Pour utiliser les médias sociaux, vous aurez besoin d’une application qui vérifie l’âge: premier test également en Italie

Alexis Tremblay
Alexis Tremblay

Un nouveau test pour vérifier l’âge des utilisateurs sur les réseaux sociaux démarre. L’idée est de l’Union européenne, mais ce sera l’Italie, avec la France, l’Espagne, la Grèce et le Danemark, de tester d’abord la phase pilote de l’application, qui est l’une des chevilles qui composeront le portefeuille d’identité numérique prévu pour la fin de 2026

Comment l’application fonctionne pour protéger les mineurs

Selon les directives présentées par la Commission de l’UE, l’application – toujours dans sa phase de test – permettra aux utilisateurs de démontrer qu’ils ont plus de 18 ans sans révéler d’autres données personnelles, ni laisser des traces en ligne. Le système, qui vise à devenir une « étalon-or » pour la vérification de l’âge en ligne, permettra aux utilisateurs d’accéder au contenu réservé aux adultes tout en gardant un contrôle total sur leur identité et sans rendre visible l’âge exact ou l’activité menée.

Pour continuer à utiliser les réseaux sociaux, nous devrons télécharger une application qui vérifie notre âge

L’application sera testée en collaboration avec les États membres, les plateformes numériques et les utilisateurs eux-mêmes, et peut être intégré aux applications nationales existantes ou travailler comme un outil autonome. Cinq pays de l’UE, dont l’Italie, seront les premiers à en faire l’expérience, dans le but de lancer des versions personnalisées à l’échelle nationale sous peu.

Les suggestions pour protéger les mineurs de la cyberintimidation et de la violence sexuelle

Le prototype fait partie d’un ensemble plus large de directives, publié par la Commission, qui traite d’autres aspects critiques liés à la sécurité des jeunes en ligne. Parmi ceux-ci, la conception des applications qui stimulent les comportements compulsifs, la cyberintimidation, l’exposition à un contenu nocif et à des contacts indésirables par des étrangers. En détail, Bruxelles recommande de désactiver les fonctionnalités qui encouragent l’utilisation excessive des services numériques, tels que les « stries » – qui récompensent la continuité de l’accès – ou les confirmations de la lecture des messages. Pour lutter contre l’intimidation en ligne, il est suggéré de permettre aux mineurs de bloquer ou de faire taire les autres utilisateurs et d’empêcher l’ajout automatique aux groupes sans leur consentement explicite.

Les plateformes sont également invitées à interdire le téléchargement ou la capture d’écran du contenu publié par Minori, afin de limiter leur diffusion indésirable et de ne pas recommander plus de contenu que les jeunes utilisateurs ont indiqué ne pas vouloir voir. Enfin, les comptes des mineurs sont invités à être définis en tant que particuliers pour défaut, afin de ne pas être visibles pour ceux qui ne sont pas dans leur cercle de contacts.