comme évoqué précédemment, l’impact d’un fluide tel que l’air sur une surface. Essentiellement, le mécanisme de fonctionnement de ces protections fonctionne peut être considéré comme similaire à celui d’un barragequi contient précisément les quantités d’eau supportant la poussée hydrostatique que celle-ci exerce sur les parois de l’ouvrage.

Prévention grâce à la surveillance

Selon le bulletins fournies par la base de données AINEVA (Association Interrégionale de Coordination et de Documentation sur les Problèmes de Neige et d’Avalanches), au cours des vingt années étudiées de 1984 à 2003, au total environ 400 morts à cause des avalanches en Italieavec un nombre total de plus de 1 500 personnes ont été débordées et environ 300 autres ont été blessées. Les régions les plus touchées sont celles de l’arc alpin (Val d’Aoste, Piémont, Lombardie, Trentin-Haut-Adige, Vénétie, Frioul) et des Abruzzes. Les données démontrent la présence d’un problème lié au risque d’avalanche en territoire ouvert, c’est-à-dire non soumis à des formes spécifiques de contrôle et de gestion. Nous parlons principalement des randonneurs et des amateurs de sports d’hiver. Le deuxième problème souligné par une désagrégation des données concerne le risque réel dans les zones anthropisées et les éventuels effets destructeurs sur le territoire dus au manque de travaux d’atténuation appropriés. Dans ce deuxième cas, cependant, les données confirment une réduction du nombre d’accidents par rapport aux années précédentes, révélatrice d’une situation actuelle contrôle capillaire et gestion attentive du problème.

Dans le contexte de la préventionun important système de surveillance et de communication Le niveau d’alerte en temps opportun est donné par AINEVA, une association des régions et provinces autonomes de l’arc alpin italien qui coordonne toutes les initiatives de prévention et d’information dans le secteur de la neige et des avalanches. Sur le site, répertorié parmi les références, il est possible de consulter par exemple un bulletin officiel qui montre le quotidien degré de risque et niveaux seuils dans la zone d’intérêt surveillée.