Fort séisme de magnitude 7,6 au Japon, avec bâtiments effondrés, incendies et alerte au tsunami

Alexis Tremblay
Alexis Tremblay

Le 1 janvier 2024 à 16h10 locales (8h10 italien) un violent tremblement de terre magnitude 7,6 (estimation de l’Agence météorologique japonaise) a frappé la côte ouest du Japon, avec son épicentre en Péninsule de Noto (préfecture de Ishikawa), sur l’île de Honshū, le plus grand du pays. La profondeur de l’hypocentre a été estimée à 15,5km. ET le séisme le plus fort enregistré dans cette préfecture du pays depuis que les enregistrements existent (1885) et le premier avec une magnitude supérieure à 7,0.

Les dégâts jusqu’à présent sont variés bâtiments effondrés et poteaux électriques dans la préfecture d’Ishikawa (plus de 30 bâtiments se sont effondrés dans la ville de Wajima, à 500 km à l’ouest de la capitale Tokyo). Six personnes seraient coincées sous les décombres : leur état n’est pas connu pour l’instant. Ils seraient plus loin 33 000 foyers sans électricité, dont plus de 10 000 à Wajima. Dans cette ville, ils se sont également inscrits les feux répandu. Heureusement, les centrales nucléaires de la zone n’ont signalé aucun dommage ni risque.

Le violent séisme a été précédé d’un choc de grande ampleur 5.7 à 16h06 heure locale et une séquence sismique s’ensuit qui enregistre des dizaines de secousses dans les heures suivantes, avec des magnitudes allant jusqu’à 6.1 (à 16h18 heure locale).

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Immédiatement après le tremblement de terre, l’Agence météorologique japonaise a publié unalerte au tsunami sur 300 km de côtes dans la mer du Japon autour de l’épicentre du séisme, avec possibilité de vagues allant jusqu’à 3 mètres de haut dans 6 préfectures du pays. Selon les autorités japonaises, il s’agit de la première alerte significative au tsunami depuis Catastrophe de Fukushima du 11 mars 2011.

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En effet, il y a eu un tsunami avec vagues jusqu’à 120 cm de haut dans la ville de Wajima. Selon le Centre d’alerte aux tsunamis du Pacifique, l’alerte concernant d’éventuels tsunamis semble avoir été évitée pour le moment. Toutefois, les commandes restent évacuations sur les côtes les plus à risque du Japon, de Russie, de Corée du Nord et de Corée du Sud.

La zone de l’épicentre du séisme est située à frontière entre 4 plaques tectoniques: celui de l’Eurasie, celui du Pacifique, celui de l’Amérique du Nord et celui des Philippines.

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