les implications pour les futurs établissements humains

Alexis Tremblay
Alexis Tremblay

Grâce à sismographes monté sur le lune des missions Apollon de la NASA, nous savons aujourd’hui que notre satellite naturel expérimente également tremblements de terre Et glissements de terrain. Contrairement aux tremblements de terre terrestres, les tremblements de terre lunaires peuvent durer des heures et atteindre des magnitudes capables d’endommager tous les bâtiments et équipements qui peuvent se trouver sur son sol.

Une nouvelle étude menée par des chercheurs du Smithsonian Institute aux États-Unis semble mettre en lumière certains causes des tremblements de terre lunaires. Les chercheurs ont en effet calculé comment circonférence lunaire a été réduit d’environ 45 mètres dans les derniers des centaines de millions d’années. La contraction est due à refroidissement progressif du noyau lunaire qui amène la Lune à « rétrécir » avec le temps. En raison de cette contraction, des phénomènes géologiques apparaissent sur la Lune, tels que des plis et des failles, similaires à ceux de la Terre. L’affrontement entre certaines parties du croûte lunaire génère des tremblements de terre et des glissements de terrain d’une telle intensité qu’ils représentent un danger pour les missions futures d’exploration humaine de notre satellite.

Détails de l’étude sur le rétrécissement de la Lune

Bien qu’il semble être un objet stationnaire et paisible, en réalité même le lune présente un certain degré d’activité qui se manifeste avant tout dans des activités de type sismique. La découverte de ce qu’on appelle tremblements de terre lunaires représente l’un des grands héritages des missions Apollon de la NASA, grâce à sismographes qui ont été montés par les astronautes sur la surface lunaire.

Au cours des 50 années d’existence des sismographes, les scientifiques ont enregistré plusieurs séismes, provenant parfois de impacts météoriques, parfois d’origine inconnue. Une explication possible de l’origine de ces tremblements de terre provient d’une étude publiée dans Journal des sciences planétairespar des chercheurs du Smithsonian Institute aux États-Unis.

Analyser les données des sismographes et celles de la sonde Orbiteur de reconnaissance lunaire à la NASA, des scientifiques ont développé des modèles physiques qui relient les tremblements de terre lunaires aux formation de crêtes et de failles à la surface de notre satellite. Ces dernières sont à leur tour dues à contraction que la Lune a généré par le refroidissement progressif de son noyau.

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Semblable à un raisin lisse qui sèche en raisins secs, la croûte de lune « froissements » pour former des crêtes et des failles pour s’adapter à son volume décroissant. Les chercheurs ont calculé que la Lune a réduit son circonférence d’environ 45 mètres dans certaines des centaines de millions d’annéesmais en conservant sa masse inchangée et par conséquent aussi l’effet de marée qu’il exerce sur la Terre.

Les risques pour les futures colonies humaines sur la Lune

En examinant les données, les scientifiques ont lié la formation d’un groupe de failles autour du pôle sud lunaire avec un grand tremblement de terre de magnitude 5 de l’échelle de Richter enregistrée par les sismographes. Bien que selon les normes terrestres, la magnitude ne soit pas si élevée, la composition lunaire signifie que l’effet de ce type de tremblement de terre est amplifié. Cela a implications profondes sur les missions d’exploration humaine de la lune. Les tremblements de terre lunaires, notamment au pôle Sud où sont prévues les missions Artemis de la NASA, pourraient en effet causer de graves dommages aux bâtiments et aux équipements de toute colonie humaine. Cela représente un détail d’une importance considérable que la NASA devra prendre en compte pour les futures missions Artemis.