Où en est le développement des prototypes de « véhicules futuristes » par excellence ?

Alexis Tremblay
Alexis Tremblay

Le voitures volantesqui a toujours été une icône des futurs véhicules dans les films de science-fiction, sont devient lentement réalité. Avec les avancées technologiques de ces dernières années, les prototypes de véhicules capables de décoller et d’atterrir verticalement attirent l’attention des gouvernements et des entreprises du monde entier. Ces véhicules (et les entreprises qui les développent) promettent de révolutionner les transports urbains en offrant une solution potentiellement efficace pour réduire le trafic et améliorer la mobilité en cas d’urgence. Parmi les prototypes les plus intéressants du moment se trouve leAlef Modèle A par Alef Aeronautics (startup appartenant à SpaceX d’Elon Musk) ed Hexa de Lift Aircraft, qui ont déjà montré une partie de leur potentiel à l’occasion respectivement du Congrès mondial du mobile 2024 de Barcelone et du Sushi Tech 2024 de Tokyo. Le « décoller » Cependant, l’essor de ces véhicules est encore loin, car divers obstacles doivent être surmontés, en premier lieu le cadre réglementaire que les gouvernements devront créer pour réglementer leur utilisation et la mise à disposition de ces nouveaux moyens de transport à des prix abordables pour le public. masses.

A quoi servent les voitures volantes et comment fonctionnent-elles

Certains pourraient se demander à ce stade à quoi ça servirait d’avoir des voitures volantes. L’un des principaux bénéfices concernerait un mieux gérer la mobilité urbaine du futur. Imaginez pouvoir éviter le trafic encombré des grandes villes simplement en décollant et en survolant les rues. C’est l’objectif d’entreprises comme Alef Aeronautics, qui a présenté à Barcelone son prototype de voiture volante, capable à la fois de rouler sur route et de voler. En commentant précisément l’utilité que peut avoir une voiture volante, Constantin Kissly (Bureau principal de la technologie d’Alef Aeronautics), a rapporté :

Nous nous engageons à résoudre les problèmes de circulation. C’est un grand défi pour les villes et pour l’humanité. Et c’est ce que nous faisons. Nous envisageons d’utiliser l’espace aérien.

L’idée est qu’avec la possibilité de prendre l’avion, vous pourrez voyager plus rapidement et sans les limites imposées par les embouteillages routiers. Mais ce n’est pas seulement une question de commodité : ces véhicules pourraient devenir indispensables dans des situations d’urgence, comme transport de biens essentiels vers les zones touchées par des catastrophes naturellesoù l’accès par véhicules volants pourrait être nettement plus faisable que par véhicules routiers.

En parlant du fonctionnement des voitures volantes, elles sont capables de s’élever du sol grâce à un concentré d’innovation combinant les technologies aéronautiques et automobiles, qui permet à ces engins à la fois de se déplacer sur la route et de voler dans les airs. Là Alef Modèle A entre précisément dans cette « catégorie », étant donné que grâce au quatre petits moteurs de propulsion électrique présent sur chaque roue et à huit hélices cachées dans la carrosserie de la voiture – une calandre perforée pesant 400 kilogrammes – qui donnent au véhicule la poussée nécessaire pour planer dans les airs et voler dans n’importe quelle direction. Le conducteur peut cependant s’asseoir confortablement à l’intérieur d’un cabine basculante.

Le système d’exploitation de la voiture volante Hexa est cependant résolument différent et, avec son 18 hélices fixé à la partie supérieure de sa cabine passagers monoplace, il rappelle le fonctionnement d’un petit hélicoptère ou d’un gros drone.

Voiture volante électrique : technologie, prix et obstacles

Le développement des voitures volantes, même s’il peut susciter un enthousiasme facile, a encore de nombreux problèmes à résoudre. obstacles. Tout d’abord, le technologie qui, bien que relativement avancé, c’est encore en phase expérimentale. Les véhicules volants existants, tels que l’Alef Model A et l’Hexa, sont en fait des prototypes et, en tant que tels, n’ont pas encore démontré qu’ils sont capables de opérer en toute sécurité à grande échelle.

Se pose alors la question de règlements: Pour que les voitures volantes deviennent une réalité quotidienne, il faudra adapter les lois sur la circulation aérienne et terrestre, ce qui pourrait nécessiter des années, voire des décennies, de travail de la part des autorités compétentes.

Enfin, il y a le problème de coût. À l’heure actuelle, le prix d’achat de ces voitures est très élevé (l’Alef Model A par exemple tourne autour de 376 milliers d’euros), hors de portée des utilisateurs les plus courants. Ce n’est qu’avec la production en série et de nouveaux développements technologiques que nous pouvons espérer réduire les coûts à des niveaux comparables à ceux des voitures actuelles.