J’ai testé un régime vegan tandis que mon jumeau gardait une alimentation classique : les résultats qui vont tout changer

Alexis Tremblay
Alexis Tremblay

Deux jumeaux, deux assiettes, une expérience culinaire quasi scientifique : les Turner passent à table pour tester ce que valent vraiment les régimes vegan et omnivore sur un même patrimoine génétique. On pensait avoir tout vu en cuisine ; mais là, ça change la donne !

Quand la science s’invite dans la cuisine des Turner

Les débats sur le régime idéal vont bon train : entre les adeptes de la viande juteuse et ceux des légumes croquants, difficile de trancher – sauf si on a sous la main… des jumeaux identiques ! C’est le pari qu’ont relevé Ross et Hugo Turner, deux Britanniques de 32 ans, aussi semblables génétiquement que deux petits pois dans la gousse, mais prêts à s’affronter dans l’arène diététique.

Pour rendre leur expérience inédite crédible, rien n’a été laissé au hasard. Trois mois, sous la loupe de chercheurs du King’s College, chaque frère a suivi son camp alimentaire : Hugo s’est lancé dans un régime 100 % végétal, tandis que Ross restait fidèle à son festin omnivore habituel. Objectif : comparer les effets réels sur le corps, en écartant au maximum tout biais. Poids, cholestérol, masse musculaire, composition corporelle… tout a été scruté !

Un protocole digne d’un laboratoire (mais avec plus de saveur)

Pendant douze semaines, les Turner ont respecté un protocole strict, histoire que la science soit du voyage autant que le tofu et le steak. Voici ce qu’ils ont maintenu constant :

  • Même environnement et activités similaires
  • Un suivi rigoureux des apports et de l’exercice physique

Connus comme les « cobayes aventuriers », ils ne sont pas à leur coup d’essai, mais cette fois, ils visaient carrément l’ADN ! Ross le dit lui-même : « Nous voulions éliminer les biais et descendre au niveau génétique. »

Les résultats : l’assiette qui vous façonne… différemment !

Alors, verdict de ces trois mois dans des camps opposés ? Les résultats donnent matière à réfléchir.

  • Hugo (régime vegan) : silhouette allégée, avec une perte d’environ un kilogramme et une réduction de la masse graisseuse. Cerise sur le houmous : son cholestérol a carrément baissé, laissant entrevoir des bénéfices pour sa santé cardiovasculaire.
  • Ross (régime omnivore) : prise de cinq kilogrammes de muscles, mais aussi deux pourcents de masse grasse en plus. Son cholestérol, lui, est resté stoïque, imperturbable.

Au-delà du chiffre sur la balance, les différences sautent aux yeux : le régime végétal favorise à première vue une silhouette plus affinée, avec un bonus « cœur content », là où l’omnivore muscle mais stocke plus facilement. Chacun son objectif !

Énergie, intestins et perceptions : l’expérience, ça se vit…

Les chiffres, c’est bien, mais les sensations, c’est parfois le plus révélateur. Hugo confie qu’après avoir résisté aux appels du fromage, il a découvert les bienfaits d’une alimentation plus saine, avec des fruits et des noix à profusion. Conséquence ? Un niveau d’énergie plus élevé pendant les entraînements et une glycémie plus stable, selon son propre ressenti. Surprise générale : le fameux coup de mou du vegan n’a pas (du tout) frappé à sa porte !

Au contraire, Ross, resté fidèle à son assiette multi-sources, s’est senti moins performant à l’entraînement, avec l’impression désagréable de ne jamais atteindre son potentiel. De quoi renvoyer la légende urbaine de la fatigue végétale… aux cuisines !

Mais la révélation la plus inattendue s’est jouée dans l’ombre de notre ventre : l’analyse du microbiome d’Hugo a montré d’importants changements, résultat de sa consommation exclusive de protéines végétales. Ce nouveau profil intestinal semble renforcer sa résistance à certaines maladies chroniques comme l’obésité ou encore le diabète de type 2, selon les chercheurs impliqués. Voilà de quoi méditer la prochaine fois que vous hésitez entre haricots et hamburger !

Conclusion : deux régimes, des effets spécifiques – à chacun sa table !

Au final, l’expérience très contrôlée (et un brin folle) des Turner révèle que les régimes vegan et omnivore n’ont pas les mêmes effets, ni sur la silhouette, ni sur l’énergie, ni même sur nos bactéries internes. Si le végétal amincit et booste la vitalité, l’omnivore muscle à tout-va, mais ne fait pas forcément fondre la graisse.

Ce face-à-face de la fourchette, bien que limité à deux participants, invite à réfléchir à ses propres priorités : envie de pep’s, de muscles, de cholestérol capricieux ? À vous de voir ! L’important reste d’écouter son corps, et qui sait, d’oser quelques ajustements façon Turner… histoire de (re)découvrir ce qui vous donne vraiment la pêche.