comment il est né et quelle est la situation aujourd’hui

Alexis Tremblay
Alexis Tremblay

Celui de migrations il s’agit d’un phénomène ancien profondément enraciné dans l’histoire de l’humanité. Tant en Italie qu’au niveau européen et mondial, la question migratoire est l’un des nœuds des politiques de nombreux États et organisations internationales. Aussi pour cela, Le 18 décembre, les Nations Unies ont institué la Journée internationale des migrantspour se souvenir duobligation de respecter les droits des personnes migrantes et prévenir les abus et les crimes susceptibles d’entraîner des violations des droits de l’homme ou des conditions de vie et de travail indignes. Voyons donc l’origine de cette Journée et les points clés dans le domaine de la migration.

Origine de la Journée internationale des migrants

La Journée internationale des migrants a été instituée en 2000 par l’Assemblée générale des Nations Unies avec la résolution 55/93 et est célébrée chaque année avec de nombreuses initiatives et événements dédiés aux migrants. Le jour de a été choisi 18 décembre puisque c’est le même jour que l’ONU a adopté le Convention pour la protection des droits des travailleurs migrants et les membres de leurs familles (La Convention a commencé précisément le 18 décembre 1990 puis est entré en vigueur en 2003). Mais d’où vient ce jour ?

Tout commence dans 1972: sous le tunnel du Mont Blanc un camion, qui était censé transporter des machines à coudre, a eu un accident dans lequel elles sont mortes 28 travailleurs du Mali, qui s’était caché dans le camion pour tenter de rejoindre la France, à la recherche de meilleures conditions de vie. Cet épisode a été l’étincelle qui a poussé les Nations Unies à commencer à travailler sur les conditions des travailleurs migrants. Dans le 1979 en effet, l’ONU a décidé de créer un groupe de travail pour créer une Convention qui protégerait les migrants – un document qui a vu le jour le 18 décembre 1990. À ce jour, L’Italie n’a pas encore signé cette Convention.

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La Convention internationale relative aux droits des migrants

La Convention internationale sur la protection des droits des travailleurs migrants et des membres de leur famille, établie en 1990 par les Nations Unies, vise à protéger les travailleurs migrants et leurs familles contre l’exploitation et les violations des droits de l’homme. Il est destiné à définir les droits politiques et civils des travailleurs migrants et aussi de sanctionner les violations en matière de migration. Outre les droits politiques et civils, il établit également les droits sociaux et économiques des travailleurs migrants dans des domaines tels que santé, éducation et autres services sociaux. L’un des principes fondamentaux est précisément celui des conditions de travail dignes, du respect des droits de l’homme et de la lutte contre l’exploitation des travailleurs et d’autres types de abus liés à la traite des êtres humains et aux activités clandestines ou illégales qui peuvent porter atteinte aux libertés des personnes migrantes, comme les expulsions collectives.

Cette Convention a été ratifié par 51 pays, dont l’Italie ne fait pas partie. Tous les États qui l’ont ratifiée doivent soumettre périodiquement des rapports qui incluent non seulement les lignes de mise en œuvre de la Convention mais également les difficultés rencontrées et les progrès réalisés au titre de ses dispositions.

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Différence entre migrant et réfugié

Souvent, lorsque nous parlons de migration, nous avons tendance à chevaucher des migrants ou des immigrants avec des réfugiés. En réalité, du point de vue juridique et du traitement des deux statuts différents, il existe une différence. Migrant est quelqu’un qui quitte son pays d’origine pour chercher de meilleures conditions de vie dans un autre pays. Ils ne partent donc pas pour des persécutions politiques, religieuses ou ethniques ou pour des guerres et des conflits en cours dans leur pays d’origine, mais pour améliorer leur mode de vie. Par exemple, les 1,3 millions de jeunes Italiens qui, selon les données de l’AIRE (registre italien des résidents à l’étranger), ont quitté notre pays au cours de la dernière décennie pour travailler à l’étranger avec de meilleures conditions salariales – ce qu’on appelle la fuite des cerveaux. ils peuvent être considérés comme des travailleurs migrants.

Au contraire, le réfugié est quelqu’un qui fuit en raison de conflits armés, de persécutions et de discriminations pour des raisons politiques, religieuses ou ethniques dans son pays d’origine. Dans ce cas, le réfugié a le droit de demander l’asile dans le pays d’arrivée, demande qui sera examinée par le gouvernement de l’État susmentionné. Il arrive très souvent que les demandes d’asile ne soient pas acceptées et que les réfugiés soient renvoyés dans leur pays d’origine, mettant souvent leur vie en danger. Toutefois, si elle est acceptée, la demande d’asile permet à la personne ayant le statut de réfugié de rester dans le pays d’accueil à la recherche de travail pendant une certaine période.

En réalité, en pratique, les deux termes se chevauchent et de nombreuses organisations internationales incluent également les réfugiés ou les demandeurs d’asile parmi les migrants.

Une nouvelle catégorie et un sujet brûlant après la COP28 à Dubaï est celui des migrants climatiques. En effet, il faut prendre en considération l’impact de la crise climatique sur les migrations : les migrants climatiques sont ceux qui sont contraints de quitter leur pays d’origine suite aux effets du changement climatique sur la morphologie du territoire et sur les conditions de vie des États. dans lequel ils vivent à la suite de catastrophes naturelles, donnant lieu à des migrations forcées.

Les principales routes migratoires

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Le terme itinéraire indique le chemin suivi par un navire (ou un avion) ​​et est également utilisé pour indiquer sa représentation sur des cartes géographiques ou nautiques. Or, l’itinéraire est souvent défini en indiquant la destination et donc le point d’arrivée du navire ou de l’avion. Le Les routes migratoires sont précisément les routes que les migrants empruntent pour atteindre un pays particulier..

Dans Italie les plus connues sont : celle qui part des pays d’Afrique du Nord (principalement Libye, Maroc, Tunisie) et d’Afrique subsaharienne (Sénégal, Mali, Niger, Tchad). C’est ce qu’on appelle Route de la Méditerranée centrale, qui considère Malte et l’Italie comme les principaux pays d’arrivée. Là Route de la Méditerranée orientale c’est celui que parcourent les migrants arrivant principalement de pays comme la Syrie, l’Irak, le Pakistan pour rejoindre la Grèce, Chypre et la Bulgarie. Là Route des Balkans c’est plutôt celui parcouru à travers les pays des Balkans : Albanie, Bosnie-Herzégovine, Serbie, Monténégro, pour n’en citer que quelques-uns.

Route des Canariespeut-être parmi les moins connus, est celui qui atteint l’Espagne depuis l’Afrique subsaharienne et l’Afrique du Nord-Ouest, précisément jusqu’aux îles Canaries, en traversant le désert du Sahara occidental et le Maroc.