« La Queue du Diable »: Luca Argentero protagoniste d’un thriller sombre et tendu
Oubliez le sourire éclatant d’Andrea Fanti, le protagoniste de la fiction généraliste à succès Doc-Nelle Tue Mani, car dans quelques jours vous pourrez découvrir une facette très différente de son interprète, Luca Argentero, dans le rôle de Sante Moras. , le protagoniste tourmenté en évasion du thriller « La queue du diable ». Produit par Groenlandia et Vision Distribution et réalisé par Domenico De Feudis, le film sera disponible exclusivement sur Sky et NOW à partir du 25 novembre. Au casting, aux côtés de l’acteur piémontais bien-aimé, on retrouve : Cristiana Dell’Anna, dans le rôle de l’entreprenante journaliste Fabiana Lai, et Francesco Acquaroli dans le rôle du commissaire déterminé Tommaso Lago qui traque le protagoniste.
La Queue du Diable, l’intrigue
Dans un hiver la Sardaigne, grise et désolée, s’émeut Sante Moras, un ancien policier aujourd’hui pénitentiaire, qui traîne sa vie après une tragédie, et la douleur incurable qui a suivi, l’a brisé et l’a laissé couvert de dettes. Entre maison et prison, le seul divertissement que l’homme s’autorise est représenté par un petit bateau ayant appartenu à son père, qu’il a lui-même restauré. Un personnage solitaire, introverti et sombre, qui se retrouve soudain au centre d’une dense intrigue de crimes, de mystères, de corruption, de complicité et de violence.
Tout commence avec le meurtre brutal d’une jeune fille disparue et l’arrivée de l’homme qui l’a kidnappée puis tuée dans le pénitencier où travaille Sante. L’homme est confié à sa garde, et à partir de ce moment des choses étranges commencent à se produire, à commencer par la visite d’un avocat qui, sans mâcher ses mots, en échange d’un paiement qui le libérerait de ses dettes, propose de tuer le prisonnier. Sante refuse, mais l’homme est quand même tué alors qu’il montait la garde devant sa cellule, mais s’endort.
À partir de ce moment, tous les soupçons et indices pointent vers sa culpabilité et Sante prend la fuite, mais cela ne suffit pas. Car, pour vraiment se sauver, avec toutes les forces de police de l’île à ses trousses, Moras doit comprendre ce qui s’est réellement passé et pourquoi cet homme a été tué, avant même qui. Ainsi commence son enquête très privée, avec l’aide d’un reporter brillant et courageux, tandis que même l’inspecteur Lago qui le poursuit commence à se poser des questions.
L’entretien avec Luca Argentero
Un thriller avec beaucoup d’action et une fin qui promet plus
Pour raconter The Devil’s Tail, le nouveau film que nous verrons en exclusivité sur Sky and Now à partir du 25 novembre, il faut partir de la fin, et de ce sentiment restant de suspension, de goût amer en bouche et d’urgence de continuer la recherche. Une fin qui reste plus qu’ouverte, c’est en partie un choix classique pour un noir, qui est le genre qui rappelle que le bien et le mal existent dans le monde, qu’en effet les deux éléments coexistent, et que le mal ne peut être éliminé de la complexité. de nos existences.
Mais c’est en partie une fin qui nous fait désormais voir Sante Moras avec des yeux différents, non plus dans le rôle d’une pauvre âme tourmentée qui laisse passer ses journées sans étincelles ni enthousiasme, mais dans celui d’un antihéros pour qui le destin a choisi choisi un plus grand défi. Un défi qui, sans tourner autour du pot, ne semble pas du tout terminé, bien au contraire.
Et c’est parce que le parcours du personnage, sa transformation de bouc émissaire en révélateur tenace et aigu de vérités enfouies, est raconté dans une progression cohérente et engageante. Il ne sourit jamais, Sante Moras, comme le rappelle son interprète, et son enquête n’est pas inspirée, du moins au début, par le désir de justice, mais seulement par celui de sauver sa peau.
Pourtant, entre bagarres, évasions, courses-poursuites, accidents, fusillades, mystères révélés, le personnage sort peu à peu du placard et, d’obscur gardien, redevient le brillant policier qu’on devine avant la ruine, et devient l’homme d’espoir pour sauver des âmes innocentes. Argentero, dans un rôle différent de ceux dans lesquels on le voit le plus souvent, s’en sort plutôt bien, embrassant et transmettant toute la complexité brute de Sante Moras.
Cristiana Dell’Anna est également très bonne, jouant une journaliste capable de se poser les bonnes questions et donc de deviner avant les autres que le fugitif n’a peut-être pas la culpabilité qui lui est attribuée et, surtout, que cette histoire cache quelque chose de beaucoup plus grand et plus sombre. . Un thriller tendu, capable de retenir l’attention du spectateur et de le divertir pendant plus d’une heure et demie avec une intrigue et des personnages intéressants et réalistes.
Note : 7