L’organisme de recherche italien ÉNÉE (Agence Nationale des Nouvelles Technologies, de l’Energie et du Développement Economique Durable) a développé dans ses laboratoires Casacciaprès de Rome, une variété de tomate cerise naine génétiquement modifié, renommé « Saint Marziano », capable d’être cultivé dans des serres hydroponiques et de résister au rayonnement des environnements spatiaux et de fournir de précieux nutriments frais aux équipages effectuant des missions de longue durée. Pour ces raisons, on pense que demain pourrait jouer un rôle important dans l’avenir. établissements humains sur la Lune et en missions humaines sur Mars.
Les propriétés de la tomate « San Marziano »
Le produit est né au sein des projets BIOxTREME (2014-2017)e ESPACE HORT (depuis 2018) par l’ENEA sur les cultures en environnements extrêmes, comme l’espace.
« San Marziano » a été conçu à partir d’une variété de tomate antérieure appelée Micro-Tomgénétiquement modifié pour réactiver, grâce à l’expression du gène Pétunia hybride PhAN4la production de anthocyanes. Ces substances au fort pouvoir antioxydantqui dans les variétés commerciales ne sont pas produites par la plante, ont permis au « San Marziano » de résister rayons gamma utilisé en laboratoire pour simuler le rayonnement cosmique. Pour un jardin spatial, la résistance aux rayonnements sera en effet fondamentale : les plantes terrestres se sont en effet développées sous la protection de notre atmosphère, qui filtre une grande partie des rayonnements ionisants et des rayons cosmiques.
La tomate convient également à la culture en serre hydroponique, donc avec de la lumière artificielle et des quantités minimales d’eau, ce qui garantit une productivité élevée même dans des environnements réduits et intérieurs, conditions communes aux missions spatiales ou dans des zones extrêmes comme les déserts ou les bases arctiques. Comparée à d’autres légumes destinés à nourrir les astronautes, la tomate « San Marziano » a temps de maturation relativement longségal à environ 90 jours.
Des produits frais pour les astronautes et les chercheurs
Le but de ces expériences est fournir de la nourriture fraîche aux équipages spatiaux ou aux chercheurs dans les bases de l’Arctique ou du désertréduisant la quantité de ravitaillement nécessaire au départ mais aussi améliorant leur bien-être psychophysique et leur alimentation : la présence de antioxydants et autres nutriments cela pourrait en effet favoriser les missions de longue durée, actuellement limitées également par les préoccupations liées à la santé des astronautes.
En réaliser un une plus grande autonomie pour les futures colonies lunaires ou les missions en orbite seront l’une des clés de l’exploration spatiale : alors qui sait si les tomates cerises, à la place des pommes de terre du film, seront les premières à coloniser la surface de Mars.