Après que Moscou ait appelé «irréaliste» l’hypothèse d’une interview de la paix avec Kiev au Vatican, la possibilité d’un autre endroit est faite pour favoriser une comparaison concrète entre les délégations des deux pays, ce qui peut conduire à la fin de la guerre en Ukraine. La Suisse est celle à appliquer cette fois en tant que théâtre d’un nouveau visage entre la Russie et l’Ukraine, selon ce qui a été écrit sur Telegram par le chef du bureau présidentiel ukrainien, Andriy Yermak, après un appel téléphonique avec le conseiller de la sécurité nationale suisse, Gabriel Luchinger.
Pour la deuxième fois, la Suisse veut organiser des pourparlers de paix
Le refus d’une éventuelle réunion au Vatican vient directement du ministre russe des Affaires étrangères, Sergej Lavrov, qui a précisé comment le Saint-Siège n’est pas un endroit approprié pour accueillir des entretiens entre deux pays de tradition orthodoxe comme la Russie et l’Ukraine.
La Suisse ouvre donc à nouveau les portes au dialogue, à la suite de sa position historique de neutralité. En juin de l’année dernière, à Genève, la première conférence sur la paix sur l’Ukraine a eu lieu, sans la présence de la Russie – qui n’avait pas été invitée – ni de la Chine, son principal partisan politique et économique. Le sommet s’est terminé sans rien faire et le communiqué de presse final n’a pas été signé par tous les participants: parmi les douze qui ont défilé, des pouvoirs tels que l’Inde et l’Arabie saoudite ont été montrés.
Alors que le sommet de la paix sur la guerre en Ukraine a pris fin
Le stand dans les pourparlers pousse Kiev à solliciter un autre soutien militaire de Bruxelles. Le ministre ukrainien des finances, Serhiy Marchenko, a proposé le financement direct des forces armées ukrainiennes par les pays de l’Union européenne, non seulement pour contrer l’invasion russe qui a commencé en février 2022, mais aussi après avoir conclu un éventuel accord de paix. « La protection de la garantie militaire non seulement de l’Ukraine, mais de toute l’Europe », a écrit Marchenko sur Telegram. Même en cas de paix durable, selon le ministre, le risque placé de la Russie à la sécurité européenne restera. Le budget ukrainien de 2024 prévoit une dépense de 28 milliards de dollars pour la défense, mais destinée à croître au cours de l’année.
Berlin à Pékin: « Je soutiens les efforts pour la trêve de Kiev »
Le même jour, lorsque la Suisse se propose comme le lieu des prochains pourparlers entre Kiev et Moscou, le chancelier allemand Friedrich Merz a exhorté Beijing à soutenir les efforts de paix en Ukraine lors de son premier entretien téléphonique avec le président chinois Xi Jinping. Au cours de la conversation, il a été annoncé, Xi et Merz ont souligné « leur volonté de travailler en partenariat pour faire face à des défis mondiaux ».