Au Mages un court passage est dédié à deuxième chapitre de Évangile de Matthieu: venus d’un « Orient » indéterminé, ils suivirent une étoile jusqu’à Bethléem pour adorer l’Enfant Jésus, futur roi des Juifs, à qui ils offrèrent des cadeaux symboliques, de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Le récit évangélique se termine ici. Au fil des siècles, la tradition chrétienne a enrichi leur histoire et dans tout le monde chrétien cet épisode est célébré pour la fête deÉpiphanie.
Mais les mages ont-ils vraiment vécu ? Dans cet article, nous voyons ce que nous savons historiquement sur les Mages et sur ce qui, au contraire, appartient aux folklore.
Que dit l’Évangile de Matthieu
Tout d’abord, reprenons, pour ceux d’entre vous qui auraient besoin de se rafraîchir la mémoire, leépisode évangélique condensé en quelques versets du deuxième chapitre de l’Évangile de Matthieu : les mages, venus d’Orient en nombre indéterminé, suivirent un étoilele reconnaissant comme un signe de la naissance du roi des Juifs. Arrivés à Jérusalem, ils demandèrent au Le roi Hérode où se trouvait le nouveau-né, mais le roi, ignorant la prophétie concernant le fils de Dieu, les invita à chercher l’enfant et à lui dire le lieu de sa naissance.
Guidés par l’étoile, les Mages arrivèrent à Bethléemils se prosternèrent devant Jésus et lui offrèrent leurs cadeaux : orsymbole de la royauté, encenssymbole de la divinité et myrrheune pommade utilisée, entre autres, également dans les rites funéraires. Les rois mages retournèrent alors dans leur patrie, avertis en rêve de ne rien rapporter à Hérode qui, furieux, ordonna au Massacre des Innocentstuant tous les enfants de Bethléem jusqu’à l’âge de deux ans.
La signification du terme « Mages »
L’épisode évangélique est plutôt clairsemé, mais pour mieux comprendre les Mages, partons de ce terme : que signifie « Mages » ?
Le terme grec μάγοι (magoi)utilisé dans l’Évangile, fait référence à des figures de magiciens ou les enchanteurs, qui, dans la culture grecque, sont donc associés aux arts occultes. Mais le mot grec vient du persan ancien « mage »qui indiquait les prêtres du Zoroastrismereligion pratiquée dans l’ancienne Perse, avant l’avènement de l’Islam. Ces prêtres ils étaient considérés comme des experts en astrologie et magiece qui expliquerait leur lien avec « l’étoile » qu’ils suivent dans le récit évangélique.
Qui étaient les mages
Alors qui sont-ils et d’où viennent les Mages ? À partir de peu d’informations cité du Testament, le tradition chrétienne il enrichit l’histoire des Mages de nombreux détails.
Dans l’Évangile, les mages ne sont jamais appelés « rois », mais dans la tradition chrétienne et encore aujourd’hui, ils sont toujours représentés avec le couronne sur la tête. Alors d’où vient la comparaison avec cette royauté présumée ? Initialement, dans les représentations paléochrétiennes et byzantines, les mages portaient vêtements orientaux, avec des manteaux et le chapeau phrygien, typiques de la Perse antique. Cette représentation se simplifie de plus en plus : la coiffe devient un objet de forme rectangulaire ou carrée, jusqu’à ce qu’à partir du Moyen Âge, en Occident cette coiffe devienne une couronne et les mages commencent à être représentés comme des rois. rappeler un rappel deAncien Testament, selon lequel quelques rois qu’ils adoreraient le Messie.
Comme nous l’avons vu donc, si d’une part le terme Mages désigne les figures de prêtresà mi-chemin entre sages et sorciers de la Perse antique, la tradition ultérieure les représentait comme des membres de la royauté de diverses parties du monde.
Quels sont les noms des trois mages et d’où ils viennent
Ils sont souvent représentés avec des ethnies différentes mais le texte sacré dit qu’ils viennent de Est, un terme qui pourrait faire référence à Perseau Babylone ou vers d’autres régions de l’Est.
En fait, au cours des siècles suivants, l’idée s’est développée selon laquelle les mages représentaient le trois continents alors connusEurope, Asie et Afrique, pour refléter l’idée que la venue du Christ était destinée à tous pays.

Au fil du temps, la tradition chrétienne a enrichi ce récit en leur donnant les noms que nous connaissons tous : Gaspard, Melchior Et Belshatsar. Il faut cependant dire que ces noms ne trouvent pas de confirmation dans les Évangiles et n’ont aucun lien documenté avec la culture persane. Il s’agit d’une élaboration ultérieure qui reflète l’universalité du message chrétien : Gaspardde teint clair, symbolise leEurope, Melchioraux traits orientaux, représente leAsie Et Belshatsar incarne leAfrique.
Le sources historiques qui attestent de ces noms attribués par la tradition populaire, sont extrêmement clairsemé; de nombreux détails que nous connaissons sur les Mages proviennent évangiles apocryphes.
Combien y a-t-il de sages ?
L’Évangile n’indique pas un nombre précis de Mages, mais se réfère à un nombre générique : « quelques Mages ». La tradition chrétienne les a souvent identifiés comme Trois, probablement en correspondance avec les cadeaux offerts.
Cependant, il existe des traditions alternatives qui mentionnent des nombres différents, jusqu’à douze.