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Le peine il s’agit d’un type particulier de punition qui consiste à tirer depuis le point précis à 11 mètres du but ; il est accordé à la suite d’infractions particulières, généralement – mais pas toujours – commises dans la surface de réparation adverse. Mais Existe-t-il un penalty parfait ? Dans quelle zone du but faut-il tirer si l’on veut avoir plus de chances de marquer ? Et est-il vrai que l’équipe qui tire les penaltys en premier a plus de chances de gagner le match ? Nous sommes sûrs qu’au moins une fois vous vous êtes posé ces questions. Aussi parce que, de tous les moments d’un match de football, la séance de tirs au but est peut-être le plus excitant : ce n’est pas un hasard si on en parle souvent. « loterie des pénalités » en raison de leur imprévisibilité.
Mais sommes-nous vraiment sûrs que la punition maximale de ce sport est un événement entièrement régi par la chance ? Ou y a-t-il une explication scientifique derrière un tir – ou un arrêt – à 11 mètres ? Partons du principe que le football n’est pas une science exacte, car de nombreux facteurs influencent le déroulement des matchs. Cependant, dans le cas d’un penalty, des conditions peuvent être créées pour augmenter la probabilité de marquer. Et c’est une question de physique : d’espace, de vitesse et de temps d’exécution.
Combien mesure un but de football ?
Commençons par l’espace. La physique nous dit qu’il existe une zone du but qui est plus difficile à atteindre pour un gardien. Un but de football mesure 7,32 m de large et 2,44 m de haut. La surface – qui est calculée en multipliant la largeur par la hauteur – est au lieu de 17,86 m2. Un gardien de but professionnel – mesurant entre 80 et 190 mètres – peut couvrir environ 4 mètres carrés de but, compte tenu également de l’envergure de ses bras. Cela signifie que près de 80 % de la porte est effectivement découverte.
Vitesse de tir : combien de temps faut-il à un ballon pour atteindre le but
Outre l’espace, l’autre facteur à prendre en considération est le vitesse de tir. Généralement, un ballon lancé dans le but – frappé à partir d’un point mort – peut atteindre une vitesse comprise entre 60 et 120 km/h. Supposons qu’une pénalité soit infligée à une vitesse de 90 km/h, soit 25 m/s. Pour calculer le temps nécessaire au ballon pour atteindre le but, il faut diviser : 11 mètres – qui est la distance du point au but – divisé par 25 m/s, soit : distance divisée par la vitesse. Le résultat est 0,44 centièmes de seconde, ce qui équivaut pratiquement à un clin d’œil. Concrètement, le gardien a juste le temps de faire un pas avant de plonger. Ainsi, un penalty exécuté à une certaine vitesse crée un certain désavantage pour le gardien. Car plus le tir est rapide, moins il disposera de temps de réaction.
Quelles zones du but frapper pour marquer un penalty
Mais la vitesse seule ne suffit pas pour marquer. Des recherches menées il y a quelques années parUniversité de Bath, au Royaume-Uni, affirme que toucher certaines zones du but augmente la probabilité de marquer. Imaginez un demi-cercle autour du gardien, qui correspond à la limite maximale qu’il peut atteindre en plongeant depuis le centre du but. À l’extérieur de l’arc se trouvent des coins presque impossibles à atteindre et c’est pour cette raison qu’ils sont appelés « zones non sauvegardées ». L’étude indique que les clichés pris à l’intérieur de ce demi-cercle ont été sauvés dans 50 % des cas. Plutôt 80 % des coups de pied en dehors du demi-cercle se sont transformés en buts.
Il faut évidemment apporter une précision : si le ballon était botté très lentement, ce demi-cercle – c’est-à-dire la zone de « sécurité » du gardien – s’élargirait considérablement. Un tir lent, même s’il est dirigé vers le corner, serait facilement stoppé, car le gardien de but a plus de temps pour se déplacer et atteindre le ballon. A l’inverse, plus un tir est puissant et précis, plus cette zone se rétrécirait. S’ils le souhaitent, les joueurs pourraient même viser le « bord » du demi-cercle et avoir encore de bonnes chances de marquer, en tirant évidemment un penalty à une certaine vitesse.
Penalty : celui qui tire en premier gagne ? Ce que disent les statistiques
Petite curiosité : vous aurez sûrement entendu ça l’équipe qui commence à tirer les pénalités en premier a plus de chances de gagner. Est-ce vrai? Les statistiques disent oui : celui qui tire en premier gagne 60 fois sur 100. C’est un calcul de probabilité, certes, mais il a quand même sa propre valeur. Une étude publiée dans l’American Economic Review semble avoir trouvé une explication possible. En substance, l’étude indique que marquer le premier penalty crée une sorte d’inertie psychologique positive dans l’équipe : si un joueur marque, sa « positivité » se transmet également à son coéquipier qui devra botter après lui. A l’inverse, l’équipe adverse se retrouvera toujours obligée de poursuivre : à moins – bien sûr – que l’équipe qui tire en premier ne commette une erreur.