Explosion au dépôt ENI de Calenzano: les causes possibles de l’accident

Alexis Tremblay
Alexis Tremblay

Al Dépôt ENI à Calenzano un s’est produit violente explosion probablement causé par dispersion de vapeurs d’hydrocarbures dans la zone de chargement du camion-citerne. Malheureusement, il y a actuellement 5 victimes et 26 blessés mais l’incendie a été éteint. Mais quelle est la situation maintenant ? Et quelles étaient les causes possibles de cet accident ?

La reconstitution de l’accident

Nous sommes à Calenzano, dans la province de Florence. Un important site industriel Eni se trouve ici 170 000 mètres carrés actif depuis 1956 et ça, de 1971, il est relié via un oléoduc à la raffinerie de Livourne. Le gisement contient, selon le gestionnaire du site, bien 152 000 tonnes d’huiles minéralessurtout le diesel (environ 132 000 tonnes). Les opérations se déroulent à l’intérieur stockage, transfert, déchargement Et chargé sur des pétroliers.

L’installation comporte donc deux espaces clés : l’un avec 24 charsdans lequel le matériel est stocké, et un autre avec 10 refuges qui permettent de ravitailler les pétroliers. Selon des vidéos de surveillance et comme le confirme également ENI dans une note officielle, l’explosion se serait produite précisément dans cette dernière zone, celle des abris de chargement. Une image prise par une caméra de surveillance à proximité le montre clairement. un pétrolier qui explose en faisant le plein à l’abri (qui fut ensuite littéralement détruit par l’explosion). L’explosion a été accompagnée d’une violente attaque rugir, un bûcher et une imposante colonne de fumée très noire visible même à des kilomètres. Le rugissement était si fort qu’il a également été enregistré par le réseau de sismographes INGV.

La tragédie aurait pu être bien pire si l’accident avait impliqué moi réservoirssurtout compte tenu de la quantité de diesel stockée dans la zone et de la proximité du dépôt avec la voie ferrée et l’autoroute. Quoi qu’il en soit, immédiatement après l’accident, diverses équipes des pompiers, de la police et du système régional d’urgence sanitaire se sont précipitées sur les lieux et les flammes ont heureusement duré environ une heure.

Outre le site industriel, c’est toute la zone qui a souffert désagrément dans les heures qui suivent immédiatement. LE’La sortie Calenzano sur l’A1 a été ferméeparalysant les autoroutes, étant donné qu’il s’agit d’un des points cruciaux du réseau autoroutier pour relier le sud et le nord de l’Italie. Il y avait aussi des problèmes à ligne de chemin de fer régional, il a fallu activer des bus de remplacement et, évidemment, tous les hôpitaux de la zone ont été alertés.

Causes possibles de l’incendie à l’entrepôt

Il faut d’abord dire que Nous n’avons pas encore de réponse certaine et il faudra nécessairement attendre que les autorités mènent les enquêtes appropriées. Selon ce qu’a déclaré le président de la région Toscane Eugène Giani, qui citait à son tour ce qui avait été rapporté par certains conducteurs de camions-citernes, l’accident aurait été provoqué par un défaut de charge dans l’un des pétroliers.

D’après ce qu’a déclaré ARPAT, c’est-à-dire le siège toscan de l’ARPA, l’accident aurait été causé par un nuage de vapeur qui s’est développé, s’est déplacé, a explosé et a donc déclenché l’incendie. Une des hypothèses qui ont émergé des premières reconstructions est que ces vapeurs de hydrocarburesdonc fortement inflammableest entré en contact avec une sorte de gâchette lors du remplissage d’un des camions-citernes à l’arrière de l’abri, provoquant ainsi l’explosion.

Il est juste de souligner que des systèmes comme celui-ci sont classés comme « à risque industriel important». Au total il y en a en Italie 975 – comme l’a également déclaré un responsable de l’ISPRA lors d’un entretien – et en tant que tels, ils doivent (ou du moins devraient) être soumis à des contrôles rigoureux, comme l’exige la directive européenne Seveso. La dernière inspection ISPRA de ce site remonte à 2017 mais il est possible qu’entre-temps des inspections aient été effectuées par d’autres organismes, comme les pompiers.

Pollution dans la région

Toujours au cours du même entretien, il a été souligné que la présence de fumeur noir indique qu’ils sont là substances pas complètement brûléesdonc à l’intérieur il y a des résidus d’hydrocarbures et de monoxyde de carbone. En effet, généralement les fumées noires sont « pires » que les fumées blanches justement parce qu’elles indiquent une combustion incomplète et donc la présence de radicaux et autres molécules toxiques ou polluantes. Au même moment, comme prévu, en quelques heures, les flammes ont été éteintes par les pompiers, de sorte que l’urgence a été traité en peu de tempslimitant la quantité de substances nocives rejetées dans l’environnement. Sûrement alors le vent qui a soufflé hier dans la zone a contribué à « tenir à distance » les concentrations de polluants et de substances toxiques.

Actuellement leHARPE a produit un communiqué dans lequel il est dit que :

Les concentrations dans l’air au niveau du sol ont été considérées comme négligeables. Pour ces raisons, il n’était pas nécessaire de prélever des échantillons de sol.

Des communications similaires sont également arrivées de la Région Toscane et de la Commune de Calenzano elle-même.

Il n’y a aucun risque pour la santé. Les concentrations dans l’air au niveau du sol depuis la fin des opérations d’extinction doivent être considérées comme négligeables et le nuage de feu s’est dispersé en altitude dans un temps relativement court.

La première utilisation d’IT-Alert

Un élément nouveau de l’accident de Calenzano est que c’était la première fois qu’IT-Alert, le système national d’alerte de la protection civile qui envoie une notification sur nos téléphones portables en cas de catastrophes de ce type, était effectivement opérationnel. En effet, avant hier, le système n’envoyait que des messages de test. Le message a atteint tous les téléphones portables qui s’y trouvaient à moins de 5 km du site industriel à 11h25 – donc en fait environ une heure après l’explosion.

Le message contenait le information essentiel lié à l’incident, donc le fait qu’il y ait eu un accident à l’usine de Calenzano et qu’il y ait eu une fuite de substances dangereuses, invitant les gens à s’abriter à l’intérieur et à ne pas s’approcher de l’usine.