Ils sont appelés portablelittéralement « portable ». Un terme qui, sur le marché de l’électronique, fait référence à tous les appareils dotés de fonctions intelligentes, conçus pour être portés. Montres intelligentes (montres), bracelet intelligent (bracelets) et, plus récemment, les bagues intelligentes, une véritable invasion qui, au fil des années, a vu plusieurs entreprises entrer sur ce marché particulier. Oui, car contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce n’est pas Apple Watch qui a inauguré le secteur. La montre de la société de Cupertino a en effet été commercialisée au printemps 2015, tandis que la Galaxy Gear de Samsung a été présentée en septembre 2013.
Des produits initialement conçus comme des extensions du smartphone, en fait indissociables du téléphone. Aujourd’hui la situation a changé et il est possible par exemple d’utiliser certains montres intelligentes indépendamment de la présence d’un smartphone, grâce à l’intégration de véritables systèmes d’exploitation et, surtout, de la connectivité cellulaire. C’est sans doute une étape cruciale pour entrer dans le vif du sujet : au vu de plus de 10 ans de ventes, ces produits peuvent-ils être qualifiés d’échec ? La question est complexe et mérite une enquête plus approfondie.
Ventes de smartwatches et de smartbands inférieures aux attentes : les données
Les premiers portable ils ont été commercialisés à un moment historique où le marché des smartphones connaissait une croissance à deux chiffres. Considérez qu’en 2013, plus d’un milliard de smartphones ont été vendus, avec une croissance nette de 38% par rapport à 2012. Une tendance qui se répétera également les années suivantes, au moins jusqu’en 2018. À partir de ce moment, également grâce à la saturation ( sur les principaux marchés, pratiquement tout le monde possède un téléphone), la croissance s’est arrêtée et nous assistons aujourd’hui à une situation de stagnation : 2023 a enregistré le plus faible volume de smartphones distribués dans le monde depuis une décennie, ainsi qu’une baisse de 3,2% par rapport à la précédente année.
Les appareils portables n’ont pas réussi à monter dans le train. Le raisonnement des marques à l’époque était très simple : tout le monde achète un smartphone et s’intéresse donc aux accessoires. En effet, ce sont des années de croissance incroyable également pour des produits tels que les coques, les chargeurs et les écouteurs. Montres intelligentes Et bracelet intelligent (les bracelets qui surveillent la fréquence cardiaque et d’autres paramètres qui, contrairement aux montres intelligentes, ne nécessitent pas de connexion à un smartphone) n’ont pas attiré la même attention, ou plutôt on a placé en eux des attentes bien au-dessus de leur potentiel commercial. Un chiffre avant tout : en 2015, 50 millions de wearables ont été vendus, contre plus d’un milliard de smartphones. Une disproportion assez impressionnante.
Une situation qui s’est répétée dans les années suivantes, avec des estimations de ventes constamment ignorées. En 2016, le marché des wearables devait doubler en 2017, voire +200 % en 2018. Des chiffres qui ne se sont jamais produits, le marché des wearables vendant actuellement environ 190 millions de pièces (données mises à jour jusqu’en 2023, en attendant de connaître les chiffres atteints en 2024). ).
Mais quelles sont les raisons de cet échec ?
Prix et fonctionnalités limités sur certains marchés : pourquoi les wearables ne décollent pas
La question des prix a certainement joué un rôle déterminant. L’Apple Watch de première génération démarrait à 399 euros et pouvait atteindre 649 euros selon la configuration. Cependant, le modèle le plus récent, la Serie 10, démarre à 459 euros et atteint 859 euros dans sa variante la plus chère. Le montres intelligentes il est en effet devenu aussi cher qu’un smartphone (hors modèles beaucoup moins chers), sans toutefois pouvoir le remplacer totalement.

Se pose ensuite la question de la fonctionnalité. LE portable s’orientent de plus en plus vers la surveillance de toute une série de paramètres liés à la santé : le contrôle du rythme cardiaque, le niveau d’oxygénation du sang, voire la possibilité de faire un ECG (électrocardiogramme). Cependant, ces possibilités sont souvent limitées sur certains marchés en raison de lois plus strictes en la matière par rapport à d’autres territoires. Un exemple pratique : aux États-Unis, les données collectées par les smartwatches ont une valeur médicale, à tel point qu’elles sont également reconnues par les compagnies d’assurance maladie. Ce qui ne peut toutefois pas se produire dans l’Union européenne. Une limite qui a empêché sa diffusion dans une tranche de la population, la plus âgée, qui en aurait clairement bénéficié.
Et puis il y a la question de l’autonomie. Certains modèles garantissent aujourd’hui même une semaine d’utilisation avant de devoir être rechargés, mais cela les oblige à ne pas intégrer toute une série de fonctions. Ceux qui sont plus fonctionnels durent rarement plus de 24 à 48 heures. Tout un problème, sachant qu’aujourd’hui nous sommes déjà obligés de recharger nos smartphones, ordinateurs, tablettes, etc. écouteurs sans fil.
La question est donc très simple : je portable ils n’ont pas réussi à représenter un accessoire indispensable pour les smartphones. Nous verrons si la prochaine génération d’appareils portables (peut-être composés de lunettes intelligentes et de visionneuses de réalité augmentée) et de technologies de connectivité (telles que Bluetooth 6.0) atteindra l’objectif raté. montres intelligentes Et bracelet intelligent.