La gauche a un problème avec l’État de droit
La gauche a un problème avec des questions telles que la légalité, la sécurité et l’immigration. C’est bien connu, mais cela devient encore plus évident après la manifestation contre le décret-loi Sécurité. Même les parlementaires modérés et réformistes du Parti démocrate se sont retrouvés aux côtés des dirigeants des centres sociaux et des occupations illégales. Parmi eux se trouvait également Andrea Alzetta, dit Tarzan, dirigeant de Spin Time Labs, l’ancien bâtiment de l’Inpdap occupé pendant des décennies et que la municipalité de Rome voudrait désormais sauver en achetant la propriété.
Tout cela se produit précisément à l’époque où, en vue du Jubilé, le maire de Rome Roberto Gualtieri était critiqué par ses propres collègues du parti pour avoir procédé au nettoyage d’un campement de tentes près de la gare Termini, le long du mur d’Aurélien, où ils va bientôt installer des portes pour sauvegarder ce patrimoine historique. « Nous avons la responsabilité de trouver rapidement des réponses concrètes tout en respectant les nombreuses personnes qui n’ont pas de domicile fixe et qui vivent la rue comme leur seule option », a tonné Marta Bonafoni, coordinatrice du secrétariat national du Parti démocrate et fidèle de Schlein, qui a qualifié l’expulsion de « fait grave et alarmant ». Mais pas seulement.
Ils sont expulsés d’un ancien hôtel et en occupent immédiatement un autre.
Les Sud-Américains expulsés il y a quelques jours de l’ancien hôtel Cinecittà occupent désormais l’ancien hôtel Jonio, dans le quartier de Torre Maura. Il s’agit des zones périphériques de la capitale, celles que le Parti démocrate, notoirement partisan de la zone à circulation restreinte, a généralement tendance à négliger le plus.
La fête ZTL
En Italie, mais aussi dans le reste du monde, surtout au cours des 15-20 dernières années, c’est surtout l’extrême droite ou la droite souverainiste et conservatrice qui a pénétré dans le cœur des classes populaires des banlieues. . C’est un phénomène bien connu qui a touché aussi bien les banlieues françaises, fascinées par la propagande lépéniste, que l’Amérique profonde qui a voté pour Donald Trump.
Le phénomène, dans notre pays, s’est produit surtout à Rome avec la victoire de Gianni Alemanno puis avec celle de Virginia Raggi qui a pillé les votes loin des bons quartiers de la capitale, laissant le Parti démocrate confiné dans la zone de circulation restreinte. Évidemment, le thème de la criminalité et de l’insécurité dans les banlieues est inévitablement lié aux thèmes de l’hospitalité et de la citoyenneté. Alors que l’Union européenne d’Ursula Von Der Leyen et la France d’Emmanuel Macron sont fermement déterminées à sévir contre l’immigration, en Italie le centre-gauche est divisé avec quatre motions différentes sur la manière d’élargir le bassin d’étrangers pouvant demander la citoyenneté.
Le Parti démocrate dans une direction obstinée et contraire
En Allemagne, même le chancelier social-démocrate Olaf Scholz, suivi par l’avancée de l’AfD, a suspendu le traité de Schengen. Et que dire du Premier ministre anglais Starmer venu prendre des leçons auprès de Giorgia Meloni pour comprendre comment mettre fin au trafic de migrants ? À cette époque, le Parti démocrate se retranchait derrière un silence embarrassant et assourdissant et ne commentait en aucune manière les déclarations du leader travailliste anglais qui a récemment battu les conservateurs après 14 ans de gouvernement grâce à un programme politique également basé sur la lutte contre immigration clandestine et légalité.
Même Kamala Harris a avoué avoir une arme à feu pour se défendre contre d’éventuels voleurs, signe clair de sa volonté de voler la question de la légalité aux Trumpiens. En bref, le Parti démocrate continue d’aller dans la direction opposée à celle de toutes les social-démocraties européennes et mondiales.