Les patinoires sont l’une des nombreuses attractions de la période de Noël. Aujourd’hui très répandus, grâce aux technologies modernes liées au transport et à la gestion des liquides réfrigérants, ils sont en effet devenus « portables » et faciles à installer. Qu’est-ce que ça veut dire? En gros n’importe quel endroit peut devenir propice à l’accueil d’une patinoire, l’important est d’avoir un peu de énergie électrique Et cascade pour former la patinoire et remplacer périodiquement la couche de glace. Ils cachent donc de nombreux points communs avec un congélateur normal, même s’ils sont décidément plus grands et plus énergivores ! Que ce soit pour une utilisation amateur que si pour l’utiliser compétitif, le fonctionnement reste inchangé. Dans cet article, nous le décrivons brièvement, ainsi que l’alternative la plus innovante de glace synthétique.
Le fonctionnement des patinoires
Le fonctionnement d’une patinoire est essentiellement le même que celui d’une grand congélateur, avec cependant la circonstance aggravante que, étant toujours exposé aux températures extérieures, il a besoin de beaucoup plus d’énergie pour maintenir stables les températures atteintes par la couverture glacée. Dans un congélateur, cependant, l’échange thermique avec les milieux extérieurs est limité par la fermeture de la porte.
Donc, ça couche superficielle qui représente la piste réelle est refroidie par des dispositifs spéciaux tuyaux positionné en dessous, reposant pratiquement sur une planche de bois convenablement confinée avec des profils latéraux qui créent une véritable baignoire, même si de hauteur réduite. Ces canalisations, reliées à un circuit hydraulique, ont un liquide de refroidissement qui circule à l’intérieur de ceux-ci, capable d’amener les températures autour du tuyau à des valeurs relativement basses, environ 10 °C en dessous de zéro. Cela crée alors l’environnement thermique idéal pour le transition d’état de l’eau de l’état liquide pour que solideou la gel de la couche d’eau de surface. Ainsi, pour que la patinoire se forme et que le patinage soit possible, il faut placer une couche d’eau au-dessus des tuyaux qui, au contact de ces basses températures, gèle.
De plus, pour que ce liquide de refroidissement soit toujours prêt à l’emploi, il doit y avoir une recirculation continue du liquide à travers un alimentation continue qui maintient le circuit actif selon un cycle thermique préétabli, comme cela se produit dans un réfrigérateur normal. Comme mentionné, cependant, la différence ici est que la température de l’environnement extérieur joue contre le mécanisme de refroidissement : c’est comme si nous avions un congélateur avec la porte toujours ouverte !
Les canalisations où circule le liquide de refroidissement, également appelées serpentines, sont enroulés autour de grandes bobines pendant le transport. Ceux-ci sont prêts à être disposés sur la piste de manière à maximiser la surface couverte, en prenant une forme de serpent, d’où dérive le terme serpentine.
L’assemblage
Mais allons plus précisément et essayons de comprendre ce que signifie pièces essentielles qui composent la piste. Une surface élevée est certainement nécessaire pour assurer le support des tuyaux dans lesquels circulera le liquide et, plus important encore, du réservoir d’accumulation d’eau qui devra ensuite geler pendant le processus de refroidissement. Si d’une part le fonctionnement se déroule comme un vrai réfrigérateur, d’autre part le montage se déroule comme si nous avons dû installer un système de chauffage au sol. Seulement ici, plutôt que de chauffer, on rafraîchit !
Le système de canalisations qui forme la serpentine reposant sur la zone de référence de la voie est acheminé vers une zone terminale, où se trouvent des canalisations plus grandes appelées collectionneurs. Ces collecteurs, représentés par deux lignes distinctes et séparées, sont reliés directement au système de refroidissement, appelé refroidisseurs, qui garantit la circulation continue du liquide dans le circuit (qui est en réalité généralement un mélange de liquide de refroidissement et d’eau) grâce à l’aide d’un pompe. Un transfert de chaleur s’opère donc entre l’eau (à températures plus élevées) et le liquide lui-même (à températures plus basses), atteignant un équilibre thermique favorable à la formation de glace. Il est essentiel que l’ensemble du système fonctionne sans qu’il n’y ait la moindre fuite dans le circuit. Dans le cas contraire, le système perd en efficacité et s’endommage progressivement, le liquide de refroidissement se disperse dans l’environnement et peut provoquer de graves problèmes de pollution.
La maintenance
L’épaisseur de la dalle finale, une fois pleinement opérationnelle, atteint une moyenne de 5-6 cm. Une fois cette valeur atteinte, la piste est prête à être utilisée. Grâce au patinage, après un certain temps, on est témoin d’un usure progressive de ce revêtement de surfacedu fait de l’effet des rainures générées par les patins lors du mouvement : c’est pour cette raison que la piste doit être entretenue, voire plus d’une fois dans la journée. L’entretien consiste àélimination de la couche superficielle dégradée et compensation avec de l’eau nouvelle qui deviendra alors de la glace et reformera la couche superficielle initiale, prête à être à nouveau utilisée. Pour que cela se produise, il faut qu’un certain temps s’écoule, qui, avec des températures extérieures (ambiantes) favorables, peut osciller autour de 30 minutes.
L’alternative à la glace synthétique
Des solutions technologiques alternatives à l’utilisation de véritables patinoires ont vu le jour récemment. Le matériau principal qui caractérise la piste est donc remplacé par plus glace synthétique écologique, improprement appelé ainsi car en réalité nous ne trouverons plus de glace – comme nous avons l’habitude de voir. En fait, les matériaux qui composent la patinoire synthétique sont essentiellement des dieux produits polymères qui ne nécessitent pas de refroidissement, mais parviennent en même temps à transmettre la même sensation de glisser produit lors d’un mouvement sur la glace. Cependant, ils doivent être constamment et/ou préalablement lubrifiés avec des produits spécifiques.
L’alternative est valable parce que cela réduit totalement la dépense énergétique d’entretien de la piste, polluant moins et coûtant moins cher en termes énergétiques. Il est également vrai que, peut-être, la présence de ce type de produit fait perdre un peu de la magie du patinage, qui est en partie due principalement à la glace présente et aux basses températures ressenties à proximité de la patinoire. Ces sensations rappellent Noël et représentent peut-être la véritable raison pour laquelle le patinage sur glace devient une activité récréative si populaire.