Comment mesurer votre taux d’alcoolémie avant de conduire et comment fonctionnent les alcootests

Alexis Tremblay
Alexis Tremblay

Le alcootests portables et ceux « jetable » ils offrent un moyen simple et fiable d’obtenir une estimation approximatif votre taux d’alcoolémie. Même si les résultats fournis par ces appareils n’ont aucune valeur juridique – il est préférable de le préciser dès le départ – ils peuvent néanmoins s’avérer utiles pour une sorte d’autocontrôle qui pourrait aider à décider s’il est préférable d’attendre un peu avant conduite. Nous vous rappelons que le nouveau Code de la route entré en vigueur le 14 décembre 2024 ne modifie pas le taux d’alcoolémie autorisé par la loi (qui reste inchangé jusqu’à 0,5 gramme d’alcool par litre de sang) mais augmente les sanctions en cas de dépassement des limites légales.

Types d’alcootests à usage personnel

Le alcootests portables sont des appareils électroniques conçus pour mesurer la concentration d’alcool dans le sang grâce àanalyse respiratoire. Ce sont des outils accessibles, avec un coût allant de 35 à 100 euros, selon la précision du modèle. Bien qu’ils ne soient pas légalement utilisables, les meilleurs de ces appareils fournissent des résultats avec une marge d’erreur de 10 %. Pour ceux qui recherchent une solution moins chère, il existe alcootests jetables. Avec un coût moyen de 20 euros pour un pack de huit tests, ces outils sont idéaux pour ceux qui consomment occasionnellement de l’alcool.

Leur fonctionnement est simple : il suffit de souffler dans un flacon, qui change de couleur si la limite légale est dépassée. Ils sont également disponibles versions spécifiques pour les nouveaux pilotescalibré pour détecter un taux d’alcoolémie de zéro, comme l’exige la loi.

Une autre option est représentée par des alcootests mis à disposition dans les lieux publics. Selon la loi, les bars et restaurants qui servent de l’alcool après minuit doivent offrir à leurs clients la possibilité de passer un test d’alcoolémie. Habituellement, le coût d’utilisation de ces outils est 1 euro.

Comment est calculé le taux d’alcoolémie selon le ministère de la Santé

Le tableaux de ministère de la Santé ils offrent un méthode alternative pour estimer le taux d’alcoolémiebasé sur des paramètres tels que poids corporelLe sexe et le type de boissons consommées. Pour ne donner que quelques exemples, un homme adulte de 75 kg qui boit 2 bières à 8% d’alcool à jeun atteint un taux d’alcoolémie d’environ 0,82 gramme par litre ; Un homme adulte de 55 kg qui boit une bière double malt et un spiritueux de force moyenne à jeun peut cependant atteindre un taux d’alcoolémie de 1,07 gramme par litre. Le sexe affecte également le calcul. Une femme de 45 kg qui boit une bière légère et un apéritif alcoolisé (3,5% d’alcool) à jeun atteint un taux d’alcoolémie de 0,88 gramme par litre ; Une femme de 60 kg qui boit deux spiritueux l’estomac vide peut cependant atteindre un taux d’alcoolémie de 0,70 gramme par litre. Si vous souhaitez faire tous les calculs nécessaires à l’aide des tableaux que nous avons utilisés pour rédiger cette partie de l’article, vous pouvez les consulter à ce lien.

Des pénalités sont déclenchées en cas de dépassement de 0,5 gramme d’alcool par litre

Passons maintenant au vif du sujet : à combien s’élève l’alcoolémie maximale autorisée par le nouveau Code de la route ? Le le Le taux d’alcoolémie maximum autorisé est de 0,5 gramme par litre de sang.avec un limite de 0,0 pour les nouveaux conducteurs dans les 3 premières années suivant l’obtention du permis.

Le sanctions pour ceux qui dépassent ces valeurs, elles sont assez sévères. Si le le taux d’alcoolémie est compris entre 0,5 et 0,8vous risquez des amendes de 573 à 2 170 euros et la suspension du permis de conduire pour une durée de 3 à 6 mois. Avec des valeurs comprises entre 0,8 et 1,5vous encourez une infraction pénale passible d’amendes allant de 800 à 3 200 eurosarrestation jusqu’à 6 mois et suspension du permis de 6 mois à 1 an. Pour taux supérieurs à 1,5les amendes varient entre 1 500 et 6 000 eurosavec en plus une arrestation de 6 mois à 1 an, une suspension de permis de 1 à 2 ans. En cas d’accident, les sanctions sont encore aggravées, les amendes étant doublées et le véhicule étant retenu administrativement pendant 180 jours. La récidive dans un délai de deux ans entraîne la révocation définitive du permis.