« The Phoenic Plot » dans Cannes 2025 est la résurrection de Wes Anderson
Le complot phénicien C’était le film le plus attendu de ce festival Cannes 2025. Cela n’aurait pas pu être autrement parce que pour beaucoup, beaucoup, Wes Anderson est trop important, trop unique, trop spécial. Certes, c’est l’un de ses films les plus drôles, encore plus extrême, avec le casting habituel plein d’étoiles, l’habileté habituelle des couleurs et des formes. Mais c’est aussi un film bien structuré, avec un rythme intéressant et surtout une identité claire et définie, dans sa mélancolie.
Le complot phénicien – l’intrigue
Temps difficiles pour le milliardaire, l’homme d’affaires, le philanthrope, le pilote, le médiateur et le miroir ZSA-ZSA KORDA (Benicio del Toro). Quelqu’un veut le retirer au milieu, il est continuellement victime d’attaques, d’attaques. Qui sait qui est en retard, peut-être les concurrents, peut-être le demi-frère Nubar (Benedict Cumberbatch), peut-être les nombreux banquiers, monarques, capitaines de l’industrie, hommes d’affaires, mafia qu’il escroque en permanence, manipule, tandis qu’il vulgue une sorte de rôle de variable folle. Mais qui quittera son empire et sa richesse? Pour lui, il n’y a qu’une seule réponse: LIESL (My Threrapleton), qu’il pense être sa fille. Il veut devenir religieuse, prendre les voix, mais il accepte de suivre Korda dans le monde, en compagnie du botaniste et du gardien timide de la grande et indésirable progéniture de Korda: Bjonr Lund (Michael Cera). Ce ne sera que le début d’une étrange aventure dangereuse et ridicule, que Wes Anderson, comme son habituel, fait des dialogues ridicules mais intéressants, d’une géomatrie de facesca dans laquelle les couleurs pastel dominent, la déconstruction de l’espion-adventure Mopoi. Encore plus que dans Ville astéroïde Ou son passé, ici, il y a vraiment une recherche obsessionnelle sur le carton, le démitisant la fiction.
Le complot phénicien Il est éclairé par la belle photographie du vétéran Bruno Delbonnel, à travers lequel Wes Anderson se réjouit de pousser constamment une dimension collante et délibérément excessive des emplacements irréements, mais profondément connecté à la belle époque, ainsi qu’à l’irréalité qui est devenue l’industrie dans le Hollywood des années 1920 et 1930. Mais il est inutile de cacher qu’il y a des échos décisifs de ce qui était l’aventure du genre et l’espion aussi littéraire. Il y a quelque chose d’un H. Rider Haggard, d’un Jules Verne, ainsi que de Charles Dickens, Emilio Salgari et bien d’autres dans les 105 minutes de ce voyage éternel dans un monde qui n’a pas un emplacement historique clair. Anderson a raté les années 1920 et les années 1930 avec les années 1960, combine dure bouilli avec l’espionnage, un mélodrame exotique avec des échos d’Europe de l’Est qui a toujours aimé la folie. Et voici aussi le noir et blanc, Klimov, mais ensuite un peu pasolini, voici Almodovar et Woody Allen. Ce qui le fait, cependant Le complot phénicien Si intéressant, c’est aussi la légèreté qui imprègne tout, l’ironie irrévérencieuse avec laquelle il se connecte aux stéréotypes du passé de toutes sortes, pour en faire une utilisation très originale.
Au-delà du rire, un regard sur le mythe de l’exceptionnalisme
Inutile de dire qu’il y a aussi beaucoup de Martin Scorsese, de son cinéma sur les grandes figures controversées, dans ce Le complot phénicien. Benicio del Toro est magnifique pour la façon dont il se prête à ce carrousel, pour faire de son Korda une parodie claire de cet hôtel Hughes, dont il recrée des manières, le narcissisme excentrique, la froideur d’un homme dévoué exclusivement à son propre avantage. Il survit à mille coups de chance, aux attaques, mais son plus grand ennemi est la solitude, la sensation d’avoir tout gaspillé. À l’union complémentaire parfaite, il y a cette religieuse froide et Manigolda, qui a les yeux pliés du TREPLETON, et avec lequel Wes Anderson décrit également sa curieuse relation avec la foi et les symboles, auxquels il consacre toute une série de visions préfabriquées entre les troubles et les désacralisés. Le complot phénicien Ensuite, il utilise la distribution habituelle 24-CARAT CONST: Tom Hanks, Scarlett Johansson, Riz Ahmed, Jeffrey Wright, Mathieu Almeric, Bryan Cranston, Bill Murray, Willem Dafoe puis vous vérifie parce que j’en oublie beaucoup d’autres. Et cette fois, contrairement à certaines de ses autres œuvres, Wes Anderson les utilise parfaitement avec le millimètre.
Il y a un rythme parfait dans ce film, une médiation parfaite entre la comédie noire grotesque et l’histoire de l’appendice, maintient une certaine innocence tout en détruisant le XXe siècle et ses mythes. Il y a aussi des hommages à des titres tels que Casablanca, La grande illusion, Asphalte qui brûle, Le dictateur de l’état libre des bananes Et bien d’autres, de petits œufs de Pâques placés là-bas ici, dans une histoire qui se balance sur les ailes d’un romantisme cinématographique maintenant perdu. Qui fait Le complot phénicien Souvent et volontairement aussi mélancolique, pour ce cinéma artisanal et à manches et innocent du passé. Wes Anderson est également la raison du péché et de la culpabilité, la relation entre la moralité et la religion, entre individuelle et communauté. Il le fait parfaitement cohérent avec son âme Wedrus, mais avec une abondance visuelle et un script (auquel Roman Coppola a également contribué) qui nous ramène à l’époque des gloires, de Les aventures aquatiques de Steve Zissouavec le thème de la paternité, celui qui a également régné Les tendalihers. Attention, ce n’est pas un chef-d’œuvre et au-delà des travailleurs, rien ne sera joué, mais c’est un film très agréable et frais, une petite résurrection pour son cinéma.
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