Tu connais la boîte « Je ne suis pas un robot » que vous devez cliquer pour prouver que vous êtes un utilisateur humain plutôt qu'un robot ? Comment se fait-il que les robots ne puissent pas signaler une « simple » boîte bien qu’ayant atteint un niveau d’intelligence et d’agilité dans le mouvement jamais atteint auparavant ? Je suis en fait parfaitement capable de cliquer sur la case, mais le test « Je ne suis pas un robot » est plus complexe qu'il n'y paraît à première vue.
En fait, derrière la case « Je ne suis pas un robot » se cache le Technologie reCAPTCHAOù CAPTCHA représente Test de Turing public entièrement automatisé pour distinguer les ordinateurs des humains (c'est-à-dire « test de Turing public entièrement automatisé pour distinguer les ordinateurs et les humains »). Même si le test de Turing apparaît à beaucoup comme un concept dépassé, ce test spécifique analyse (à l'aide d'un algorithme spécifique) les comportement que l'utilisateur entreprend avant et après avoir cliqué sur la case elle-même, parvenant ainsi à distinguer si un être humain ou un robot est derrière ces actions.
Parmi les différents comportements analysés, on retrouve en effet : mouvements effectués avec la sourisle actions effectuées immédiatement après le clicle pages visitées et ainsi de suite. Dans les versions les plus récentes du test, ces analyses sont effectuées même sans qu'il soit nécessaire de marquer une case. Étant donné que les robots effectuent généralement des mouvements plutôt ordonnés et mécaniques, par exemple le long de lignes droites – contrairement à nous, les humains, qui déplaçons le pointeur de la souris de manière irrégulière et aléatoire – l'algorithme du système reCAPTCHA peut distinguer assez facilement un humain d'un robot.
Il convient toutefois de souligner que les choses pourraient changer à l’avenir, car l’intelligence artificielle pourrait être capable de simuler parfaitement le comportement humain pour réussir les versions les plus récentes du test reCAPCTHA. C'est du moins ce qu'ont affirmé certains experts en informatique, notamment le Peter Bentley de l'University College London, qui l'a dit clairement dans un article publié sur Magazine BBC Science Focus.