Je vais expliquer pourquoi les médecins de famille ne seront nulle part
Les «maisons communautaires» devraient représenter le pilier de l’aide territoriale en Italie, résoudre l’hyper spécifique et la fragmentation des soins. Mais de quoi s’agit-il? Sur le papier, ce sont des structures multidisciplinaires où le citoyen trouve des réponses aux besoins de santé sans avoir à obstruer les urgences. En pratique? Trop souvent, des bâtiments vides ou des vieux polychers rénovés sans le personnel et des moyens nécessaires pour travailler en fonction de la mission des maisons communautaires. C’est-à-dire que les différents professionnels de la santé doivent tourner autour du citoyen et non l’inverse.
Le flop des maisons communautaires
Le Plan national de rétablissement et de résilience (PNRR) a alloué 2 milliards d’euros pour la création de 1 430 maisons communautaires à travers l’Italie, dans le but de renforcer les soins de santé territoriaux et d’offrir des services de proximité aux citoyens. En juin 2024, seulement 413 maisons communautaires étaient opérationnelles, principalement concentrées en Lombardie (136) et Emilia-Romagna (123). Dans différentes régions, dont la Calabre et la Campanie, aucune structure n’est encore active.
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Mais les structures actives améliorent-elles vraiment l’accès aux soins? Toujours non parce que les investissements ont été alloués aux structures et non sur le personnel destiné aux structures susmentionnées. Le modèle est vertueux mais, souvent, les médecins et les spécialistes sont portés disparus. Le risque est qu’ils ne deviennent qu’un changement de plaque pour les anciens polychers ou les établissements de santé pré-existants.
En un mot, en peignant une vieille clinique et en plaçant la plaque de «maison communautaire», vous ne créez pas le sens d’une maison communautaire: des infirmières, des médecins généralistes et des spécialistes sont nécessaires. Le problème de base reste la carence en personnel et la définition du National Health Service.
Où les médecins de famille ont pris fin
Sans ressources, personnel et formation, il ne risque pas d’être encore une autre opération de façade. Et puisque le modèle ne fonctionne pas, qu’est-ce qui a été décidé de faire? Au lieu de rendre le projet plus attrayant pour les professionnels, il a été possible de les forcer à entrer dans les maisons communautaires. Le nouvel accord collectif national (ACN) pour la médecine générale présente l’obligation de présence dans les maisons de la communauté pour les médecins généralistes.
Forcer les médecins de famille à travailler là-bas est, en fait, un moyen de démontrer que les maisons communautaires sont actives, du moins sur papier. Mais ce choix ne résout pas le manque de personnel car le déménagement des médecins n’augmente pas le nombre de médecins disponibles. Si un médecin de famille gère une étude avec 1 500 patients, il doit maintenant diviser le temps entre l’étude et la communauté de la communauté, sans une véritable amélioration de l’assistance déjà réduite à l’os.
De plus, l’obligation de consacrer 18 des 38 heures par semaine aux activités dans les maisons de la communauté soulève des doutes sur la faisabilité pratique, compte tenu du nombre élevé de patients qui gèrent quotidiennement les médecins dans leurs études. Selon une étude de Cergas Bocconi, un médecin de famille réalise environ 75 accès par jour, ce qui rend difficile cette charge de travail avec les nouvelles dispositions horaires.
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En bref, sans ressources adéquates, cette réforme risque d’être une illusion, laissant les vrais problèmes de la santé territoriale non résolus.