Dans cette vidéo, nous vous emmenons à l’un des chantiers navals le plus grand au monde, celui de Fincantieri a Monfalconedans la province de Gorizia, pour vous montrer tout le travail nécessaire à la construction d’un grand navire.
L’aspect surprenant est qu’il s’agit d’un travail quasi artisanal, car il n’y a pas de chaîne de montage, comme pour les voitures : chaque navire est une pièce à part.
Le véritable défi est donc de trouver solutions technologiques d’automatiser les processus de production et de faciliter autant que possible travail des ouvriers.
Dans la vidéo vous verrez en détail les différentes étapes pour construire un grand navire, qui sont les suivantes :
1) A. est créé à partir de morceaux de tôle bloc. Le bloc est en fait un terme utilisé dans le jargon et ressemble un peu à la brique rectangulaire d’un immeuble. Par exemple, la coque d’un bateau de croisière compte environ 1000 blocs.
2) Chaque bloc est équipé de tuyaux et de conduits pour systèmes électriques et de plomberie.
3) Ensuite, une dizaine de blocs sont assemblés, créant ainsi un section. Un navire comporte généralement une centaine de sections.
4) Progressivement, les sections sont amenées dans ce qu’on appelle zone du bassinoù le navire est assemblé.
5) Une fois la structure terminée, le bassin se remplit d’eau et le navire arrive transféré au quai pour les derniers aménagements internes et externes et pour les tests d’eau.
Les solutions technologiques adoptées sur le chantier
Dans la vidéo, nous avons eu l’occasion de voir de première main les différentes solutions technologiques mises en œuvre par Fincantieri pour créer une nouvelle façon de gérer le travail sur les chantiers de construction : intelligence artificielle, robotique, objets intelligents, logiciels, capteurs. Ce sont des solutions adoptées pour créer une nouvelle façon de gérer le travail sur chantier, en passant du bon vieux travail au soi-disant « Tête de travail».
Parmi ceux-ci, nous avons trouvé surprenant l’adoption par certains travailleurs d’un casque avec visière intégrée qui, à travers le réalité mixte, agit comme un support pour les travailleurs. Comment? En pratique, il permet de voir l’état des travaux réalisés et le résultat final au format virtuel.
Toujours pour aider les travailleurs, il y a les « exosquelettes», qui servent de support aux articulations des travailleurs lorsqu’ils doivent soulever de lourdes charges pendant de longues périodes. Ces dispositifs facilitent certaines opérations manuelles et préviennent la fatigue des travailleurs ainsi que les blessures.
En général donc, tout le travail sur chantier et toute la manipulation des nombreuses pièces sont gérés à travers ce que l’on appelle Double digitale. Qu’est-ce que c’est? Il s’agit d’un ensemble de solutions qui permettent de garder une trace « virtuelle » de tout ce qui se passe sur le chantier.
Là numérisation Le secteur naval est très complexe, précisément parce qu’il s’agit d’une industrie quasi artisanale. Cela semble paradoxal, mais c’est précisément le défi du secteur, qui passe aujourd’hui entre les mains d’ingénieurs, de data scientists, d’experts en informatique et de travailleurs de plus en plus spécialisés.