Les employés canadiens des trains de marchandises doivent mettre fin à leur grève

Alexis Tremblay
Alexis Tremblay

Le Conseil des relations industrielles du Canada a ordonné samedi le retour au travail des cheminots en grève et a imposé un arbitrage exécutoire pour résoudre les conflits de travail chez les deux plus grands transporteurs de marchandises du pays.

Les grèves ont débuté jeudi matin avec le licenciement de près de 10 000 travailleurs affiliés au syndicat Teamsters Canada (TCRC) des entreprises de transport du Canadien National (CN) et du Canadien Pacifique Kansas City (CPKC).

Le gouvernement du premier ministre Justin Trudeau a rapidement transmis les conflits de travail au Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) pour les résoudre par arbitrage.

Le Conseil a ordonné que la grève prenne fin lundi. Le syndicat des Teamsters a déclaré qu’il respecterait la décision mais qu’il ferait appel devant la Cour fédérale.

Le conflit entre les travailleurs et le CPKC porte sur des questions de sécurité liées à la fatigue due aux longues heures de travail, ce qui signifie des conditions dangereuses pour les équipes des trains.

Le CN s’est dit « déçu de ne pas parvenir à un accord à la table de négociation », tout en saluant l’ordonnance du tribunal indépendant qui « met fin à l’incertitude qui a un impact négatif sur les chaînes d’approvisionnement depuis des mois ».

« Les compagnies ferroviaires et leurs employés reprendront leurs activités dès que possible », a déclaré le ministre du Travail Steven MacKinnon dans X.

Le CN et le CPKC, qui contrôlent les routes de l’Atlantique au Pacifique et vers les États-Unis, transportent environ 730 millions de dollars par jour de marchandises, allant des céréales aux véhicules, en passant par le pétrole.