Le Indice de masse corporelle (en acronyme IMC et dans l’indice de masse corporelle italien), inventé par Adolphe Quételet au 19ème siècle, c’est un système de classification du poids corporel, adopté par l’OMS au 20ème siècle pour une identification plus immédiate embonpoint Et obésité. L’Index présente cependant limites importantes et à cet égard, un cas emblématique est celui de certains Populations du Pacifiqueoù au-delà du 90% des adultes, sur la base de leur IMC, seraient considérés comme en surpoids ou obèses. Cependant, cette classification ne reflète pas toujours l’état de santé réel de ces personnes, ce qui souligne l’urgence d’approches plus flexibles, plus précises et culturellement adaptables. Approfondissons la question.
Qu’est-ce que l’IMC, l’indice de masse corporelle, et comment est-il calculé : le tableau de référence
Le IMCacronyme de Indice de masse corporelle et traduit en italien par Indice de masse corporellea été développé par le mathématicien belge Adolphe Quetelet au XIXe siècle (à tel point qu’il était initialement connu sous le nom d’« Indice de Quetelet »). Son objectif était de mesurer la proportion d’un corps moyen dans la population européenne. Ce n’est qu’à Nocevento que l’OMS l’a adopté comme outil pour identifier les états de santé et les catégories de poids telles que surpoids et obésité. Cependant, l’utilisation universelle de l’IMC a révélé plusieurs limites, en particulier lorsqu’elle est appliquée à des populations présentant des caractéristiques physiques, de style de vie et génétiques différentes de celles des populations occidentales.
L’IMC est obtenu grâce à un formule: divisez le poids corporel en kilogrammes par le carré de la taille en mètres :
IMC = poids (kg) / taille2 (m)
Le résultat est ensuite comparé à un escaliers qui classe les gens en insuffisance pondérale (IMC inférieur à 18,5), poids normal (18,5-24,9), embonpoint (25-29.9)e obésité (30 ans et plus).

Les limites de l’IMC : le « paradoxe du Pacifique »
L’indice de masse corporelle est un outil simple et immédiat, mais il présente de nombreuses limites : il ne prend pas en compte la composition corporelle (rapport entre masse grasse et masse musculaire), la répartition des graisses et les différences génétiques entre les populations. Par exemple, un athlète ayant une masse musculaire élevée peut être classé comme « obèse » malgré un pourcentage de graisse corporelle normal, en raison de la densité élevée de la masse musculaire par rapport à la masse grasse.
L’un des exemples les plus frappants est ce que l’on pourrait appeler le « paradoxe du Pacifique ». Quelqu’un Îles du Pacifique ont toujours été au sommet classement mondial des pays ayant l’IMC moyen le plus élevé, établi par l’OMS, selon lequel plus de 90 % de la population adulte de Nauru, des Tonga et de Samoa est classée en surpoids ou obèse. Par exemple:
- Nauru: Environ 61 % des adultes sont obèses.
- Tonga: Environ 48 % des hommes et 70 % des femmes sont classés comme obèses.
- Samoa: Près de 60 % de la population adulte a un IMC supérieur à 30.
Ces taux sont parmi les plus élevés au monde, dépassant de loin ceux de nombreux pays occidentaux, qui ont en moyenne des taux d’obésité. entre 20% et 30%. Cependant, les populations comme celles du Pacifique, contrairement à nous, Occidentaux, ont un corps génétiquement prédisposé à développer une plus grande masse musculaire et une plus grande robustesserendant l’utilisation de l’IMC comme seul indicateur de santé partiellement inadéquate.
Une étude menée auprès d’athlètes tongiens, par exemple, a montré que beaucoup d’entre eux sont « obèses » selon leur IMC, malgré de faibles pourcentages de graisse corporelle. En ce sens, la génétique joue un rôle fondamental : les populations du Pacifique semblent avoir une prédisposition à conserver plus efficacement la graisse corporelle, ce qui adaptation évolutive faire face à de longues périodes de pénurie alimentaire.


Les données soutiennent partiellement l’IMC
Bien que les caractéristiques génétiques offrent une explication partielle de l’IMC élevé des habitants des îles du Pacifique, d’autres données étayant la validité de l’indice ne peuvent être ignorées, par ex. l’augmentation des maladies liées à l’obésitécomme le diabète de type 2 et le maladies cardiovasculaires. Aux Tonga, par exemple, 34 % des adultes souffrent de diabète, un taux nettement supérieur à la moyenne mondiale. La cause de cette augmentation des pathologies doit être recherchée dans une cause complexe combinaison de facteurs historiques, économiques et culturels.
Avant l’arrivée des Européens, le régime alimentaire traditionnel du Pacifique était riche en poisson, tubercules, fruits et légumes. Cependant, avec colonisation et mondialisationces habitudes alimentaires ont radicalement changé. Aujourd’hui, une grande partie des îles dépendent aliments importésSouvent aliments hyper-transformés à faible coûtcomme la viande et le poisson en conserve et les collations sucrées. Ces aliments, riches en calories mais manquant de nutriments essentiels, ont remplacé les régimes alimentaires traditionnels, favorisant ainsi l’apparition de maladies liées à des modes alimentaires dysfonctionnels. Aussi la réduction deactivité physiquedu fait de l’urbanisation et de la mécanisation du travail agricole, a eu un impact négatif. Actuellement, selon les données de l’OMS, seuls 20 à 30 % des adultes des îles du Pacifique pratiquent une activité physique suffisante pour maintenir une santé optimale.
La réponse de la coopération internationale contre l’obésité
Pour faire face à l’augmentation des maladies liées à l’obésité, plusieurs organisations internationales ont lancé programmes de coopération visant à promotion de modes de vie plus sains dans les îles du Pacifique. Un exemple de ces efforts est le programme Îles-santé, soutenu par l’OMS et l’UNICEF, qui vise à promouvoir une alimentation plus équilibrée et un mode de vie actiftout en améliorant la traditions locales. L’idée derrière ces projets est de revenir aux pratiques historiques, comme la culture d’aliments locaux, tout en réduisant la dépendance aux aliments importés et transformés.
Malgré de bonnes intentions, nombre de ces programmes se sont heurtés à plusieurs obstacles. Les régimes alimentaires promus, souvent basés sur des aliments coûteux ou non disponibles localement, ont été peu adoptés. De plus, les infrastructures sanitaires limitées et les difficultés économiques font qu’il est difficile pour de nombreux habitants d’adopter un mode de vie sain. La communication de ces programmes, souvent insuffisamment adaptée aux spécificités culturelles, a fait que de nombreux habitants n’ont pas compris ou accepté les changements proposés. L’idée, par exemple, d’un corps robuste comme symbole de prospérité et de santé est ancré dans de nombreuses cultures du Pacifique, ce qui rend difficile la promotion de la perte de poids en tant qu’objectif de bien-être.
Ces scénarios mettent clairement en évidence la nécessité d’adopter des approches qui combinent la sagesse locale et les ressources mondiales, permettant des changements durables et culturellement sensiblespour relever efficacement les défis alimentaires dans le Pacifique.