Aux Jeux olympiques antiques, il n’y avait pas de compétitions de natation : voici pourquoi

Alexis Tremblay
Alexis Tremblay

Tombe du plongeur, Paestum

Parce que parmi eux disciplines des Jeux olympiques antiques n’a pas été envisagé je nage c’était la raison pour laquelle débat parmi de nombreux historiens experts deLa Grèce ancienne. Les Jeux Olympiques antiques comprenaient des disciplines telles que la lutte et la boxe, mais pas la natation, qui n’a été admise parmi les disciplines olympiques qu’en 1896. Au fil des années, certains théories pour expliquer ce manque : selon certains, la natation cela n’était pas considéré comme une activité utileet n’était donc pas digne d’être inclus dans les Jeux Olympiques, tandis que d’autres historiens estiment que puisque les sports des Jeux olympiques antiques étaient basés sur activités militaires les activités nautiques n’avaient pas leur place. En y regardant de plus près, ces théories ils ne sont pas entièrement convaincants. Essayons de comprendre pourquoi et s’il pourrait y avoir une raison plus précise à l’absence de baignade. socioculturel.

Premièrement, le fait que la natation n’était pas considérée comme une activité utile Ce n’est pas vrai. Les auteurs anciens nous racontent que savoir nager était considéré comme faisant partie de bagage culturel base de tout jeune Grec (un homme, bien sûr). Deuxièmement, même l’hypothèse « militaire » ne s’avérerait pas satisfaisante. S’il est vrai que les sports olympiques antiques étaient étroitement liés aux activités militaires, certains auteurs grecs soulignent comment les savoir nager s’est avéré utile dans de multiples contextes de guerreprincipalement de guerre navaledans un monde militaire comme le monde hellénique où ces techniques étaient primordiales.

Deuxième Édouard Clayton, de la Central Michigan University, les raisons de l’absence de natation sont strictement socioculturelles. Dans un article publié dansJournal des sports d’AthènesClayton souligne comment mentalité des Grecs de l’Antiquité a eu une influence décisive sur l’exclusion des activités aquatiques. Les Jeux Olympiques antiques, en théorie, étaient ouverts à tous mâles grecs libres. En réalité, les choses étaient très différent. Dans un monde où le professionnalisme dans le sport n’existait pas encoreles seuls qui pouvaient se permettre de se consacrer entièrement à la formation et aux différentes disciplines étaient ceux issus des classes sociales les plus riches et les plus aristocratiques.

Cela a révélé un lien profond avec le esprit des Jeux olympiques. Pour les Grecs, le sport était un moyen de démontrer leur propre arête (vertu), qui ne résidait pas uniquement dans performance sportif, mais aussi dans la beauté de ton corps (c’est pourquoi les athlètes ont concouru complètement nu) et le vôtre âme. Les athlètes participant aux Jeux Olympiques devaient être kalòi kagathoi (beau et bon), et c’étaient les valeurs qui reflétait la mentalité de l’ancienne aristocratie hellénique.

Et donc pour quelle raison exclure nager suite à des activités sportives ? Selon Clayton, la réponse à cette question se trouve dans les possibilités concours depuis ceux qui ont nagé professionnellementcomme le pêcheursplongeurs d’huîtres. Ceux qui effectuaient ces travaux appartenaient à classes sociales plus humblesHé bien oui ils gagnaient leur vie grâce à leur capacité à nager. Le fait qu’une activité physique entraîne un gain économique dans un monde où le professionnalisme sportif n’existait pas préjugé dès le départ la dignité de la natation par rapport aux autres sports olympiques.

Aussi utile soit-elle, l’activité de la natation était perçue par les Grecs comme étant fortement lié aux classes sociales populaires. Admettre aux modestes pêcheurs de participer aux jeux serait une bonne chose contre les valeurs d’excellence physique et morale qui caractérisait les Jeux olympiques antiques. Clayton met également en avant un autre élément culturel qui aurait mis en péril la présence d’activités aquatiques, soit le dimension érotique du sport. Dans un société d’apparence comme en Grèce, il y avait de la concurrence dans toutes les activités nujuste pour démontrer leur propre valeur physique quelles que soient les performances sportives. Tout cela faisait partie intégrante de la culture grecque elle-même. Les activités nautiques, de par leur nature, ils ne permettraient pas au public pour profiter pleinement beauté des corps d’athlètes pratiquant des sports tels que la course à pied ou le lancer du javelot.