La signification du lien mystérieux entre l’homme et la pierre

Alexis Tremblay
Alexis Tremblay

littoral est le culte des pierresconsidéré à la fois comme de vraies divinités et comme des formes inanimées prises par un dieu. Cette distinction conduit à deux significations différentes du terme: dans le premier cas, la litolâtrie s’approche du culte animistequi attribue une essence divine aux éléments naturels tels que le soleil, le vent et la terre; Dans la seconde, cela implique la volonté de la divinité de se manifester forme de béton afin que les hommes puissent adorer quelque chose de reconnaissable en son nom. Depuis préhistoireles pierres ont joué un rôle fondamental dans la vie de l’homme, d’abord en tant que refuge et matériel pour construire des maisons et des outils, puis comme des objets de vénération connectés à une dimension sacrée et transcendante. Il existe de nombreuses références qui lient les pierres au sacré, y compris le Mégalitismeavec des exemples tels que le célèbre site de Pierre de pierre avec Dolmen et Menhir datant du néolithique; Le Baytlos Greco, le rocher avalé par Crono à la place de Little Zeus, qui l’a ensuite tué; le Bétiledes pierres jugées vivre en Dieu ou son incarnation dans le judaïsme; Le Iuppiter lapis des Romains et du Pierre noir (Al-ka῾ba) de la Mecque, toujours le sujet du culte.

Aspects psychologiques et anthropologiques

L’homme a toujours chargé significations symboliques Les objets inanimés, ainsi que les animaux, un phénomène qui se connecte à l’animisme et au fétichisme, en accord avec le besoin humain de concrétiser le sacré. Là pierre en particulier, il a souvent été considéré comme un signe concret de éternité Et stabilitéCaractéristiques également attribuées à la divinité. La latolâtrie a fait l’objet d’enquêtes psychologiques qui ont apporté Sigmund Freud à l’hypothèse, dans son « Totem et tabou« Cette adoration des objets naturels est un résidu de cultes totémiques anciens; Carl Jung Il a analysé son sens anthropologique à partir des sensations dans lesquelles les pierres ont suscité comme un enfant « L’homme et ses symboles« Mettre en évidence la puissance archétypale des pierres, qui évoquent un sentiment de protection et de racines.

littoral

Aspects géologiques et matériels

Parmi les pierres sous vénération se trouvent certaines qui ont des origines particulières qui ont augmenté sa valeur symbolique: le Pierre noire de la Mecquepar exemple, qui selon la tradition islamique est un fragment du paradispourrait être une météorite ou une roche basaltique d’origine volcanique. LE météorites En fait, considéré comme «les pierres tombées du ciel» pourraient être assimilées à Messagers divins. La composition minérale de certaines pierres a également joué un rôle dans leur culte:

  • magnétiteavec ses propriétés magnétiques, était considéré comme équipé de forces mystiques;
  • leambresouvent utilisé pour les amulettes, a été apprécié pour sa capacité à électrifier en frottantun phénomène qui, dans le monde antique, semblait inexplicable et presque magique;
  • le lapislazlaliavec leur couleur bleue intense, symbole de ciel et du divinitéont été utilisés en Mésopotamie et fixés dans les statuettes votives.
lapislazlali

Latcholâtrie dans le monothéisme

Il y a aussi des traces de littry dans les cultes monothéistes, le Juifs en fait ils ont vénéré je Bétiledes pierres considérées comme vivant en Dieu ou son incarnation, le nom dériverait de l’hébreu Beith-el ce qui signifie « maison de Dieu ». Jacob, un caractère biblique d’une grande importance dans le développement de l’histoire du peuple d’Israël, reçoit dans un rêve l’appel de Dieu et la pierre sur laquelle la tête repose est définie comme Beithel, graissé avec de l’huile sacrée comme réservé aux choix par le Seigneur. Mais aussi dans Arabieà l’époque préislamique, les trois déesses ont été vénérées al-Uzza, Al-lat e Manat dont l’importance a également été reconnue par Muhammad, qui a cependant nié la divinité. Alors que les deux premiers étaient associés respectivement à l’étoile du matin et à la lune grandissante, Manat, déesse du destin, de la destruction et de la mort, a été vénéré comme Pierre noir Dans Quidaid, près de La Mecque. De nos jours, il peut être emblématique de parler de Lourdesle plus grand sanctuaire marian du christianisme, où la foule s’aligne pour toucher le roche de la grotte Où la Madonna est apparue, comme pour tirer un peu de sacré à partir de ce court contact. Dans ce cas, on ne parle pas d’adoration d’une pierre mais de Reconnaissance de la nature miraculeuse de cette même pierre.

Thérapie moderne, nouvelle et cristalline

Aujourd’hui, la vénération des pierres n’a pas disparu, mais a tourné. Surtout le Mouvement du nouvel âgequi a redécouvert les propriétés spirituelles et curatives des cristaux, a attribué à des minéraux tels que le quartz, l’améthyste ou les énergies spécifiques à l’obsidienne capables d’influencer le psychophysical bien-être. Là cristalothérapie Il découle de ces croyances particulières et, bien que dépourvues de fondements scientifiques, est pratiqué par de nombreuses personnes qui croient en puissance vibratoire des pierres.

Parmi les pierres qui continuent d’être utilisées comme Amulettes protectrices Ils peuvent être répertoriés le tournée noiresouvent porté comme défense contre les énergies négatives, tandis que le lapislazlali Il est associé à la sagesse et à la communication. Cette tendance généralisée montre que, grâce à la force de sa matrice psychologique, la littry n’est pas un phénomène relégué à l’antiquité, mais une pratique qui continue d’évoluer, s’adaptant aux croyances contemporaines.

Sources

Trecani Trecani

René Guénon, Symboles de la science sacrée, Adelphi Edizioni, 2024