mercredi 8 janvier à 06h59 heure italienne, la sonde Bépi Colombo de l’Agence spatiale européenne et de l’Agence japonaise d’exploration aérospatiale ont réalisé sixième et dernier survol (dans le jargon survol) de la surface de Mercurenous donnant de splendides nouvelles images de la planète la plus proche du Soleil. La manœuvre orbitale a été effectuée pour placer la sonde sur une trajectoire qui la mènera vers. tourne autour de la planète vers la fin de 2026. La sonde, qui porte le nom de l’astronome italien, expert de Mercure, Giuseppe Colomboa survolé seul la surface 295km haut près du pôle nord de la planète. Les images diffusées par Chambre de surveillance M-CAM ils montrent à la fois les phases initiales et ultérieures du survol, nous donnant une perspective complète du passage de la zone froide non éclairée par le Soleil à la zone illuminée. Les images montrent cratères dont le fond est perpétuellement à l’ombrece qui en fait parmi zones plus froides du système solaire, e plaines plus brillant du reste de la surface puisque de origine volcanique. De nombreux mystères entourent Mercure, la planète la plus proche du Soleil, mais aussi parmi les moins étudiées, comme la composition de sa surface et sa formation. Des mystères que la sonde Bepi Colombo espère résoudre à partir de 2026.
Comment s’est déroulé le survol de Mercure
La sonde Bépi Colombo effectué le sixième et dernier survol rapproché de Mercure l8 janvier à 06h59passant à environ 295km de hauteur par rapport à la surface, à proximité des régions de pôle Nord. Les images publiées par l’ESA montrent bien la séquence des événements. La sonde est passée à son point le plus proche au-dessus de la zone d’ombre froide de la planète, pour ensuite passer au-dessus du pôle nord 7 minutes plus tard, pour ensuite acquérir des images du terminateur (ligne qui sépare la partie éclairée d’une planète de la partie dans l’ombre). ) et de l’hémisphère nord illuminé par le Soleil.

Le sixième survol de Mercure a permis à la sonde de se mettre enfin sur la trajectoire qui la mènera tourne autour de la planète vers la fin de 2026. Les images étaient les dernières publiées par Chambre de surveillance M-CAMétant donné qu’avant la mise en orbite, la section se séparera des modules en orbite Orbiteur planétaire Mercure de l’ESA, l’Agence spatiale européenne, e Orbiteur magnétosphérique de Mercure de la JAXA, l’agence spatiale japonaise.
Ce que Bepi Colombo a découvert lors du survol
Là première image (ci-dessous) libéré par la sonde a été obtenu à proximité du pôle Nord de Mercure. Il montre certains des cratères de Mercure dont fond gelé Et perpétuellement à l’ombrece qui en fait l’un des endroits les plus froids du système solaire, bien que Mercure soit la planète la plus proche du Soleil. Ces cratères pourraient contenir de l’eau, l’un des mystères que Bepi Colombo devra résoudre. Visibles en bas à gauche se trouvent les cratères Henri et Lismer de la plaines volcaniques de Borealis Planitiaqui ont été remplis de lave lors d’une éruption volcanique survenue Il y a 3,7 milliards d’années.

Là deuxième image ci-dessous, obtenue 5 minutes après la première, montre comment les plaines volcaniques occupent une grande partie de la surface de Mercure. En bas à gauche, vous pouvez voir le Bassin caloriquequi avec ses 1500 km de diamètre, est le le plus grand cratère d’impact de Mercure. L’un est visible ci-dessus structure boomerangplus léger que le reste de la surface, formé d’un coulée de lave. Sa proximité et sa couleur similaire avec le bassin de Caloris suggèrent que les deux sont liés, donc une question à laquelle Bepi Colombo devra répondre est de savoir si la lave s’est déplacée vers l’extérieur du bassin de Caloris ou vice versa.

Les images avant et après ci-dessous montrent comment Mercure est fondamentalement un planète particulièrement sombrequi reflète 2/3 de lumière comme la Lune. Le jeunes structuresprovenant par exemple d’éruptions, ils sont plus clairstandis que les plus âgés sont plus foncés. Les scientifiques ne savent pas ce qui fait que le matériau à la surface devient plus sombre, en partie parce que la composition de la surface elle-même est mal comprise. La dernière image montre le jeune homme à gauche Cratère Fonteynqui s’est formée il y a seulement 300 millions d’années, et dont la jeunesse est évidente par l’éclat des débris d’impact qui en rayonnent.

Pourquoi Mercure est-elle rarement visitée ?
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, envoyer une sonde vers les régions internes du système solaire est plus compliqué pour l’envoyer vers l’extérieur. En effet, une sonde lancée depuis la Terre a une vitesse orbitale initiale plus ou moins égale à celle que possède la Terre sur son orbite autour du Soleil. S’il y avait un « frein » dans l’espace, appuyer dessus ferait ralentir la sonde. vers le bas et arrêtez de vous déplacer autour du Soleil, pour l’atteindre simplement en tombant dedans.
Pour pouvoir aller vers l’intérieur du Système Solaire il faut donc annuler la vitesse orbitale de la Terre d’environ 30 km/s. La façon de procéder est de utiliser du carburant pour perdre de la vitessede manière à être aspirée par la gravité solaire vers l’intérieur du système solaire. Plus vous vous rapprochez, plus vous devez perdre de vitesse. C’est pourquoi il est difficile d’aller à Mercure : ce n’est pas plus loin, mais cela prend du temps gros effort pour ralentir suffisamment pour se rapprocher si près du Soleil.