Pourquoi les accords sonnent-ils bien et ceux dans le plus grand semblent « heureux »?

Alexis Tremblay
Alexis Tremblay

musique il est presque toujours formé par accords, Autrement dit, à partir de plusieurs notes jouées ensemble. Mais pourquoi certaines combinaisons sonnent-elles mieux que d’autres? Ce n’est pas une coïncidence, mais cela dépend de la longueur d’onde des notes qui sont jouées: l’agrément dépend du relation mathématique parmi eux longueurs d’onde. Plus la relation est simple, plus les notes « jouent bien ensemble ». Cette intuition, déjà connue de Pythagoreest la base de la musique occidentale et de la construction des accords que nous écoutons chaque jour. Le accordsen fait, nous semblent « jouer« Parce que le longueurs d’onde des notes impliquées Ils se combinent bien parmi eux.

L’interprétation de ce qui « sonne bien », cependant, n’est pas seulement mathématique, mais c’est aussi fortement culturel. Dans cet article, nous voyons comment la théorie musicale de Pitagora est née et comme certaines des conventions « évidentes » pour nous, elles ne sont pas du tout dans d’autres cultures.

Le mythe du Bottega del Fabbro di Pitagora

Selon la tradition, la découverte du lien entre le son et les mathématiques remonte à Pythagore, Le célèbre mathématicien et philosophe grec. Là légende Représentant par Giamblico di Calcide, il dit qu’en marchant près de l’atelier d’un forgeron, Pitagora a remarqué que certains sons produits par marteaux Ils se sont combinés sur le feu d’une manière agréable, tandis que d’autres étaient désagréables. En particulier, il a réalisé que les coups de deux marteaux Ils ont bien joué ensemble Si l’un était grand et lourd deux fois l’autre. On dit que Pythagore a été tellement impressionné par ce fait qu’il décide d’étudier la relation entre les sons et les mathématiques.

Au-delà de la légende, nous savons que le École pythagorienne Il a étudié en profondeur la relation entre son Et proportions mathématiques Utilisation d’un outil appelé « monocorde« : Une corde tendue sur une boîte au son, avec un pont mobile qui vous permet de diviser la corde deux parties de longueur variable.

Monocordo Monocorde Pythagore

Les Pythagoriciens ont découvert que divisant le corde Dans des relations simples – à mi-chemin, deux tiers, trois quarts – ils ont obtenu sons particulièrement agréable, appelé consonnes. Ils ont conclu que les notes qui sonnent bien ensemble correspondent à des relations entre des nombres simples, tandis que les combinaisons dissonantes dérivent de relations plus complexes ou irrationnelles. Les notes ainsi identifiées, appelées harmoniquesont devenus le fondement de la théorie musicale occidentale.

Parce que les notes jouent bien ensemble (pour les Occidentaux)

Aujourd’hui, nous savons que le notes harmoniques ils ont longueurs d’onde proportionnelles. C’est précisément cette caractéristique qui rend deux ou plusieurs notes harmoniques agréables jouées les unes avec les autres. Lorsque nous jouons à deux notes ou plus simultanément et que leur rapport des longueurs d’onde est simple, notre cerveau interprète le son comme harmonieux, cohérent.

En 2012, un groupe de recherche canadien a montré que pour les auditeurs occidentalles combinaisons de trois ou plus connues (ou accords) Ils apparaissent agréable Quand le fréquences qui les composent sont lié par des relations harmoniques. Cet effet est également le résultat d’une habitude culturelle: nous avons grandi en écoutant de la musique construite sur ces relations. La théorie musicale occidentale, en fait, est basée à partir des origines des intuitions des Pythagoriciens. Aujourd’hui encore, les accords que nous considérons comme «naturels» reprennent les mêmes proportions mathématiques identifiées par Pythagore.

Accords musicaux

Cette vision de l’harmonie musicale est cependant partielle. Une étude récente de la Institut Max Planck a montré que le consonance Cela ne dépend pas uniquement de la relation entre les fréquences, mais aussi de timbrec’est-à-dire à partir des caractéristiques sonores distinctives d’un instrument. Par exemple, il a été observé que des outils non-occidentaux tels que je gong peut générer sons non harmonieux qui sont cependant agréable. Cela suggère que notre idée de «consonance» est le résultat d’une combinaison entre facteurs physiques et influences culturelles.

Est-il vrai que les plus grands accords sont des accords heureux et tristes mineurs?

Une autre croyance très répandue dans la musique occidentale est qu’il suffit de changer les accords de plus grand à moindre en faire un Chanson « triste ». Mais cette association entre les accords et émotions Est-ce vraiment universel? Ou est-ce quelque chose que nous apprenons culturellement?

Dans notre contexte musical, nous avons l’habitude de connecter les plus grands accords aux sensations positives (joie, sérénité) et mineures aux émotions négatives (tristesse, mélancolie). Cependant, des études récentes suggèrent que c’est un convention culturellepas d’une réponse naturelle et universelle.

Une étude 2021 a comparé les réactions émotionnelles des participants anglais et deux groupes du nord du Pakistan (Kho et Kalash). Alors que les Britanniques ont clairement associé les plus grands accords au bonheur et à la tristesse mineure, les sujets pakistanais Ils n’ont pas montré cette distinction. Une deuxième étude de 2022 a impliqué le Uruwaune population de la Papouasie-Nouvelle-Guinée avec une mauvaise exposition à la musique occidentale. Dans ce cas également, l’association majeure / heureuse / mineure n’était pas perçue comme dans les champions occidentaux. En effet, plus les participants étaient culturellement loin de la musique occidentale, moins ils ont reconnu cette différence.

Ces résultats suggèrent que l’association majeure et mineure négative est un produit culturel, et non une expérience innée. Si certains sons sont continuellement associés à des émotions spécifiques dans les médias, la publicité ou la musique populaire, nous finissons par intérioriser leur sens émotionnel.