comment fonctionne le système de contrôle

Alexis Tremblay
Alexis Tremblay

piratage représente un problème gigantesque en soi pour l’industrie du divertissement. Un problème qui se transforme en catastrophe pour le monde des droits sportifs, qui connaît en Italie même une saison moins que prospère en raison d’un championnat de football de Serie A de moins en moins attractif pour les investisseurs. Vous comprenez donc bien comment les institutions ont été obligées de sévir contre ce qu’on appelle les « pezzotti », c’est-à-dire tous ces systèmes qui permettent de regarder les matchs. contourner abonnements officiels : une perte économique pour des entreprises comme DAZN Et CIELun profit qui revient souvent au crime organisé.

C’est pourquoi, à partir de septembre 2024, le Plateforme Bouclier contre le piratage. Développé par Studio Previti et offert par la Lega Serie A àAGCOM (Communications Regulatory Authority), est conçue pour intervenir sur deux fronts, en interceptant à la fois ceux qui diffusent le signal piraté et ceux qui l’utilisent (et donc l’utilisateur final). Dans ce sens Massimiliano Capitanio – Le commissaire de l’AGCOM – a annoncé il y a quelques jours l’arrivée du protocole qui devrait permettre l’application simple des sanctions de 150 à 5 000 euros prévues par une loi spécifique approuvée l’année dernière.

Comme la version 2.0 de Piracy Shield

Commençons d’abord par un aspect important. L’époque des cartes électroniques est désormais révolue : le piratage transite aujourd’hui par Internet, avec de véritables sites Internet qui diffusent illégalement des contenus protégés par le droit d’auteur, y compris des événements sportifs (avec une référence particulière aux matchs de football). Tout passe par des décodeurs avec lesquels les pirates informatiques peuvent accéder aux contenus proposés par le plates-formes Télévision payante de les diffuser gratuitement, contournant ainsi les abonnements. La technologie utilisée s’appelle IPTV (Internet Protocol Television) et permet donc à ceux qui disposent d’une connexion de pouvoir regarder des programmes sur un ordinateur, une smart TV ou un téléphone portable. Gratuitement, ou presque.

En effet, ceux qui gèrent ces plateformes illégales opèrent en accédant à des contenus payants, en recodant le signal du programme pour qu’il puisse être transmis via Internet et en vendant le contenu piraté aux utilisateurs à un prix nettement inférieur à l’abonnement initial. Dans ce contexte, la loi no. 93/2023, rebaptisé « anti-pezzotto », destiné à contrer ceux qui transmettent ou utilisent streaming illégal et bloquer rapidement ce contenu. Mais comment ? Le fil de discussion d’Ariane est l’adresse IP.

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UN Adresse IP c’est une adresse unique qui identifie un appareil sur Internet ou dans un réseau local. C’est l’acronyme de « Internet Protocol », ou Internet Protocol, l’ensemble des règles qui régissent le format des données échangées sur Internet ou sur le réseau local. En pratique, une adresse IP est un identifiant qui permet aux appareils d’échanger des informations sur un réseau : elle peut contenir des informations de localisation et permettre l’accès aux appareils pour communiquer. Le Web a besoin d’un moyen de distinguer les différents ordinateurs, routeurs et sites Web. Les adresses IP servent cet objectif et constituent un aspect essentiel du fonctionnement d’Internet.

L’objectif est donc d’identifier les Adresses IP de ceux qui diffusent le signal pirate et des utilisateurs qui le visualisent, afin qu’ils puissent être traqués, bloqués et condamnés à une amende. Le gouvernement a donc donné à l’AGCOM des pouvoirs plus étendus, permettant à l’autorité de bloquer l’accès aux sites pirates et aux domaines et sous-domaines qui sont aujourd’hui ou dans le futur associés à de telles activités illicites. Il est également arrivé parmi les outils dont dispose l’Autorité Bouclier de pirateriequi permet aux opérateurs payants agréés de signaler ceux qui transmettent sans autorisation, en fournissant l’adresse IP du site illégal et les raisons pour lesquelles ils demandent que le contenu soit masqué. Dans les 30 minutes suivant la demande, le bouclier anti-piratage génère un ticket et l’envoie aux opérateurs de télécommunications (TIM, Vodafone, Fastweb, WindTre, etc.), qui, dans les 30 minutes suivant le signalement, bloqueront le site illégal.

Ce blocage se produit automatiquement, il n’y a aucun contrôle humain, c’est pourquoi une liste blanche a été créée des sites qui ne peuvent pas être affectés par les signalements. Une approche qui n’a cependant pas suffi à éviter des erreurs grossières, avec des sites parfaitement légaux qui ont été bloqués parce qu’ils se retrouvaient à partager leur adresse IP avec des sites illégaux (grâce à des stratagèmes spécifiques de pirates informatiques). C’est pourquoi nous avons travaillé sur un version 2.0 de Piracy Shieldqui entrera en vigueur dans quelques semaines : Google semble prêt au dialogue pour faciliter la procédure et, enfin, une solution a été trouvée sur le fameux protocole entre le parquet et la police financière, qui permettra d’échanger des informations vers identifier les utilisateurs qui utilisent les services pirates.

L’efficacité de la lutte contre la piraterie

Cependant, un grand point d’interrogation demeure quant à l’efficacité réelle de Bouclier de piraterie. La plateforme fonctionne sans aucun doute et il est important de souligner que les institutions sont désormais en mesure de traquer ceux qui paient pour un abonnement piraté (et ceux qui le diffusent) et de les punir lourdement. Le fait est cependant que l’application de la loi n’est souvent pas aussi simple et automatique, ou du moins cela ne l’a pas été jusqu’à présent. L’actualité nous a fait état d’un seul utilisateur traqué et sanctionné, contrairement à plusieurs opérations ciblant des cybercriminels qui ont réussi à intercepter le signal légal des plateformes autorisées : pendant les seuls deux premiers jours du championnat, environ 500 adresses IP ont été bloquées. . Une énormité, un signe clair du fonctionnement de la plateforme.

Le sentiment est cependant qu’avec cette nouvelle répression, L’AGCOM veut intensifier les contrôles et les amendes notamment envers les utilisateurs qui paient un véritable abonnement aux criminels. En effet, il existe des cas de contenus piratés qui peuvent être consultés sans aucun paiement, ce qui représente toujours un délit mais qui est probablement moins sous la loupe des autorités. Aussi parce que, il convient de le souligner, la lutte contre la piraterie est tout sauf simple, avec un panorama qui, comme nous l’avons vu, est incroyablement complexe et irrégulier.

Un détail reste inchangé : accéder à des contenus piratés reste toujours un délit, que cela soit payant ou gratuit. Soyez donc attentif, également parce que l’avenir du divertissement dépend aussi de la responsabilité de nous, utilisateurs.