Mardi 16 janvier 2024, les ordonnances exigeant le limitation de vitesse à 30 km/h dans une grande partie du Commune de Bologne. Suite aux contrôles effectués par La police localecertaines personnes l’ont déjà été condamné à une amende – le premier était un homme roulant à 39 km/h – et la mesure a déjà déclenché controverses et des réactions de toutes sortes (positives et négatives).
Il n’est pas difficile d’en comprendre la raison : d’une part, la décision de la municipalité de Bologne, la première en Italie à devenir une ville à 30 km/h, veut améliorer la sécurité sur les routesréduisant le risque de accidents graves notamment pour les piétons, les cyclistes et les motocyclistes ; en revanche, si vous utilisez habituellement la voiture pour vous déplacer, vous savez que vous pouvez maintenir un rythme aussi lent c’est compliqué, tant du point de vue de la sensibilité de la pédale d’accélérateur que, par conséquent, de la nécessité de regarder en permanence le compteur kilométrique, en quittant la route des yeux. Aller à 30 km/h peut être énervant: conduire peut paradoxalement devenir plus difficile et, surtout si l’on est pressé, la sensation est presque celle de ne pas bouger, de ne pas avancer.
C’est pourquoi il est important que la mesure ait effectivement une certaine des effets positifs concrets sur la réduction du nombre d’accidents avec victimes. Bien sûr, un conducteur pourrait être en colère contre l’introduction de la limite, mais si cela sauve réellement des vies, je pense que nous pouvons convenir que cela vaut la peine d’accepter le changement et de changer ses habitudes. Nous avons donc ici récupéré le données de l’une des recherches les plus importantes du secteur : c’est le rapport LUSTRE, Abaissement des limitations de vitesse urbaines en Europepublié en mai 2023 et créé par des experts de certaines universités d’Europe du Nord etConseil européen de la sécurité des transports.
Données sur la réduction des accidents dans les villes limitées à 30 km/h
Le rapport LUSTER collecte des données de Royaume-Uni et de six autres pays européens où la limitation de vitesse à 30 km/h (ou 20 miles par heure) a déjà été introduite dans plusieurs villes depuis les années 1990. Parlons de Suède, Norvège, France, Allemagne, Suisse Et Pays-Bas.
En résumé, le principales preuves de l’étude sont les suivants :
- Au Royaume-Uni, les accidents mortels ont globalement diminué de 23%. Si l’on rentre dans le détail, on parle d’un pourcentage réduit, le11%si l’imposition de la limite n’était pas accompagnée de l’installation de structures physiques ou de dispositifs entraînant une réduction obligatoire de la vitesse (comme des ralentisseurs, par exemple, ou des détecteurs de vitesse) et d’un pourcentage beaucoup plus élevé, de la 40%où à la place il y avait leur introduction.
- Des données ventilées ne sont pas disponibles dans les six pays européens : de manière générale, on constate cependant que le nombre d’accidents faisant des victimes a diminué de 18% grâce à l’introduction de la limite de 30 km/h.
- Le fait que l’introduction de structures ou de dispositifs physiques, tels que ralentir les ralentisseurs Oh détecteurs de vitesse, a un effet positif sur une plus grande réduction des accidents mortels dépend du fait qu’ils produisent une réduction plus forte de la vitesse des véhicules à moteur. En effet, on a constaté qu’en leur absence, les automobilistes ont tendance à maintenir plus ou moins la même vitesse moyenne qu’avant l’imposition de la limite de 30 km/h et à la réduire légèrement.
- Enfin, le nombre d’accidents avec victimes est inférieur en présence d’autres interventions visant à modifier le trafic routier, comme la construction de Pistes cyclables vieuxélargissement des trottoirs.
La limite de 30 km/h réduit-elle les accidents mortels ?
En conclusion, on peut dire que les données sont rassurantes mais, pour que limitation de vitesse à 30 km/h a un réel impact sur la réduction des accidents avec victimes, il doit être combiné avec d’autres interventions: l’introduction, par exemple, de dos d’âne, de détecteurs de vitesse ou d’autres structures et dispositifs conduisant à une réduction concrète de la vitesse des véhicules automobiles ; et la modification du trafic routier avec la création de voies préférentielles pour les différents moyens de transport (comme les pistes cyclables).