La version papier du soi-disant recette blanche – la prescription des médicaments de classe C, c’est-à-dire ceux qui sont payés par les citoyens, car ils ne sont pas délivrés par NHS (Service national de santé) – deviendra bientôt une chose du passé. À partir de 2025le gouvernement italien envisage de mettre en œuvre lenuméro d’article. 54 de la Loi de Finances 2025complétant ainsi le processus dématérialisation des prescriptions médicalesqui sera remplacé par leur homologue numérique. Cela permettra aux médecins de les envoyer par voie électronique, par exemple par email, via WhatsApp, etc. Ce changement vise à réduire la bureaucratie Et simplifier la vie des citoyens. Si aujourd’hui les patients sont obligés de se rendre physiquement dans les cabinets médicaux pour recevoir une ordonnance papier, ils pourront bientôt recevoir leurs médicaments sur un simple code numériquecomme cela se produit déjà avec le recette rouge pour les médicaments de classe A, ceux pris en charge par le Service National de Santé.
Les détails de l’article no. 54 de la Loi de Finances 2025
LE’numéro d’article. 54 de la Loi de Finances 2025intitulé « Dématérialisation des ordonnances médicales papier pour la prescription de médicaments payés par le NHS, les SASN et les citoyens» est situé à pages 238-240 du document PDF disponible gratuitement sur le site de la Chambre des Députés. Dans le document en question, on lit :
L’article 54 prévoit, afin de renforcer le contrôle de l’opportunité des prescriptions et de garantir la fourniture complète du dossier de santé électronique (FSE), que toutes les ordonnances payées par le Service National de Santé, les services territoriaux de santé en vol, maritimes et civils personnel aéronautique (SASN) et à la charge du citoyen, sont réalisées sous le format électronique visé dans les arrêtés ministériels du MEF relatifs à la dématérialisation des prescriptions médicales. La loi prévoit également que les Régions, dans l’exercice de leurs fonctions de tutelle et de contrôle, doivent assurer, par l’intermédiaire des autorités compétentes du territoire, la mise en œuvre de l’offre complète du FSE sous format électronique.
« Traduite » en termes simples, l’objectif de cette règle est donc de se débarrasser efficacement des recettes sur papier blanc et de les remplacer par une version électronique. Cette innovation s’inscrit dans une stratégie plus large visant à dématérialisation complète des prescriptions médicalesuniformisant le mode de prescription tant pour les médicaments payés par l’État que pour ceux payés par le citoyen.
Chaque ordonnance sera générée numériquement via un système informatiquequi associera chaque recette à un Numéro d’ordonnance électronique ou NRE. A la base c’est un code d’identification visible par tous les pharmaciens. Grâce à ce code, les pharmaciens pourront accéder à l’ordonnance en temps réel et fournir le médicament approprié, en éliminant les erreurs dues à la difficile interprétation de l’écriture du médecin (un problème pas rare du tout).
Problèmes critiques possibles dans le processus de dématérialisation des prescriptions médicales
Cette nouveauté n’est cependant pas sans problèmes critiques. Là Plateforme Sogeila société de MEF (Ministère de l’Économie et des Finances), qui gère le système de recettes numériques, a récemment subi des dysfonctionnements majeurs, qui ont provoqué des perturbations dans plusieurs régions italiennes. Pour être plus précis, ces dernières semaines, le système s’est bloqué à plusieurs reprises, obligeant les médecins à revenir temporairement aux anciennes ordonnances rouges (en les écrivant à la main) ou, dans le pire des cas, à faire revenir leurs patients plus tard, provoquant attentes et de nombreux inconvénients pour ces derniers.
Interrogé par La Républiquele secrétaire du syndicat des médecins de famille FIMMG (Fédération italienne des médecins généralistes), Sylvestro Scotticoncernant le d’éventuels problèmes critiques imputables au processus de dématérialisation des prescriptions médicalesa rapporté :
Même si l’objectif est d’améliorer l’efficacité et de mieux suivre les prescriptions, le risque est que la mesure ne tienne pas compte de la capacité actuelle du système informatique à supporter une charge exclusivement numérique.