Oubliez tous vos repères sur le tiramisu ! Voici la version à la crème de marrons, l’alternative qui casse la routine, intrigue les convives… et récolte des compliments parfois dithyrambiques, à juste titre !
Le tiramisu à la crème de marrons, un ovni qui séduit
Renouveler un dessert aussi iconique que le tiramisu, c’est oser toucher à un monument de la gourmandise — mission risquée, souvent vouée à l’échec… sauf quand une idée géniale vient tout bousculer ! Cette alliance audacieuse entre mascarpone et crème de marrons, plébiscitée sur plusieurs sites culinaires, en a charmé plus d’un. Sur Marmiton, la note tutoie la perfection : 4,8/5, basée sur 17 avis. C’est dire si cette version automnale a su séduire !
Coralie, aide-soignante à Lille et visiblement convertie, n’hésite pas : « Un pur délice ». D’autres gourmands relèvent la simplicité enfantine de la recette et la richesse de ses saveurs. La communauté des amateurs de bonne chère s’accorde pour dire qu’il s’agit d’un dessert aussi rapide à préparer que bluffant à déguster.
Ce qui change : une base boisée et des déclinaisons qui font polémique
Ici, rien à voir avec le duo boudoirs-cacao. La base traditionnelle s’éclipse pour laisser place à une version fondante, relevée par la douceur boisée des marrons. L’onctuosité vient d’un mélange entre le mascarpone classique et la crème de marrons. Bref, le mariage parfait pour les becs curieux !
Au rayon des variantes, on trouve :
- Un filet de rhum brun pour corser les saveurs
- Des marrons glacés émincés pour le croquant
- Pour les plus audacieux : du yaourt grec, repéré sur Yuka, où la version rééquilibrée propose 150 g de crème de marrons pour 300 g de yaourt — au risque de s’éloigner de l’esprit d’origine…
Là-dessus, Coralie tranche avec humour :
« Je respecte l’idée de revisiter, mais quand on remplace le mascarpone par un fromage 0%… on change de catégorie. Ça devient un autre dessert, peut-être bon, mais plus un tiramisu. »
Dans les pas des chefs et des amateurs : entre technique et instinct
Côté grandes toques, chacun y va de sa touche personnelle. Christophe Michalak propose une version sophistiquée, à base de purée de marrons et cuisson légère des jaunes d’œufs, histoire de titiller la curiosité des perfectionnistes du fouet. Julie Andrieu, quant à elle, privilégie la patience : une pause de minimum 4 heures s’impose pour permettre aux arômes de s’apprivoiser en douceur…
Côté pratique, inutile de sortir la grosse artillerie ! En moins de 30 minutes, c’est plié : un fouet, deux bols, une spatule et un plat creux suffisent. Le plus dur ? Attendre que tout prenne au frais, idéalement toute la nuit. Le supplice de Tantale, version dessert !
Un rapport goût/prix qui défie la concurrence
Bonne nouvelle pour les gourmands économes : la version maison reste généralement sous la barre des 8 € pour 6 personnes, soit environ 1,3 € la portion selon Saporissimo ! Par contre, si vous craquez pour une pointe de vanille haut de gamme ou les marrons glacés AOP, la facture peut facilement grimper (et là, c’est le banquier qui fait la grimace…)
Côté notoriété, malgré une note proche de l’excellence, le tiramisu aux marrons ne figure pas parmi les stars du web culinaire français. Sans doute à cause de la relative timidité des palais envers les marrons sucrés dans un dessert froid. Qu’à cela ne tienne, pour les amateurs de sensations inédites ou d’équilibres subtils, ce détournement mérite largement le détour, et devient l’occasion rêvée de voir les mines intriguées autour de la table.
La meilleure réaction ? Encore signée Coralie, qui résume à merveille l’expérience : « C’est surprenant. Certains pensent à une bûche, d’autres à une crème brûlée… mais personne ne devine immédiatement que c’est un tiramisu. C’est ça qui est génial ! »
Ce tiramisu automnal, sans faire l’unanimité, séduit de plus en plus de cuisiniers et cuisinières en quête d’originalité — un détournement saisonnier susceptible de devenir une référence. Peut-être pas une révolution, mais un vrai virage dans les habitudes sucrées.
En somme ? Tentez-le au moins une fois… ne serait-ce que pour le plaisir d’entendre vos invités se creuser la tête à la première bouchée. Et vous, coup de cœur ou pas ?